Raid TRAS MONTES au Portugal Août 2011

Organisé par AMONZEVO le départ se fait de Zamora en Espagne.

Pour nous le départ a lieu depuis la région Centre le 30 juillet.

Donc nous y voilà : le samedi 30 juillet :

Départ à 07h50 pour tomber dans un gros bouchon sur l’autoroute A10 en direction d’Orléans. C’est mon fils qui conduit et il vient d’obtenir sa conduite accompagnée il y a exactement 7 jours en apprenant sur une 207. Bon début gars !!!

Le bouchon ne dure pas longtemps et nous faisons une pause repas sur la route de Limoges pour casser la croûte dans un joli pré loin de l’autoroute. Après cet arrêt champêtre et bien requinqués, nous reprenons le grand ruban en direction de Toulouse que nous éviterons en sortant à la sortie 68 pour prendre les chemins de traverse pour rejoindre Boulogne sur G. (je ne sais plus de quel G il s’agit ???) où nous dégotons un camping à la ferme très sympathique qui accueille les chiens comme les humains. A ce propos il y a des chiens et des chevaux. Les sanitaires sont rustiques, la rivière et un canal bordent et traversent la ferme qui est aussi un ancien moulin. Mon fils essaye le nouvel hamac de chez CASA. Il semble confortable….

Le Camping c’est :

Moulin de Peguilhan

31350 PEGUILHAN. Ils ont un site internet en cours de construction, je n’ai pas leur adresse.

Le 31 juillet :

Réveil à 08h00 et départ à 10h15…. Ah les ados !!

Petite route de campagne pour rejoindre Saint Lary Soulan.

Mon fils conduit toujours car après la frontière il n’aura plus le droit de le faire (sur route….). Arrêt café à St Lary. La serveuse adore les bobtails. Notre chienne est une Bobtail. Elle, la serveuse, a eu un mâle il y a quelques années et ne tarit pas d’éloges sur cette race.

Un gros chien sympa, c’est bien pour draguer, dommage que nous devions reprendre la route !!!!

Départ vers le tunnel d’Aragnouet pour passer la frontière, descente vers Huesca puis Zaragosa que l’on évite pour « remonter » vers Tudela. Bivouac au milieu des champs près des éoliennes. Comme tout bivouac improvisé, nous n’allons pas assez loin et nous entendons encore les camions passer au loin sur l’autoroute. Ca ne nous empêche pas de passer une bonne nuit.

Le 1^er août :

Routes tranquilles sur 330 km. Bivouac au milieu des pins : je vous donne la position : N41°31.843’ et W 004°58.416’. C’est près de Tordesillas. Le coin est bien sauf que nous entendons un canon automatique pour effrayer le gibier ou les oiseaux durant une bonne partie de la soirée. Je ne sais pas s’il a tonné la nuit, j’ai dormi. Avant ce bivouac, nous avons fait un arrêt à Valladolid où Fahan, notre chienne a fait la connaissance de 3 « Léon » dans le centre ville au cœur d’un joli parc. Nous n’avons pas continué la visite de la ville car en début d’après midi le sol des trottoirs était brûlant et la chienne avait mal au pattes. Direction un bistrot à l’ombre pour un café solo et re-départ par les petites routes  avec arrêt ravitaillement dans un supermarket et achat d’un petit filet élastique pour maintenir la douche solaire sur la cantine sur la galerie. Nous sommes partis avec le filet de la remorque qui est trop lâche et non seulement l’outre se balade, mais c’est à chaque fois la galère pour démêler ce put… de filet !

Le paysage de coteaux nous propose plein de pistes pour trouver un bivouac à l’abri du vent, mais sans succès car les coteaux n’ont pas un seul m² de plat non cultivé !!! nous roulerons donc encore quelques km pour trouver l’endroit cité plus haut. Ca va vous suivez ??

Les 2 VTT qui sont accroché derrière le MASSIF sont déjà couvert de poussière. Ca commence mal pour eux !

Le 2 août :

Nuit sans vent, normal au milieu des pins, mais un gros orage avec forte pluie et tonnerre de Brest et éclairs comme si Dieu nous prenait en photo avec son gros flash !

Ce matin rangement humide et petit déjeuner sous le auvent vidé de ses 30 litres d’eau, au moins.

Le prochain coup, je le mets en biais, une idée géniale de mon fils, pour qu’il se vide tout seul.

Hier je parlais de passer les VTT au Karcher, la météo s’en est chargée !

Aujourd’hui il n’y a plus de poussière mais les pistes sont bien grasses, ce qui décore le Massif différemment.

Arrivée vers 12h30 au camping de Zamora où nous attendons les autres participants et les organisateurs Jacques et Thierry. Mon fils en profite pour essayer un autre montage du hamac entre un arbre et l’échelle de toit… Fahan est contente car l’herbe ne colle pas dans ses poils. Déjeuner de steacks hachés de dinde (trop salés) et ensuite douche et lessive. Profitons du vent et du soleil pour sécher les quelques affaires car je ne sais pas quand l’occasion se représentera ?

Comme nous déjeunons assis près du 4x4, ça me fait penser à passer les moyeux débrayables en 4x4. demain piste et plus…

Le soir, tous les participants sont là et nous allons dîner tous ensemble dans le village proche pour faire connaissance. Jacques nous explique entre 2 olives et 2 verres de sangria le déroulement des 2 semaines à venir. Un tour de table pour les présentations, repas joyeux et retour au camping 10 minutes avant la fermeture du portail pour aller dormir. Demain sera dur…

Les véhicules du raid :

Land 110 TD5 (x2)

Mitsu Montero

Toyota LC61

Toyota LC95 (x2)

Opel Frontera

Iveco Massif

Et notre accompagnateur dans un pick up Isuzu 

Le 3 août :

Après une courte nuit entrecoupée d’aboiements de chiens qui se battent à l’extérieur du camping, petit déjeuner, pilage du campement et briefing pour la première journée avec remise des road-books.

Les VTT sont confiés à l’organisateur qui les charge dans une camionnette pour utilisation future. En descente seulement, cool il n’y aura pas à pédaler !!

Fahan s’est fait des copains et des copines, tout va bien pour elle. Départ par des petites pistes avec de gros cailloux et quelques croisements de ponts. De jolis petits ponts de pierre à passer. Le road-book commence bien sans trop de difficultés de compréhension. Balade dans de grands espaces herbeux avec de nombreux chênes. Pause déjeuner avec melon vert, délicieux, sardines piquantes et pain frais tout en écoutant les bêlements et grelots d’un troupeau qu’on ne voit pas car il est caché par un muret de pierres sèches.

Nous sommes sous un bel arbre au km 16 du GR 14 « Senda del Duero ». Arrivée à Miranda au Portugal. Arrêt sur un parking qui surplombe le barrage

où les autres 4x4 nous rejoignent. Ils nous informent que nous avons durement touché une branche basse lorsque nous sommes passée à côté d’eux dans la prairie. Constat immédiat en grimpant sur la galerie : la tente de toit a tout son côté gauche défoncé. On avait bien entendu que ça frottait mais on avait pas imaginé que c’était aussi grave. Un mauvais point pour mon fils qui était au volant. La randonnée commence « bien »…..

Le soir au bivouac, le rouleau de scotch gris va colmater les brèches pour éviter que l’humidité ne rentre dans la résine.

Bivouac sympa tout au bord de la rivière.

 Apéro en petits groupes suivi d’un apéro en commun : trop c’est trop ! Repas à la lumière électrique sur batterie auxiliaire et dodo.

Le 4 août :

Réveillé aux aurores par Fahan qui a trop chaud dans le 4x4, je la sors et retourne dans la tente de toit regarder le soleil se lever sur les collines. Ensuite douche froide et vaisselle du soir dans la rivière qui est plus chaude que la douche que je viens de prendre ! J’aurais du faire le contraire….et commencer par la vaisselle.

Après le briefing, départ par de belles pistes et quelques bouts de routes.

Au centre de l'image, on voit les 2 véhicules d'assistance qui sont encore au bivouac....

Nous traversons de jolis petits villages dont un où nous nous arrêtons dans un café. Les autres 4x4 passent entre le café et l’église pendant que nous dégustons notre « cimbalino » qui ferait décoller une fusée !

Ensuite des pistes très techniques  en courtes avec croisements de ponts et grosses marches de pierres et ornières pour rejoindre Bragança où nous déjeunons dans le restaurant « O Pote ». décor moderne, cuisine traditionnelle et ils parlent français. Ce resto est dans le Guide du Routard.

Visite de la vieille ville autour du château interdit aux chiens. Visite de l’église et du Domus. Après avoir rajusté le plein de gazole, quelques nouvelles pistes techniques traversant le maquis et des châtaigneraies nous permettent de rejoindre le camping où une bonne douche chaude nous fait le plus grand bien.

Camping CEPO VERDE

Belle vue, quelques moustiques qui viennent perturber notre soirée. Le vent se lève et pousse moustiques et nuages. Pourvu qu’il ne pleuve pas cette nuit ???

5 août :

Départ du camping avec un temps mitigé. Belle balade en forêt de sapins. Nous nous perdons dans une prairie de menthe fraiche. Hum ! quelle odeur.

Pique nique au bord d’une rivière et café serré au bistrot qui la surplombe. Cet après midi, bivouac de bonne heure au bord d’une autre rivière avec un gué et un grand espace de baignade où Fahan va faire sa première leçon de natation.

Comme nous sommes arrivés à 15h30 au bivouac, l’après midi a été très cool. Détente au bord de l’eau et dans la rivière. Il y a une sorte de plage de galet sur la rive opposée qui permet de se faire bronzer. Le hamac est tendu entre un arbre et la galerie du Massif. Le chien sèche après son bain le ventre en l’air, les pattes en croix : Tout va bien.
Ce soir on fini les restes du frigo et demain nous ferons le réappro à Chavez.

6 août :

Tient il faut penser à l’anniversaire de Gd Mère. C’est facile « 6 août, c’est pas cher… » C’est un jour important, mon fils s’est levé à 6h30 et trempatouille dans la rivière pendant que je prépare le petit déjeuner. Aujourd’hui la route sera longue, 160 à 180 km etje crains que le bivouac soit assez tardif ! Allez hop ! en route.

Beaucoup de pistes dont certaines sont extrêmement ravinées et quand je dis extrêmement, c’est plus haut que le genou !

Et il va falloir traverser cette ravine ca la piste ne permet pas de passer que d'un côté.

CLIP2176 D’autres passent en sous bois, d’autres entre de gros cailloux, d’autres encore dans les arbustes qui ressemblent à des ajoncs et qui font office de station de lavage car il a plu et les branchages mouillés nettoient les flancs du 4x4 comme des rouleau d’Eléphant Bleu !

Quelques routes et la visite de Chavez où je m’achète un n^ième chapeau. (Un par pays visité, et j’en ai visité pas mal…) Celui ci est tout léger et laisse passer l’air ce qui en cette saison est fort agréable.

Nous rejoignons un lac où nous prenons un café et continuons pour arriver, presque à la nuit, au bivouac au sommet d’une colline de landes et bruyères. La chienne n’aime pas car la végétation est très piquante pour ses patounes. Pas de repas chaud ce soir car nous n’avons guère de temps. On enfile pour la première fois une veste car ça caille un peu et on monte la tente.

Le sommeil est orageux et ça pète fort sur les paratonnerres des éoliennes qui sont sur la colline voisine. Dure journée…

7 août :

Petit déjeuner en polaires car le temps est nuageux et nous sommes à leur hauteur ! On plie  sous le soleil qui point à l’horizon et départ vers Guimares par un tronçon de la piste utilisé pour le WRC Rallye du Portugal.

En quittant la colline, le téléphone sonne alors que nous franchissons de belles ravines.Stop ! J’apprends que je suis Grand père depuis une demi heure. Nous immortalisons l’endroit avec 2 photos et direction le Castillo de Guimares et la cité médiévale que nous visitons. Repas dans le centre historique avec défilé d’attelages et costumes anciens au ras de notre table.

Ensuite départ vers Braga pour le café sur une des belles places de cette ville.

Ensuite GPS pour Porto et le camping « Orbitur » afin de récupérer de la journée d’hier. Ce soir au programme, champagne portugais pour arroser ma « Grand paternité ».

8 Août :

Et bien NON, hier pas de champagne car mon copilote s’est gouré de Camping. Nous nous sommes retrouvés seuls, bien que lorsque nous sommes arrivés nous avions averti la réception que 8 autres 4x4 allaient bientôt nous rejoindre….

Donc passage obligé à la réception pour négocier le transfert vers l’autre camping le lendemain matin, car nous avons payé pour les 2 nuits.

Départ pour Porto pour une grande journée de visite.

Eglise,

marchés, rues en pente,

tramway.

 On se croirait à San Francisco. Nous sommes étonnés de voir tant d’immeubles à l’abandon. Mais en arrivant à la gare, nous avons rencontré une Libanaise qui réside à Porto depuis 13 ans et qui nous a expliqué que ces bâtiments sont néanmoins habités. La pauvreté de cette ville est étonnante au vu du nombre de touristes présents et aux caves qui doivent malgré tout booster l’économie locale.

A ce propos, nous avons terminé la visite de la ville par l’autre rive, à Gaïa par la visite avec dégustation (gratuites) de la cave TAYLOR’S.

Ensuite direction vers le bon camping où nous avons retrouvé le groupe et bu le champagne. ENFIN !

9 Août :

Longue journée après une nuit passée dans un camping assez bruyant car trop proche de la ville. Celui que nous avions trouvé par notre erreur étant quand même mieux.

Belle balade avec quelque pistes superbes, Dont certaines de fech fech,
Fech fech

passage au col de l’Inferno avec la route sur une crête et vues des 2 côtés de la montagne de 860 m.
Col de l'Inferno

Un troupeau de chèvres remonte la route de façon très disciplinée en évitant la voiture au dernier moment et toutes en file indienne…
Chèvres Le soir arrivée dans un camping rural à Vouzela. Pas de crainte d’être dérangé par le bruit, ce n’est pas Vouvouzela…

Les sanitaires sont nickel. Ce sont les plus propres depuis le début du raid et en plus joliment décorés.

Seul point noir. Pour notre chienne qui doit rester en laisse et ne peut aller gambader voir ses copines et copains des autres 4x4.

Malgré tout elle a pu dormir dehors cette nuit, c’est ce qu’elle préfère, au frais dans l’herbe.

10 Août

Départ du camping avec pour bien commencer la journée une grossière erreur de mon copilote pas bien réveillé, au lieu de prendre la piste, on a pris l’autoroute…..

Après 7 km, nous avons pu faire demi tour et revenir à notre point de départ pour prendre la piste « tant » recherchée !!

Arrivée à Carramulo où nous somme déviés de notre road book pour cause d’arrivée du tour du Portugal cycliste. C’est pas le bordel du tour de France mais ça fait quand même beaucoup de vélo partout dans cette petite ville. Nous en profitons pour aller prendre notre petit café quotidien accompagné d’une bonne glace. Ensuite visite du musée de la ville où une superbe expo de voitures anciennes dont des Rolls Royce, Porsches, Mercedes, Ferrari F40 etc… + quelques belles motos comme une Indian, Vélocette, FN etc.

Attention, conseil à ceux qui visiteront, le musée est reparti dans 2 batiments. La collcetion principale de véhicules est dans le second de l’autre côté de la rue sur la gauche. Il faut ressortir dehors pour y aller. Sans la gentillesse de la personne de l’accueil qui est venu nous rechercher dans notre 4x4, nous aurions raté le principal !

Après ce temps passé dans cette jolie bourgade, il fallait rattraper le retard, aussi abandon du Road Book et essai de paramétrage du GPS avec les orthographes hasardeuse des indications de notre Road Book !!!

Nous trouvons quand même un village qui corresponde à 36 km par la route et nous y retrouvons 2 autres 4x4x qui ravitaillent devant Intermarché où nous aussi allons remplir le frigo, la réserve de nourriture sèche et liquide du réservoir de gazole.

Reprise du Road Book et nouvel arrêt pour se restaurer. Ensuite de belles pistes nous emmènent vers une rivière dans laquelle Fahan trempe ses pattes. Puis un passage technique nous fait découvrir des moulins à vent avant d’attaquer une montée qui nous mènera à 1200 m où vent et belle vue nous attendent.

Avec le 40°C, la clim et la montée en 2^ème courte, le Massif a chauffé et s’est mis en sécurité. Après arrêt du moteur et redémarrage pour réinitialiser l’EDC, nous avons fini la montée vitres ouvertes et chauffage à fond pour refroidir la mécanique.

Pour reparler des moulins à vent, ils sont paraît ils transformés en chambres d’hôtes ! Un jour peut être, ce seront les éoliennes qui le seront…..

Descente vers une altitude plus modeste où nous bivouaquerons dans une forêt de pins. Le bivouac n’est pas terrible, plusieurs d’entre nous râlent un peu mais bon, c’est comme ça . Une douche pour enlever la poussière, un demi melon chacun et hop àa va mieux. Le groupe est divisé en 3 parties, les « Toulousains », les « 4x4eux du nord + les niçois, et nous qui oscillons entre eux. Peut être que nous ne parlons pas assez de 4x4 et sommes aussi intéressés par les églises, musées, architectures, villages etc que malheureusement nous n’avons guère le temps de visiter et admirer ….

11 Août

Aujourd’hui étape de 200 km ! c’est de la folie ! Nous allons couper par la route car je ne veux pas rouler pendant 10 heures et ne rien voir. On quitte le bivouac vers Pampilhosa où nous faisons une halte puis nous enchaînons quelques pistes vers la pause déjeuner dans une ambiance western spaghetti. Il ne manque que la musique d’Ennio Morricone et le grincement lugubre d’une vieille éolienne pour qu’on s’y croit.

Une camionnette s’approche, ralentit, fait demi tour et stationne non loin de là, laissant le moteur tourner. Qui va dégainer le premier ??? Après 15 min, elle repart sans qu’on sache qui était dedans…

On reprend la route vers Covilha où nous cherchons un matelas de rechange car celui que nous avons est crevé et mon copilote en a assez de dormir à même la planche ! Une  mousse decamping fera l’affaire car c’est tout ce que nous avons trouvé. En route vers le village de Piocao qu’il faut absolument visiter, c’est petit et superbe. Achat de Ginja et d’aguardiente de mel (miel) que nous dégusterons ce soir au bivouac. C’est par de nouvelles pistes que nous le rejoindrons au milieu de nulle part entre des tas de cailloux et d’arbres calcinés. Joli décor de guerre !!! Vivement la France et son herbe verte et douce….

Le 12 Août

Départ pour la dernière étape qui nous ramène en Espagne. Visite du village fortifié de Sorthela où nous prenons un café et ensuite routes et pistes pour rejoindre l’Espagne en traversant de grandes haciendas où nous croisons de belles bêtes à cornes…Arrivée au Camping Ruta de la Plata où nous nous posons en groupe pour la dernière fois. Départ en bus pour aller visiter Salamanque le soir et dîner ensemble, …. Tous ensemble ? Non. Il nous manque les 4 Gaulois qui n’ont pas eu la patience de regarder le début d’un spectacle de rue. Le repas pris dans le restaurant éponyme du camping est très copieux, même un peu trop copieux, mais c’est tellement bon que nous ne laisserons rien.

Laurent m’apprend que j’ai une jumelle de suspension arrière de cassée. On verra ça demain matin , il fera jour !!!

Retour en taxi vers le camping le ventre plein pour une bonne nuit.

13 Août

Réveil de bonne heure car nous avons à inspecter les dégâts et trouver une solution pour réparer.

Comme nous sommes dans une grande ville j’appelle IVECO assistance qui m’envoie un technicien assez rapidement bien qu’aujourd’hui soit un jour férié. Comme la réparation ne peut se faire au camping, nous suivons le véhicule d’assistance jusqu’à la concession qui est à 3 ou 4 km et là, le mécano se met à la recherche des pièces.

Nous patientons en allant promener la chienne et boire notre café matinal, retour au garage où après 1h30 d’attente nous apprenons que les pièces ne sont pas disponibles et qu’il faudra attendre mardi !

Petite discussion avec le chef d’atelier que je « menace » de reprendre le véhicule et de bricoler une réparation de fortune sur le trottoir, car une grande surface de bricolage est ouverte à proximité.

Il mets 3 de ses gars sur le problème et système D aidant ils transforme un silent bloc pour l’adapter, repercent les jumelles et soude un nouvel écrou et remontent l’ensemble pour finir à 13h10 alors que le garage fermait à 13h00 ! Chapeau les gars ! Vous avez fait un bon travail car il a tenu jusqu’en France sans problème.

Nous repartons de Salamanque vers 13h30 et roulons par la nationale jusqu’à Hendaye où nous passons la Frontière vers 19h00.

Nous avons eu la chance de trouver un petit resto sur la route pour déjeuner vers 14h30 et vous savez quoi ? C’était un resto Portugais !!!

En France nous avons recherché un camping et ça c’est Mission Impossible, un week end de 15 Août dans BAB…. Nous avons décidé de continuer et de rejoindre les Landes vers Soustons où nous avons bivouaqué pour la dernière fois de notre périple. Sous les pins et au bord d’un champ de Maïs.

14 Août :

Réveillé avant mon copilote auquel j’ai accordé la garasse matinée ; je vais me promener dans le chemin avec la chienne. Au retour j’aperçois dans une allée donnant sur le chemin qu’un autre 4x4 était aussi installé pour passé la nuit, puis an arrivant près du massif, la fermière est venue se garer près de moi pour aller ouvrir l’eau du système d’arrosage de son champs. Petite discussion avec elle qui m’apprend que ces 15 jours d’août sont infernaux pour eux car avec les tracteurs ils n’osent plus sortir sur les routes à cause des touristes qui ne sont guères sympas avec l es agriculteurs. Triste pays qu’un pays où ceux qui n’ont rien à foutre emmerdent ceux qui bossent…..

Petit déjeuner et on tire direct vers la maison que nous rejoignons vers 18h00. Fin des vacances !