Les voyages de ZITA

Les voyages de ZITA

PORTUGAL 2012

8 Juillet : Préparatifs de départ….


Depuis presque un mois je « profite » de mes week-ends pour réparer la tente de toit que mon fiston a explosé l’an passé en serrant d’un peu trop près un chêne liège en Espagne (voir voyage Portugal 2011). Aujourd’hui ça y est, la dernière couche de peinture est faite. Pour la couleur, je ne suis pas trop content car il est difficile de trouver un blanc jauni par les années en peinture neuve !!

L’essentiel, c’est que ce soit propre et que ça résiste.

Le week-end dernier, j’ai remonté l’aménagement intérieur, beaucoup plus rapidement que je ne le pensais, comme quoi, un truc bien conçu au départ peut faire gagner du temps après coup.

Je n’ai pas encore posé les extensions d’ailes que j’ai achetées il y a un an, j’attends qu’il fasse chaud pour que le caoutchouc se ramollisse et ce mois de juillet ce n’est pas le top.

L’année dernière, j’avais installé un convertisseur de courant 12V =/24O V qui ne fonctionnait pas et comme j’ai trop trainé pour faire marcher la garantie, j’ai été obligé d’en racheter un pour cette année. Là je l’ai testé et c’est bon. Si quelqu’un est ok pour trouver la panne de celui qui me reste neuf et jamais utilisé, je lui cède pour 30 € !  

Cette année, j’ai aussi changé la batterie auxiliaire, qui était une Carrefour et avait 3 ans et quelques décharges complètes dans les plaques !!! J’ai installé une batterie à décharge lente pour que le frigo tienne un peu plus longtemps lors des arrêts.

Et enfin j’ai installé une nouvelle douche solaire. Nous avions expérimenté les outres plastiques de 20 litres de FRENDO. Pas chères et increvables, mais qui nécessitent de la manipulation pour les installer sur la galerie, les arrimer correctement et les accrocher pour s’en servir le soir. On a fait la Roumanie et la Tras Montes avec. C’est lors de ce dernier voyage que j’ai vu sur le Land de Laurent, un réservoir en PE noir qui m’a donné l’idée de faire pareil….

Voici en quelques images le résultat.

Le matériel : Réservoir de 40 litres en PE de chez Narbonne, du feuillard de fixation d’antenne télé de chez Leroy Merlin, une chute d’alu larmé, crayon, mètre, équerre, cisaille, perceuse etc…

 

Bon il faut aussi un raccord de fond avec un coude, une vanne et une tétine de 10  pour raccorder la douchette. Et pour le dessus, un robinet de cuve de récupération d’eau pluviale permet de raccorder un tuyau pour le remplissage et de servir d’évent pour utiliser la douche.

 

Comme je ne trouvais pas le raccord de fond de cuve qui me plaisais, j’en ai fabriqué un avec un tube fileté et deux écrous à bord plats (rayon plomberie Leroy Merlin). Le petit plus, c’est qu’une fois l’écrou de fond de cuve brasé, j’ai fait une incision dedans pour diminuer la hauteur d’eau restant dans le réservoir du fait de l’épaisseur de l’écrou.

 

Dernier détail pour optimiser le système a été de percer un trou d’évent dans le col de remplissage pour pouvoir remplir complétement le réservoir par le robinet. (Si on remplit par le col avec le robinet d’évent ouvert, ça ne pose pas de problème.)

 

 et voila le résultat vu de haut. J'ai peint les cerclages en noir mat pour plus de discrétion et accroitre la surface noire de captation de chaleur.

 

15 juillet

 

Hier, entre deux averses, j'en ai profité pour réparer, enfin, les trous dans le toit faits l'an passé lorsque nous avons défoncé la tente de toit sous un chêne. Mastic, ponçage et peinture. Puis pose de la tente de toit réparée.

J'ai aussi installé deux malles en alu, achetées chez ALDI. Et oui, elles sont étanches et solides. Avant j'utilisais des cantines métalliques qui étaient lourdes et surtout pas du tout étanches à la moindre averse. 

Les croquettes de la chienne sont dans un fût plastique. Les malles d'outillage sont rangées à l'intérieur. Nous sommes prêts pour partir samedi prochain. Il ne restera que les pompons rouges à accrocher aux oreilles (rétros) juste avant de quitter la maison.

Petite photo:  

Samedi 21 Juillet

 

C’est le grand jour du départ et aussi celui du passage du Tour de France à Chartres pas très loin de la maison. Tout est prêt, sauf qu’au moment de partir nous avons oublié les oreillers. Je cours à la maison pour prendre les oreillers et je vois mon tél portable sur un meuble. Quand on a pas de tête….  

    

 

Bon nous sommes partis, en route vers la joie des petits bouchons sur l’autoroute, mais chargés comme nous sommes, 110 km/h au régulateur et ça passe « presque » tout seul.

 

Nous nous arrêtons à Bessinne pour prendre un café, garons le Massif près de l’église, descendons la chienne, et rejoignons le bistrot et là : Romuald, un ancien collègue de boulot en Eure et Loir nous tape sur l’épaule. Quelle coïncidence de se retrouver ici en plein Limousin alors qu’on ne se rencontre jamais dans Chartres !

 

Après discussion au soleil et petit café et croissant nous repartons direction Toulouse, car nous voulons passer par Andorre pour rejoindre la Galice puis le Portugal. OK,OK, je sais que ce n’est pas le plus court, mais il y a de belle choses à voir.

A midi nous sortons de l’autoroute pour trouver un coin sympa afin de casser la croute et laissant la chienne courir. Nous trouvons ce coin à Meuzac auprès d’un petit lac. Pose pic nique et déroulage du Auvent pour la formation de Madame mon épouse qui ne l’a jamais utilisé. L’année dernière elle travaillait pendant que nous étions en vacances ! 

 

Après une heure de repos et ramassage d’un sac de bois sec pour le barbecue, nous reprenons la route pour trouver un petit bistrot pour le sempiternel caoua.

Nous rejoignons  Martel et là impossible de se garer, entre la fête du village et les touristes, dont nous faisons partie, que dalle, même après «3 tours de village. Nous continuons vers Soulliac où là enfin nous trouvons notre précieux breuvage. Et l’entrée de l’autoroute. Nous filons vers Foix et montons dans la petite montagne pour y bivouaquer.  Nous nous installons Chemin du Moulin pour passer une soirée tranquille. Nous avons parcouru 721 km, perdu quelques gouttes d’huile de pont AR, mais je pense qu’il était trop plein car le bouchon est bien serré. Maintenant salut, c’est l’heure de l’apéro….

 

Dimanche 22 Juillet :

Ce matin, réveil en fanfare avec les chiens de la ferme proche qui hurlent, certainement quand leur maître s’est levé. Après petit somme et levé officiel à 7h40 avec un beau soleil qui éclairait les arbres de la colline d’en face.

Petit déjeuner et rangement, puis nous avons quitté ce chemin bucolique pour rejoindre la Nationale 20 qui nous a amené jusqu’aux portes d’Andorre< ; <arrêt Café et pain à Tarascon (en Ariège) puis route jusqu’au Pas de la Caze, où nous ne nous sommes pas arrêtés ni n’avons pris de photo tellement c’est moche. Nous avons continué vers Andorra Vella par le col pour profiter du paysage. Comme tous, nous avons fait le plein de gazole à 1€16 le litre et sommes arrivés pour déjeuner à Andorra. C’est un peu moins moche que le Pas de la Caze mais bon…

Un repas en terrasse sur le pouce puis du shopping : Parfums pour Sylvie et Rhum pour moi….

Enfin retour au parking et retour sur nos pas pour rejoindre Canillo et son musée de la moto que j’ai découvert dans un article de LVM il y a quelques mois.

Comme il n’ouvrait qu’à 15h00, petite sieste dans la pelouse juste à côté et jeux avec la chienne.

Le musée est tout petit mais les motos sont dans un superbe état. C’est à voir et l’entrée n’est qu’à 3 €uros.   

Massif et nous repartons vers Andorra Vella pour rejoindre la frontière espagnole et descendre vers Lleida, puis direction Zaragosa avec bivouac entre Bajarosa et Farelete sur une petite route verte de la carte Michelin.

Nous sommes en plein vent d’ouest au milieu des champs moissonnés. Pas une maison ou un pylône à perte de vue, mais ça décoiffe !!! j’en ai perdu une lentille…

En dinant je m’aperçois que le frigo ne fait plus de froid. Inspection côté batterie et moteur, c’est la cosse sur le relais qui est cassée, un peu de bricole ce soir et le moteur du 4x4 qui tourne pendant une heure pour recharger le tout et on verra si ça tient demain.    

 

Lundi 23 Juillet

Après un bon petit déjeuner, départ vers 560 km de grande route et d’autoroute pour rejoindre le parc des Pics de d’Europe. Pause-café sur une aire de service et appoint d’eau.

Nous sortons de l’autoroute après Logrono pour un petit bout de Nationale avant de reprendre l’autoroute vers Burgos et nous en profitons pour la pause déjeuner dans un village qui se nomme Cihuri. Un petit chemin longe la rivière, avec des arbres et des bancs. Coin idéal pour le pique-nique et la sieste dans le hamac.

  Nous sortons de l’autoroute pour prendre de longues routes rectilignes et enfin des petits virages au milieu d’une jolie vallée verdoyante. Les villages ne ressemblent plus à tout ce qu’on a vu depuis le départ, ils sont plus dans le style des villages suisses. C’est une région de mines et nous passons le long d’une centrale électrique entourée de gros tas de charbon.  . La ville se nomme Velilla. C’est le début de l’Asturie.

C’est un paysage de montagne.  Nous arrivons au parc des pics de l’Europe où le bivouac est interdit.    

Rencontre avec un Land  qui parait tout petit !

Nous trouvons un joli camping à San Marina de Valdéon, El Cares,  pas accessible aux camping-cars car la route qui y conduit est très viroleuse et étroite. Cool & Cold, car nous sommes à 1200 m, la nuit a été fraiche mais calme. Dans Posada de Valdéon nous croisons quelques engins agricoles, croisement entre un motoculteur et un tracteur qui sont surchargés de foin. C’est le 4x4 utilitaire local…. Et aussi  c’est la région  des greniers à blé, différents de ceux que nous rencontrerons au Portugal mais bien jolis aussi. La plus part ont 4 pieds et quelques-uns en ont 6.  Certains sont transformés en cabanes de loisir avec balcons périphériques.

 

Mardi 24 juillet

Levé de bonne heure, 8h20…. Et oui c’est les vacances, petit déjeuner et une bonne douche chaude dans des sanitaires nickel. Ensuite on plie les gaules et en route vers la mer au nord de la Galice pas très loin de La Corogne. Nous passons par une jolie route, étroite et verdoyante,   dans un défilé entre les roches, avec un torrent qui longe la route.  Nous nous sommes arrêtés dans un petit village pour prendre un café. Une Pharmacie tranquille avec la pharmacienne sur une chaise à lire son journal attend le client devant sa boutique… le calme paisible de la campagne.  Nous repartons en suivant cette route avec l’objectif de trouver un coin au bord de la rivière pour casser la croute à midi. Et bien ça n’a pas été de la tarte ! Pas de chemin direct par lequel nous puissions descendre, ou alors pas de place pour garer le 4x4, ou alors chemin privé et barricadé. On sent que la vallée est touristique vu les restaurants et les loueurs de canoës. Nous trouvons à moins de 5 km de la fin de la vallée, sur l’autre rive un petit chemin où nous pouvons stationner et descendre le long de la rivière sans toutefois pouvoir y mettre les doigts de pieds, la marche étant vachement haute …

Nous repartons pour un trajet de nationales et d’autoroutes pour rejoindre Viveiro et dégoter un bivouac au bord de la mer. C’était sans compter sur les zones industrielles et les plages avec accès interdit aux chiens, 4x4 et autres campeurs qui ne rapportent rien. Nous décidons de partir à l’aventure en  repérant sur le GPS des petits chemins qui semblent mener vers de petites criques. La première est sympa, avec une petite plage mais pas de possibilité de camper, si ce n’est le long de la route. Nous essayons multiples positions et emplacements mais rien ni fait, ça ne va pas. Nous prenons quand même l’apéro avant de ranger table et chaise dans le Massif et d’aller voir une autre crique. Nous essayons un chemin qui nous conduit vers un enclos à chevaux : Demi-tour et essai d’un nouveau parcours parallèle qui lui s’avère être le bon. Nous nous posons enfin au bout d’une piste avec vu sur la baie, au milieu d’un paysage de landes bretonnes avec le soleil et la chaleur en plus.  

Ici le Triskel  est sur tous les T-shirts, C’est vraiment la Bretagne. Nous avons fait 380 km dont 1/3 à petite vitesse. La journée a été longue et une tranche de thon au barbecue et un Rioja blanc étaient les bienvenus.

 

Mercredi 25 Juillet

Levé après une nuit agitée, est-ce le vin blanc ou le bruit de la mer sur les rochers ? Petit déjeuner au soleil levant, un pécheur passe avec son 4x4  et s’engage dans les landes en descendant vers les rochers, il veut certainement pécher de sa voiture…

Je passe un long moment à coiffer Fahan qui assise sur la table observe avec attention un voilier qui passe. Elle pourra se reconvertir en chien de garde dans un phare !!

On plie tranquillement ce matin pour aller vers la Corogne en passant par Cunillo pour prendre notre caoua. C’est un superbe petit port de pêche,       orienté touristes mais sans les touristes.

Puis destination vers la Corogne pour visiter cette vieille ville maritime. C’est grand, beau par certains côtés, mais sans quartier ancien, enfin tel que nous l’imaginions. Nous sommes un peu déçus surtout que le beau temps s’en va en même temps que nous partons de cette ville.

Nous nous dirigeons maintenant vers Buno, village de potiers, que nous visiterons demain.  Nous trouvons un joli bivouac sous les pins en bord de mer. Feu interdit mais ce soir nous avons prévu une salade, alors ça ira.

Nous avons fait le tri des photos et ce soir je suis face à la grande bleue, à rédiger mon article pendant que ma chère et tendre panse ses cloques aux pieds dues à une allergie au soleil et à un produit de soin appliqué ce matin !!!

 

Jeudi 26 juillet

Superbe paysage au lever avec le soleil. La nuit a été très bonne, bercée par le bruit de la houle, mais pas trop fort comme hier. Départ pour visiter Buno, avec ses boutiques de potiers. Le style local n’est pas très heureux, un peu chargé, par contre nous avons trouvé des potiers qui réalisaient des œuvres plus modernes et vraiment très jolies, avec des violet, des oranges et des rouges superbes. Je rapporte plein d’idées pour mes cours de poterie du jeudi soir. Mais pas de photos car ce n’est guère correct.

Nous avons pris du pain et 2 énormes pains au chocolat et sommes partis pour Fisterra au cap Finisterre. Nous sommes montés directement au phare que nous avons eu du mal à trouver pour cause de brume.  En redescendant, arrêt pique-nique près d’une fontaine naturelle où nous avons fait le plein des jerricans. Ensuite direction le Portugal.

Après la frontière, nous avons choisi de visiter Ponte de Lima qui est une jolie petite citée sur la rivière Lima, avec un pont romain et une belle promenade le long de la rivière. 

Vers 19h30 il fait temps de chercher un bivouac un peu en hauteur pour éviter la chaleur humide de la vallée. Nous nous sommes engagés dans un dédale de petites routes, très étroites, en nous fiant au GPS, à notre flair et à la chance et au bout d’une piste bien trialisante, un espace d’herbe drue et rase nous attendait au milieu des fougères. Installation du bivouac, préparation du barbecue alors que des vaches à longues cornes passaient près de nous en faisant tinter leur cloche. Dans la soirée Fahan a entendu un bruit d’animal et s’est mise à gronder. Comme il était temps d’aller se coucher et que nous ne voyons rien, tout le monde au dodo. 

 

Vendredi 27 Juillet.

 

Ce matin, je suis réveillé par le même bruit qu’hier soir, j’ouvre la tente et découvre plusieurs chevaux à brouter autour de nous. Superbe spectacle.  Douche fraiche et départ vers Braga que nous visiterons à pied en nous garant un peu à l’extérieur du centre-ville. Cette année, Braga est la ville européenne de la jeunesse. Après une belle balade, nous sommes allés manger des Frigideiras dans une Cantina .  Visite de la Casa dos Biscainhos, maison noble ancienne.

Puis nous avons repris le Massif pour aller se garer à quelques kilomètres pour visiter le sanctuaire de Bom Jesus. Nous n’avons pas pris le funiculaire car Fahan a eu très peur du bruit de ferraille lorsque le wagon précédent le nôtre a démarré. Donc à nous les 600 marches avec pour haltes les fontaines qui agrémentent chaque palier. Dans le sanctuaire, une nef étonnante avec des soldats romains en grandeur nature et en 3D (déjà !). 

Après redescente toujours à pieds, c’est plus facile dans ce sens-là, nous sommes partis sur Guimaraes, ville classée au patrimoine mondial de l’Unesco. Nous avons visité le centre médiéval et avons cherché une boulangerie en vain. Nous  avons trouvé une place décorée de chemises de toutes les couleurs.

Pour bivouaquer, nous avons tiré plein Est . Arrêt à une fontaine pour faire le plein des jerricans et de la douche et ensuite nous avons décidé de monter vers les éoliennes par une piste large. Ensuite par une piste moins large, ensuite par ce qui restait d’une ancienne piste. Pas de possibilité de faire demi-tour, donc comme nous sommes en 4x4 nous avons continué en vitesses courtes et avons dégoté un espace pour faire demi-tour  et comme le soir était bien avancé, nous avons décidé de coucher là, à l’abri du vent derrière des eucalyptus. A peine la tente montée, la brume est montée nous recouvrir. Casse-croute et dodo bien mérité.

 

Samedi 28 Juillet :

 

Levé dans la brume en regardant le soleil essayer de percer. Petit déjeuner et douche glacée et départ pour remonter cette sorte de piste. A la fin le 4x4 était couvert de branches arrachées, de chêne, de jonc, de ronces et de toutes les bestioles qui vivent dessus.

Direct Porto pas si direct car j’avais reprogrammé le GPS en contournant les autoroutes. Donc petites routes et traversées de villages sur près de 60 km.

Arrivée à Porto avenue Gustavo Eiffel ou nous pouvions garer le 4x4 sans problème ni mettre la main au porte-monnaie, et en plus il était à l’ombre en fin de journée !! (Sous le pont en béton, à 300 m du funiculaire)

Découverte de Porto, de ses rues en pente, des immeubles à l’abandon, Si quelqu’un sait pourquoi ???

Déjeuner au marché Bolhao, tour des magasins de la ville haute, escalier de la Librairie Lello e Irmao qui vaut d’être vu et revu, mais photo interdite !!. Visite du Museu Romantico, grande maison bourgeoise qui surplombe le Douro. Retour par le Carro Electrico , Tramway style San Francisco, avec Fahan qui a été très sage, alors qu’après l’expérience de Bom Jesus nous étions un peu inquiets quand même. Sacré Chien !!!

Après, direction Espinho pour le camping municipal qui semble agréable et à 10 min à pieds de la plage.

 

Dimanche 29 Juillet


La nuit au camping municipal a été rude. A l’accueil en arrivant la personne nous avait dit, lorsque nous lui avons demandé un endroit calme, que le restaurant laissait la musique après minuit alors qu’ils devaient stopper à 24h00. Ben, cette nuit ils ont fermé vers 4h00 du matin !!! Bien qu’avec la fatigue de la journée je me suis bien endormi, j’ai eu droit au bruit de fond de 3h00  à 4h00. Heureusement que nous étions à l’extrême opposé du resto.

Après le petit déj. et une douche chaude, nous sommes allés vers la plage qui était à 10 mn à pieds. Le long de la voie ferrée et des immeubles, on se serait cru à Marbella. Moche de moche. Donc nous sommes partis visiter Aveiro, ces bateaux à sel et ses vieilles maisons.     

Puis, après avoir gouté aux Ovos Moles, nous avons visité l’extérieur de l’ancienne gare avec ses azulejos.   

Retour au Massif et départ vers la fabrique de porcelaine à Ilhevo. Petit pique-nique dans la cour de la fabrique avant l’ouverture du musée. La fabrique est en vacances d’été et nous sommes dimanche…. 

Après la visite du musée qui contient de très belles pièces, nous avons longé la lagune et rejoint une grande plage naturiste pour faire courir Fahan qui était la seule à poil !!

C’était très beau et peu de personnes sur cette très grande plage de sable fin.

La station balnéaire d’Ilhevo ne figure pas dans le guide du routard mais vaut vraiment le détour.  De superbes petites maisons, un coin très touristique mais qui a su garder un certain cachet.    

Ensuite nous sommes repartis vers Buçaco près de Luso et ses thermes. Il faut trouver le Palacio qui est un hôtel de luxe au milieu d’un grand parc arborisé. La bâtisse ressemble à un croisement entre une église et un château fort, très chargé en sculptures et ornements, que nous avons trouvé moche mais néanmoins surprenant. On peut visiter le parc et faire le tour des bâtiments. Impossible de pénétrer dans l’hôtel sans avoir réservé une chambre à plus de 160 €uros la nuit.

Nous sommes repartis vers des moulins que nous avions visités l’an passé pour y bivouaquer. Le vent est assez fort et même à l’abri, ce soir il ne fait pas très chaud. 18° pas plus !

Bonne nuit au calme en prévision.

 

Lundi 30 Juillet


Réveil très frais, dans le brouillard avec une petite brise qui se lève mais ne chasse pas l’humidité ambiante, il a fallu pour la première fois enfiler la doudoune. L a musique est partout car hier soir nous avons eu le droit à un orchestre antillais du village voisin. Mais la musique était bonne et n’a pas duré au-delà du raisonnable. 

Je viens de faire un tour du Massif et j’ai une petite fuite d’huile au niveau de la boite de transfert ou de la boite de vitesse. Nous allons nous arrêter dans un garage IVECO pour voir ce que c’est.

Quand la brume s »est levée, nous étions prêts à partir. Direction Coimbra pour visiter l’Université et un peu la vieille ville. Pour se garer nous avons traversé le pont sur la rivière Mondego et un grand parking sauvage nous attendait avec ses petits placiers qui nous ont demandé 1 €uro.

Passage par l’Office de tourisme pour se faire indiquer un garage IVECO, sans succès malgré les recherches internet du préposé à l’office.

Nous sommes montés à travers de petites rues vers l’Université et avons visité la bibliothèques ainsi que la salle des chapeaux, qui nous ont fait penser à Harry Potter.           

Ensuite repas dans un très joli et bon self, le Jardim da manga, en face une jolie fontaine.   

Puis départ vers Tomar pour y camper et demain visiter le Covento da Cristo.

 Nous avons roulé jusqu’à TOMAR et nous nous sommes mis à la recherche d’un garage IVECO. Nous en avons trouvé un petit sympa qui a ausculté la boite de transfert. La fuite vient du joint spi d’arbre de pont avant. Comme nous sommes rarement en 4x4, ça attendra le retour à la maison pour changer ce joint.

Un des mécanos s’est un peu brûlé le bras contre le pot d’échappement en déposant le ski de protection sous la boite. Il voulait aller trop vite en besogne….

 

Le camping Redondo est dans la nature, et bien que complet, ils nous ont trouvé une petite place . C’est un camping familial comme on les aime et surtout avec une machine à laver car nous arrivons au bout de notre stock de vêtements propres.

Il reste à  mettre les photos d’aujourd’hui et poster tout cela sur le blog et prendre une bière fraiche au bar. Allez salut à toutes et tous. 

 

 

Mardi 31 Juillet.

La nuit a été un peu bruyante, surtout le matin avec des hennissements de chevaux et le bruit d’un cochon qui passait dans le camping.

Hier soir, après avoir chargé le blog, Sylvie a regardé les JO sur le PC. C’est beau le modernisme !!!

Après avoir tout rangé nous sommes allés visiter le Covento de Christo, qui est une vraie merveille d’architecture, avec des cloîtres autant qu’on en veut, des escaliers et des fenêtres Manuélines monumentaux, des dortoirs immenses, des tables de réfectoire en marbre etc etc. Il faut vraiment visiter ces lieux en passant dans la région.

Après nous sommes descendus vers Peniche, que j’avais visité il y a 30 ans. J’ai été très déçu, c’est devenu une ville béton / touristes qui n’a plus le charme du port de pêche que j’avais connu.

Après cela nous sommes repartis vers Obidos que ma fille nous avait vanté.    C’est joli, enchâssé dans les remparts et là aussi très touristique, mais la balade sur les remparts est intéressante tout autant que dangereuse, il n’y a aucune protection côté ville et les pierres du sol sont glissantes et pas très bien ajustées, le passage est étroit,  en cas de chute, c’est 4 à 7 mètres plus bas sur d’autres pavés mal ajustés qu’on se ramasse !!! A part ça, il y a un marché médiéval de mi juillet à mi août, ouvert et payant le soir après 17h00.

Nous sommes allés vers la côte pour trouver un camping, car celui de Peniche est une grosse usine à campeurs….

Les 2 que nous avons trouvés étaient complets, Areia Branca et Santa Cruz, proches de Lourinha. Nous avons donc essayé le bivouac sans rien trouver, le sud devient de plus en plus fermé et nous sommes aussi dans la périphérie de Lisbonne (< 50 km). Direction les hauteurs vers  Villa verde dos Francos dans la Sierra de Montejunto ou nous avons repéré un camping rural. Quand nous sommes arrivés il n’y avait qu’un campeur et aucun accueil, juste une barrière ouverte. Les sanitaires spacieux mais mal entretenus. La nuit a été très venteuse et fraiche et nous avons bien cru que l’auvent qui n’était pas haubané allait s’envoler.   

Mercredi 1 er Août

Nous quittons le camping sans payer, nous n’avons vu personne…. Les douches étaient chaudes mais la nuit a été fraiche.

Nous partons vers Evora qui est une splendide ville fortifiée et qui contrairement à ce que le guide du Routard annonçait, ne regorgeait pas de touristes.

Sur le chemin nous avons déjeuné à Montemor O Novo à la terrasse d’un petit snack sympa. Deux poulets avec salades, frites et riz, deux grandes bières, deux pâtisseries et deux cafés pour 15 €uros seulement. Juste un bémol de ma faute, lorsque j’ai choisi les pâtisseries, j’ai vu deux petites tartelettes sympas et en fait c’était deux quiches au thon. Bon avec le café, comme nous le prenons sans sucre, ça passe bien quand même….

Visite d’Evora de ses petites rues toutes jolies avec arcades pour marcher à l’ombre, ses petites boutiques, un joli musée des arts et traditions dans lequel il y avait une expo temporaire sur le design et où j’ai eu le plaisir de voir une de mes montres LIP qui a été dessinée par Talon. 

De beaux monuments dont un temple romain du 2ème siècle dédié à Diane en excellent état car ses colonnes ont été enchâssées dans les murs d’une ancienne construction et mises à jour récemment.x

De nouveau la route vers le barrage de Odivelas où un camping qui paraissait bien sympa nous a refusé l’accès car en août ils n’acceptent pas les chiens. Nous sommes le 1er Août et c’est con ! Bon alors nous bivouaquons à quelques encablures du camping sur l’autre rive de la retenue et le cadre est superbe. Pourvu que le vent, thermique, se calme avec le coucher du soleil. Mais ce soir le auvent et solidement ancré.

A demain pour de nouvelles aventures….

 

 

Jeudi 2 Août

Départ après une nuit très venteuse qui nous a obligé à descendre en pleine nuit de la tente pour rouler le auvent  sous peine de le voir s’envoler ou nous de passer une nuit à l’entendre claquer. Super soleil au levé. Le GPS nous met au milieu du lac du barrage car le niveau est assez bas en ce moment Direction Sines où nous arrivons pour déjeuner le long de la plage, où des associations organisaient des points apéro repas. La nourriture était excellente, mais servie dans des assiettes et gobelets plastiques, avec un vent à décorner les bœufs, j’ai eu mon verre de blanc renversé deux fois …  

 

La ville est en plein travaux, comme beaucoup de villes dans le sud du pays, et naviguer au GPS est quelques fois hasardeux. Rues barrées, en sens interdit, déviations qui nous font emprunter des ruelles avec le 4x4 et ses 2m60 de hauteur….

Bon sinon, c’est une ville très sympa, qui n’a pas encore trop subi le tourisme étranger. D’ailleurs le guide du routard n’en parle même pas !!!

Ensuite direction la côte sur les indications d’une petite dame de l’organisation des repas des associations, vers Porto Covo, petit port touristique mais très joli. Nous y avons passé un bout de temps, moi sur internet qui ramait, Sylvie à lire l’Equipe pour les résultats des JO.

Nous avons rejoint un camping pas très loin d’une plage…. Dans lequel nous étions presque comme dans un bivouac tellement il y avait peu de monde !

Sortie à pied du camping pour rejoindre par la route la plage, chemin de piste, descente sur les rochers et hop, je glisse sur les gros blocs d’ardoise humide et me mets le poignet style burger Mc Do. Impressionnant sur le moment mais très bénin comme accident.

Rinçage à l’eau de mer du bobo, trempage des orteils et remontée pour un apéro bien mérité et brochettes de porc au barbecue.

Nuit tranquille, nous serons réveillés par le soleil.

Vendredi 3 Août

 Levés tard, nous prenons notre temps pour plier et pour ôter des poils de Fahan des dizaines de graines qui font Velcro. Hier soir déjà avant de la coucher nous en avions enlevé pendant 30 minutes. Une horreur !

Bon en route vers l’Algarve pour rejoindre le phare de Sagres. Petit café à Vila Nova de Mil Fontes, charmante ville de pécheurs, un peu touristique mais qui a su rester jolie.

Puis nous avons essayé de longer la côte, mais la route en est assez éloignée et nous avons un peu galéré pour trouver une plage pour casser la croute à 13h00. C’est du côté de Carrapateira que nous avons suivi une pancarte en bois indiquant une plage à laquelle il fallait descendre par un long escalier de bois.   

Pique-nique en haut du plateau, Trempage de papattes et départ vers une autre plage plus au Sud et plus grande.

 Et 4x4 pour rejoindre enfin Sagres, ses vents et son phare à la pointe Sao Vicente.

 

 

Après une petite glace mangée dans l’enceinte du phare, nous nous mettons en chasse d’un camping et en trouvons un le long de la route qui mène à Lagos. Une partie du camping est naturiste mais bien déserte, la partie que nous prenons n’est pas très remplie non plus, comme hier soir. C’est un camping en terrasses, vallonnée et avec beaucoup d’arbres ce qui coupe un peu du vent persistant et permet à Sylvie de roupiller dans le hamac pendant que je tape ces quelques lignes.

Bon je vous laisse, il faut que j’allume le barbecue pour griller du poisson.

 

 

Samedi 4 Août

La nuit dans le camping « germanique » Quinta dos Carriços a été bonne quoique un peu bruyante hier soir car nous étions assez proche d’une route passante.

Nous sommes allés prendre un café au bar du camping hier pour utiliser Internet et poster les jours précédents, mais il fallait demander le code à la réception et bien sûr, elle était fermée et au bar ils ne connaissaient pas le code, ni même la Jinja, célèbre liqueur de cerise portugaise !!! Ach ces allemands !!!

Après direction Faro pour visiter cette charmante bourgade. Belles rues anciennes, joli port, bons restaurants. Nous avons attendu devant l’église pour voir la mariée entrer car ici, tout le monde rentre, puis le prêtre ressort et vient chercher la future mariée sur le perron de l’église.   

 

 

Les avions passent très bas au-dessus de Faro car l’aéroport est très proche de la ville.

Nous avons aussi passé un bon moment à la terrasse du Mc Do pour utiliser internet.

Nous sommes aussi allés voir l’ile de Faro, coin hyper touristique, nous avons fait l’aller-retour sur cette langue  de sable bordée de plages et de petites maisons. Il faut une sacré dose d’abnégation pour patienter et trouver un stationnement, ce que font les portugais mais pas nous qui ne sommes guère intéressés par ces zones de crème solaire et de viandes grillées….

Ensuite nous avons repris la route en direction de Lisbonne car nous devons y être demain dans la journée.

C’est près de Cavalos que nous avons trouvé un joli bivouac près d’une retenue d’eau où nous nous sommes installés pour griller le poisson et passer une bonne nuit bercée par les coassements des grenouilles et crapauds. 

 

Dimanche 5 Août :

Ben la nuit a été sonore, pas due aux crapauds mais au vent violent qui a soufflé en rafales toute la nuit !

Bon levé et essai de pain grillé mais difficile à faire avec le vent qui refroidi le grille-pain plus vite que le gaz ne le chauffe. Après le petit déjeuner, pliage et rangement des affaires et lorsque nous étions sur le point de partir, un pick-up descend la piste  et va faire demi-tour plus loin pour venir prendre notre emplacement. Deux gars qui venaient pécher dans la retenue d’eau.

En route pour Lisboa. Nous avons été doublés par une 4L cabrio avec la musique à fond lorsque nous faisions le plein d’eau à une fontaine et l’avons retrouvée quelques km plus loin arrêtée devant un café. J’en ai profité pour la prendre en photo. Après nous avons continué avec passage par un bout d’autoroute que nous avons quittée pour rejoindre Troia par la route qui longe la lagune. Via Alcacer do Sol. Après Montalvo nous nous sommes mis en recherche du coin sympa pour le casse dalle de midi. Nous l’avons trouvé au milieu des rizières. Il y avait de belles libellules rouges. Nous en avons profité pour remonter une piste par laquelle revenaient de nombreuses voitures et avons découvert un petit havre de pécheurs, sauvage et naturel. Des cigognes squattent les rizières.      

Ensuite reprise de la petite route pour rejoindre Troia, ville type marina béton et immeubles, moche de moche ( de notre point de vue), tennis et golf, bateaux à gros moteurs etc… et Coccinelle du film un Amour de Coccinelle.

Après notre petit café sur la marina, et oui nous y étions alors pourquoi ne pas en profiter !  Nous sommes allés prendre le ferry pour Setubal. Petite promenade en bateau de 20 minutes qui nous évite 100 km de routes. Pour 16€ c’est le prix du Gasoil que nous aurions consommé et c’était bien plus beau et reposant. … C’est nous les gars de la marine, Quand on est dans les cols bleus,  etc….  Mais le bateau était vert !   Même le GPS avait la route maritime de tracée. On voit la voiture « canard » entre les jetées du port !!!

A Setubal nous nous posons dans le camping le plus proche, qui contient plus de caravanes à temps fixe avec terrasses, lumières et balancelles que de tentes. Mais bon on a une place pas trop moche et les sanitaires sont propres. 

Espérons que la nuit sera bonne.

Lundi 6 Août :

Bon hier soir le camping était un peu bruyant, surtout quand un des campeurs a voulu garer sa petite C1 diesel juste à côté de sa petite tente, j’avais envie de descendre l’aider à garer sa trottinette pour que cessent ses manœuvres et vroumvroums.

Il a quand même réussi à la mettre en travers devant sa tente et couper son moteur. Enfin dodo. Et bien non ! Alors qu’il y avait plein de places disponibles dans le camping, un couple espagnol a choisi la petite place entre nous et la C1 pour s’installer avec son VW transformable et lui aussi Diesel. C’est pas pour dire, mais y a encore des diesels qui cognent…. Sur la tête aussi !

C’est pour ça qu’on aime bien les bivouacs. Seuls ou en groupe, tous garés en même temps et ensuite seuls les bruits de la nature : avions, chiens qui hurlent, trains qui passent etc….

Bon après nous sommes arrivés à Lisboa,   direction IKEA pour trouver un cadeau pour mon petit fils qui aura 1 an demain. Nous  pensions à une draisienne en bois mais IKEA n’en fait plus depuis 2 ans !!! Nous avons trouvé d’autres trucs sympas.

Petite balade dans les vieux quartiers de Lisboa à la recherche d’un fabricant d’Azulejos du Guide du Routard. Quartier d’Alfama. Nous sommes montés avec le 4x4 dans des petites rues étroites et pentues. Comme  il était tard, et que le magasin était fermé nous avons trouvé un petit resto à touristes. Ensuite retour au magasin, toujours fermé. On n’a pas de bol avec les adresses du guide cette année !! Nous sommes retournés au Massif et rebelote pour les rues étroites, avec sens unique pour les voitures et tram ligne 28 qui monte en sens inverse.

Le GPS connait bien toutes les rues mais pas la différence entre celles qui sont larges et normales et celles  qui sont étroites, pentues et avec linge au balcon…. Ça vaut une bonne séance de trial.

Ensuite  nous avons retrouvé la famille et les aventures  reprendront après cet intermède.

Mardi 7 Août :

Anniversaire de mon petit-fils.   

Mercredi 8 Août :

Départ de Lisboa pour rejoindre Guarda où nous allons y passer la nuit. Lors de la sortie de la ville pour éviter de payer le passage sur le pont et de se taper les embouteillages, nous faisons un grand tour par les voies rapides.  Notre thermomètre se met à buzzer à tout va, on croirait une conversation en Morse, Vous savez TI TI TA TA… Nous nous arrêtons pour le débrancher et retrouver un peu de calme. C’est en faisant le tour du 4x4 après l’avoir redémarré que je vois que les lampes de jour clignotent elles aussi comme un sapin de Noël. Merde un problème électrique. Je coupe le contact et redémarre et tout revient dans l’ordre. On verra ça ce soir. L’autoroute est belle mais c’est l’autoroute…. Nous partons la sortie fléchée España car notre GPS nous dit d’aller tout droit. Comme je sais que souvent ça parait éloigné de la route dite normale mais que ce GPS a plus d’un tour dans son sac, aller on continue encore une vingtaine de km. Mais là, gros doute sur le GPS. Arrêt vérification des données, le Guarda que nous avions saisi n’est pas le bon mais un tout petit patelin  près de Amarante au NE de Porto. Nous rectifions les données et faisons demi-tour au péage le plus proche. ET hop, c’est reparti dans le bons sens avec un rab de 52 km au total.

Nous arrivons vers 16h00 et trouvons une place dans la vieille ville et allons visiter la Cathédrale en plein lessivage. Un tour chez le marchand de souvenir artisanaux en face le portail ouest, très bien. Ensuite redescente ou remontée vers le 4x4 pour y déposer  les emplettes. Comme il y avait un centre commercial juste en face du parking où nous étions, un petit tour pour acheter des babioles et Ouah ! À l’intérieur c’est immense, sur 4 niveaux sans compter les parkings, déco moderne, cinémas, restaurants etc…

Sylvie fait un tour pendant que je fais le mien, on n’a pas les mêmes centres d’intérêts…. Et il faut optimiser le temps car Fahan est dans le Massif au chaud dehors.

Je reviens bredouille et Sylvie avec quelques fringues.

Nous décidons d’aller trouver un bivouac le long de la retenue d’eau toute proche. Routes, pistes et petit village perdu avec ses ruelles pavées et pas faites pour un gros 4x4. Ça passe quand même. A  la sortie du village, une piste part à droite, l’autre à gauche. Nous prenons celle de droite qui est un cul de sac. Vitesses courtes et marche arrière pour remonter en regardant bien dans les rétros, le bord de droite dans le rétro droit, le bord de gauche dans le rétro gauche lorsque BANG ! La roue de secours percute violemment un muret en rochers qui formait la patte d’oie. Bon, marche avant, manœuvre et on repart pour enfin trouver un joli coin au milieu des pins. Constatations des dégâts, la porte arrière et enfoncée. Ca devrait être réparable demain en tirant dessus avec une sangle accroché à un gros arbre.

Recherche de la panne électrique, ce n’est que le fil qui alimente la temporisation d’alimentation de la batterie auxiliaire qui est en train de céder.

Petit tour d’horizon sous la caisse car j’ai aussi entendu un bruit métallique de mauvais augure et oui, axe de jumelles de suspension arrière gauche cassé. C’est « normal » nous approchons de Salamanque où l’an passé  nous avions fait la même découverte. Il y a des endroits comme ça où la chance n’est pas au rendez-vous !!!

Bon on dine et on va au dodo, assez d’émotions pour aujourd’hui.

Jeudi 9 Août :

Levé de bonne heure et de bonne humeur malgré les aboiements des chiens de la vallée… C’est dingue ce que les chiens se racontent la nuit, et ouah ouah par ci, et wou wou par là….Et en plus le carillon, très joli et long, qui sonne toutes les demi heures…

Place aux outils ce matin, et après j’offre le petit déjeuner si tout est OK.

D’abord le plus facile, la réparation électrique. Ça commence mal, je n’ai plus de cosse mâle dans ma boite de premiers secours. Je coupe le lien pour redonner du mou au fil, le dénude et le remets en place. Voilà un problème de résolu.

Ensuite, plus sérieux, remettre en place la demi jumelle en maintenant le boulon cassé dans son logement avec une sangle. Après une heure de boulot c’est fait et ça devrait tenir, au moins jusqu’à Salamanca, au plus jusqu’à la maison. Quitte à changer la sangle de temps en temps si elle s’use.

Dernier boulot après avoir replié le campement, redresser la porte arrière en passant une sangle dans la roue de secours et en l’accrochant à un gros pin. Sylvie au volant en 1ère courte, et moi derrière qui dit : « avance encore un peu », « stop », « recule ». Je change la sangle de position et on recommence, et encore une fois et le résultat est pas mal. La porte ferme et s’ouvre, et la roue n’écrase plus ses silents blocs.

Bon il est temps de se laver les mains et d’aller dans un bistrot prendre le petit déjeuner il est déjà 10h30 et je n’ai ps vu la matinée passer.

Direction Salamanque et recherche de l’adresse du garage IVECO dans les pages jaunes espagnoles, (c’est bien pratique le téléphone portable avec internet !). Nous arrivons vers 13h30 et le garage ne rouvre qu’à 15h30 après le siesta… Nous en profitons pour aller déjeuner dans le vieux Salamanca et visiter un peu la ville avec la plaça Mayor qui est magnifique. Ensuite retour vers IVECO à qui j’explique ce qui m’arrive et leur rappelle que je suis venu il y a exactement un an pour le même problème mais de l’autre côté.

Ils vont faire leur maximum pour réparer aujourd’hui et nous proposent d’attendre dans la salle d’attente climatisée et équipée d’une télé ce qui nous a permis de suivre les athlètes espagnoles et les demi-finales féminines de plongeon.

Vers 18h00 le Massif était réparé pour 57€55cts seulement.

« Rapido y un poco de euros » me dit le chef d’atelier en me rendant les clés du 4x4.

Après nous reprenons le chemin du retour et nous trouvons un joli  bivouac au bord d’une grande rivière vers Valoria la buene. Nous dinons au bord de l’eau d’un ragout de poulpe au pommes de terre acheté tout près au rayon traiteur de Carrefour de Valladolid . 

Je rédige un peu de mon blabla pour le blog mais je dois arrêter car les moucherons attirés par la lampe posée sur la table m’envahissent l’écran et les yeux et oreilles. Ce n’est vraiment plus confortable. Une bonne nuit au frais va nous faire du bien car la température est montée sérieusement ces derniers jours.

Vendredi 10 Août :

La nuit a été bien fraiche et agréable, nous nous levons à 8h45. Un animal a dû sortir de l’eau tôt ce matin et poser son museau sur la table du camping gaz, car nous la retrouvons toute mouillée et avec de grandes traces d’humidité entre elle et la rivière….

Petit déjeuner bucolique, douche fraiche. Et oui la douche solaire marche bien le soir, mais moins bien après une nuit fraiche….

Et ensuite direction Francia où nous devons rencontrer des copains vers Agen samedi.

La route et l’autoroute ferons l’essentiel de notre journée avec un camping *** Le Pin à St  Justin 40240. Je vous mets les coordonnées GPS car elles figurent sur la doc d’accueil : 44.00166 N et O.23502 W.

Nous nous sommes aussi arrêtés à Urt pour nous désaltérer à l’ombre d’une pergola faite de bois vivant et de métal savamment mélangés. C’est à voir ! 

CE soir nous allons charger le blog car il y a réseau WIFI disponible.

 

 

Samedi 11 Août

Rangement tranquille du campement. Nous n’avons même pas fait de photo. Camping ordinaire mais sympa. Hier soir nous sommes allés au bar prendre une bière pour mettre à jour le blog et un café après diner pour suivre les résultats des JO sur le PC. Ça ramait un chouia pour suivre en direct les épreuves. Est-ce le manque de mémoire vive du PC ou le fait que nous étions nombreux sur le réseau  à regarder la même chose sur les PC au bar.

Bon, sinon nous ne sommes pas allés à Agen car nos copains avaient prévu un pique-nique au Teich sur le bassin d’Arcachon. Donc route vers Arcachon avec petite galère quand le GPS  nous a amené sur la N10, le premier km à 110 puis bouchon. Nous en sommes sortis et avons pris les départementales et malgré tout ce satané GPS nous a ramené encore une fois vers la N10. On peut facilement lui interdire les routes à péage, les autoroutes, mais les routes à bouchons, ça ce n’est pas possible.

Bon nous sommes arrivés vers 13h00, c’était toujours une heure correcte pour un pique-nique. Le ciel était pour la première fois des vacances couvert, et il y a même eu quelques gouttelettes.

Après le casse-croute, nous sommes allés prendre un café et discuter tranquillement à la terrasse du bistrot qui fait l’entrée du parc ornithologique jusqu’en milieu d’après-midi.

Comme nous étions un samedi Rouge selon Bison Futé, nous avons oublié de passer par Bordeaux et avons obliqué vers Saint Emilion où nous avons trouvé un camping à 3 km dans les vignes.

Demain matin petit déjeuner avec croissants et verre de rouge !!!

 

Dimanche 12 Août :

Ben non, nous n’avons pas pris le verre de rouge avec les croissants, mais avec de la confiture. Ensuite, douche chaude et pliage du dernier campement du voyage pour prendre la direction de Périgueux où nous arrivons vers midi. Là nous avons remplacé le café par le verre de Bergerac rouge.  Nous sommes allés au marché dans le centre-ville qui est très joli, avec ses maisons anciennes. Nous avons acheté ½ poulet rôti et ses petites patates pour un pique-nique sur un GR quelques km plus loin sur la route de Limoges.

Après cette petite pause, direction Limoges, puis autoroute jusqu’à une trentaine de km de la maison que nous avons rejoint vers 18h30

 

FIN DU VOYAGE.

 



08/07/2012
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