Les voyages de ZITA

Bonjour,

ça fait quelques semaines que je n'avais pas pris le temps de revenir sur le blog. C'est maintenant pour vous conter notre voyage en Roumanie en août 2009.

Tout d'abord il faut préciser que c'était le premier grand voyage du Massif. La préparation a été un peu rapide et je vous dirai ce qui a un peu cloché... Mais parlons d'abord de ce qui a été SUPER.

Départ vers notre point de rassemblement qui était à Venise. Pas très pratique en 4x4 mais en vaporetto c'est beaucoup mieux. La "descente", s'est faite avec un arrêt camping au Val d'Aoste.

En quittant Val d'Aoste pour rejoindre Venise. Notre GPS TOM-TOM se plante. Impossible de le réinitialiser !! Dommage pour les futurs points GPS du road book. Il va falloir naviguer à l'ancienne....

Sur l'autouroute, j'ai essayé de calibrer le Terratrip que j'avais installé juste avant de partir et là aussi, manque de bol, le signal pris sur l'info compteur était instable: Donc pas de Trip pour le road book. Il va falloir naviguer.... vous connaissez la suite !

Au camping de Venise nous rencontrons les autres "raiders" qui feront le voyage avec nous. Des chevronnés et des nouveaux comme nous. Tous sympas, l'ambiance va être bonne.

Après 1 jour et demi à visiter Venise, dont la soirée sous une pluie d'orage (Ah Venise sous la pluie, sans ses touristes à part nous !!!), nous quittons l'Italie pour traverser la Slovénie.

Le paysage est très beau, de style autrichien, les pauses sont avec gâteaux à la crème. Visite de la superbe et immense grotte de Postojna. Balade en petit train électrique pour rejoindre (dans la grotte) la visite guidée en français sur deux niveaux de galeries (elle en compte trois !). N'oubliez pas votre polaire, la température est beaucoup plus basse que dehors, surtout au mois d'août et on y reste plus d'une heure....sinon on peut louer des pélerines.

En sortant de la groote, tous les autres 4x4 étaient déjà partis, nous nous sommes retrouvé par hasard sur un échangeur d'autoroute plus de 300 km plus loin. Le raid commençait sous de bons auspices...

Passage en Hongrie et dodo au bord du lac Balaton dans un camping de style vacances familiales avec discothèque.... Nuit bruyante et sanitaires pas top! Le resto du camping a accepté de nous servir malgré l'heure tardive (10h00) Goulash, gnocchis et vin blanc pour tous. Ca aide à mieux dormir !

Départ le 6 août direction la Roumanie avec passage de la frontière vers 15h00 où René notre organisateur nous attendait.

Achat de la vignette, remise du road book et c'est parti dans une campagne très pauvre. Les roumains sont tous très cordiaux et nous échangeons des saluts très fréquemment.. Le premier bivouac en pleine nature dans une petite clairère entre Oradéa et Cluj Napoca.

Le lendemain, départ du bivouac en direction de Beius, une longue journée dans les montagnes des Apuseni. Descente enchemin creux et tous les 4x4 en ressortent avec une aile arrière gauche abimée.... Pour moi, les protections plastiques ont bien résisté mais parechoc abimé et l'entourage de feu AR qui bringuebalait avant le départ est définitivement arraché. Merci le scotch gris super-renforcé!!! Nous nous arrêtons en bas de la descente où quelques paysans se reposent au soleil, discussion 4x4 et ils nous offrentde petites poires succulentes ainsi qu'un verre de Swika, l'acool de prune local.

Le soir omelette au giroles pour se remonter le moral....

Après une bonne nuit, départ vers les Maramures. Des moutons, de vertes prairies, des rivières très propres des villages de bois des portiques sculptés qui marquent l'entrée des villages, des meules de foin, que de beautées à voir et admirer.

Le soir on dort chez l'habitant avec repas roumain à base de porc accompagné de mamaliga, une polenta au fromage, et les traditionnels beignets en dessert.

9 août:  visite d'un magnifique monastère à Birsina, il y en a beaucoup, mais des aussi beaux sont rares....  Puis direction le cimetière des Joyeux et remontée vers la montagne par une route (piste) défoncée vers Carlibaba. Accueil à l'arrivée à la vodka / myrtilles. Ca assoit son bonhomme.... On restera là pour deux jours de repos bien mérité.

Grasse matinée pour commencer et petit déjeuner avec de gros beignets au sucre. Balade dans le village où nous avons trouvé un café au 1er étage d'un immeuble, cage d'escalier d'HLM délabré, porte en bois et derrière, un joli bar et une supérette étonnante. Repas typique le midi avec mamaliga, brochettes, omelette au truffes et surtout vodka / myrtilles. Résultat: sieste l'après midi au soleil en attendant la veillée du soir au coin du feu.  

Départ de Carlibaba vers Voronet au travers d'une magnifique forêt à framboises et myrtilles. Le soir repos chez l'habitant avec eau chaude et dodo au sec. Le diner au resto avec la découverte d'un dessert succulent: les Papanassis, qui sont une sorte de beignet avec du fromage et de la confiture de myrtilles. Quel régal. Dans tous les autres restaurants que nous ferons , nous comparerons les Papanassis sans jamais retrouver le goût et la qualité de ceux ci.

Bon on continue le voyage...

Sur la route d'Arbore arrêt sur un marché, foire à tout, on y vend des vêtements, des cochons, veaux et vaches, des pneus et accessoires de vélo, d'attelage équestre, de la nourriture, des meubles, du grain et des semences, bref de tout et le tout dans la terre battue et la gadoue.

Le lendemain depart du monastère de Voronet vers Néamt avec arrêt dans un petit village pour notre action humanitaire où nous remettons des vêtements , des jouets, des stylmos et crayons au maire du village et aux enfants avec distribution de bonbons. Nous sommes accueillis comme des princes, avec du café, des beignets de chou et de viande, des beignets sucrés. Un vrai régal et beaucoup de temps et de sacrifices pour ces gens qui n'ont malheureusement pas grand chose si ce n'est leur extrème gentillesse. C'est très touchant et nous partons à regret de ce charmant village perdu dans une vallée perdue...

Après une bonne nuit dans une "Pensione" au sec, car le soir nous "pensions" qu'il allait pleuvoir beaucoup... et non, le temps et resté sec ! Nous partons vers Oresti dans une belle balade dans des vallons fleuris et passons près d'une veille centrale thermique qui crache une fumée jaune, (le souffre ?), nous passons près de puits de pétrole pour arriver dans une superbe clairière pour installer le bivouac au milieu des vaches.Une gentille "Baba" gardienne de vaches vient discuter avec nous quand bien même nous ne comprenons que 3 ou 4 mots de roumain, c'est très sympathique d'échanger avec elle.

Départ d'Oresti, toujours vers l'Est, vers le delta du Danube, ses moustiques et ses moustiques. Mais avant celà, grande balade en forêt et en montagnes à ours. Nous avons bien ouvert l'oeil, même les deux yeux, mais nous n'avons vu aucun ours. Dommage pour les photos... Nous avons passé un col à 1250m par un chemin forestier où nous avons été bloqué par une niveleuse de travaux public qui avait basculé à moitié dans la rivière en contre bas. C'est un engin de débardage, qui avec ses trois treuils est venu la sortir de ce mauvais pas et nous a permi de continuer notre chemin. Le gars dans l'engin a été super efficace!

Après  avoir passé un bras du Danube sur un bac,

nous sommes arrivés le soir à Murigliol pour trouver un pécheur qui pourra nous promener sur le Danube le lendemain. A peine arrivé, nous sommes abordés en français par un gars dont le métier est de promener les touristes. Nous convenons du prix, de la balade et de l'heure de départ et allons planter la tente sur la plus haute colline des environs, près du "château d'eau".

Vue imprenable, nous passons à table et dès que la nuit est arrivée, ce sont les moustiques qui sont passés à table. Tous aux abris dans les tentes jusqu'au matin. Tous les produits anti moustiques que nous avions pris, même les ultra sons, ne nous ont pas protégés....

Le 15 août, pas de jour férié pour nous. Levés de bonne heure et après le petit déj, ilest grand temps de tout plier en quatrième vitesse pour arrivéer en trombe sur le port à 08h30.

Nous embarquons à bord dun petit bateau equipé de banquettes et d'un tau. Nous sommes avec un couple roumain et leur petite fille.

Nous partons pour 3h30 de balade dans les nénuphars et les méandres et lacs du delta. De beaux oiseaux et dégustation de chataignes d'eau.

Après cette superbe balade, nous décidons de quitter les moustiques pour aller vers la mer noire à côté de Constanta. Nous trouvons dans le guide du Routard un citée balnéaire Mamamia,

qui est le Cannes de la côte roumaine. Hôtels, 4 voies payante pour approcher, plages et campings, discothèque. Ouah, le retour à la civilisation....

Piste de traverse pour rejoindre Constanta. Mon fils conduit lorsqu'une meute de chiens de berger se précipite vers le 4X4. Grosse frayeur pour mon pilote en herbe qui craint d'écraser un chien, nous accélérons et laissons tous les chiens vivants mais essoufflés derrière nous !

Constanta est une grande ville balnéraire de la mer Noire, Partiellement en ruine et sans grand intérêt. Cette statue nous donne un coup de pied au cul pour repartir sur ces si jolies pistes roumaines pour entamer le retour vers la mère patrie...

Je vous mets quand même une photo de la plage ...

Nous laissons la mer derrière nous pour aller vers Buzau au nord de Bucarest que nous ne visiterons pas.

Aujourd'hui beaucoup de route et peu de piste. Nous nous arrêtons à Buzau où nous découvrons les Karolis qui sont d'excellents gâteaux cuits à la broche et enrobés de noix/coco/sucre etc.. suivant les goûts de chacun.

Allez une photo de Buzau digne d'une carte postale...

Puis nous recherchons un bivouac pour passer la nuit, et sur une piste qui rejoint un monastère, à travers la forêt, nous trouvons une toute petite clairière circulaire avec un calvaire en son centre. Endroit sauvage et idéal pour passer la nuit. Nous allumons un feu de camp sur les cendres d'un ancien feu et nous nous installons.

Après une bonne nuit sans ours, direction Sinaia par des pistes superbes qui longent des puits de pétrole. Moi qui croyait que le pétrole était une industrie riche !!!

Cette cuve était en fonctionnement, le pétrole arrivait dans un glouglou à chaque coup d'une pompe à bras que nous voyons tourner plus loin... Dommage, pas moyen de faire un plein gratos !!

A + pour les derniers jours de voyage...