Les voyages de ZITA

11 juin 2023,

 

Départ en milieu de matinée de la maison, direction Orléans,  GPS calé sur sans péage,  la tablette ayant un problème de mise à jour,  nous utilisons le GPS.

 

Premier but de la matinée,  trouver notre café du matin, ce que trouverons à Chevilly. Nous descendons à Briare, près du pont canal, pour dejeuner au bord du canal longeant la Loire.

 

Lorsque Sylvie fait la vaisselle,  elle trouve leau chaude un peu jaunâtre.  La vaisselle terminée ses doigts sont noirs de calamine! Je n'ai pas suffisamment rincé le chauffeceau lorsque je l'ai détartré il y a plus d'un mois déjà. Ensuite c'est la route vers le Morvan que nous atteignons sous la pluie. Ici, au contraire de la Beauce, tout est bien vert. Il pleut souvent. Quelques ratés dans le suivi de la route indiquée par Gramin, nous font passer dans la campagne sur des routes où l’herbe pousse entre les roues...

 

Nous arrivons enfin vers 19h00 dans le Jura à Poligny où nous trouvons un camping sympa pour nous installer et rincer abondamment notre chauffe eau jusqu'à ce que l'eau coule claire.

 

Nous nous installons et préparons le dîner. 

Une ondée nous fait rapatrier sous le auvent. Il est tard, le soleil vient de se coucher. Le temps de ranger, de dépanner la tablette et de rédiger ce blog avant de duré bonne nuit et à demain.

 

 

12 juin 2023 Poligny => Verbania

 

Ce matin réveil avec le soleil, petite douche et nous quittons le camping vers 8h30 pour rejoindre Les Rousses où nous allons poster un truc urgent que nous avions oublié. Ensuite café au soleil

 

et nous prenons la route vers la Suisse en évitant les routes à péage.  Ce qui nous fait emprunter des toutes petites routes bordées de villages avec des limitations à 30 et 50 km/h.  Les kilomètres défilent lentement, nous sommes l'escargot avec sa maison sur le dos.

 

Nous nous arrêtons après Lausanne picniquer près d'une petite Marina sur le lac Léman. 

 

Depuis que nous le suivons, aucun accès n'est possible, soit la route en est séparée par la ligne ferroviaire,  soit ce sont des propriétés ou des immeubles. Bref c'est moche !

 

Nous déjeunons garés sur un parking interdit,  mais comme nous sommes seuls, pas de problème. 

Nous repartons et remontons une très longue vallée industrielle et viticole où le moindre espace voit des vignes, entre la route et le rail sur une vingtaine de mètres de large...et en terrasses à murets. 

 

Nous bifurquons à Martigny pour passer par Sion et rejoindre le col du Simplon à 2059 m d’altitude. Ce n'est qu'à partir du Simplon que les paysages deviennent plus beaux à regarder

 

 

Malgré ça nous nous arrêtons pour souffler et déguster une excellente glace à  Brigue

 

Nous rejoignons Verbania au bord du lac Majeur vers 19h15 après une longue journée de conduite sur des routes étroites et peu agréables.

 

Puis nous grimpons jusqu'au bivouac par une route très étroite avec une vingtaine d'épingle à cheveux qui à chacune m’oblige à reculer pour la passer tellement elles sont serrées. 

 

Après un peu de recherches noustrouvons le bivouac qui surplombe la ville. Dîner sur un immense table de picnique en granit et dodo bien mérité. 

 

 

Le 13 juin 2023, Verbania => Cannobio

 

Hier soir quand nous allions nous coucher, trois jeunes gars sont arrivés en voiture et se sont installés pour discuter. Heureusement, ils ont été très discrets et sont partis au bout d'une trentaine de minutes.  Dans la nuit

vers 2h00, une voiture est arrivée et un couple est sorti en discutant et s’est éloigné dans le bois, discrètement aussi puis sont répartis. Et enfin l’orage est arrivé avec un déluge d'eau jusqu'à ce qu'on se lève vers 7h30.

 

Nous avons pris la douche les pieds dans la ”rivière” et j'ai préparé le petit déjeuner les pieds dans l'eau aussi!

Ça s'est calmé lorsque nous sommes partis.

 

Nous avons redescendu la petite route avec sa vingtaine d'épingles à prendre en faisant une marche arrière pour braquer suffisamment. Arrivés en centre ville,  un café expresso avalé nous avons cherché l'office de tourisme qui a déménagé dans le nouveau théâtre. 

D'ici nous voyons le mont sur lequel nous avons bivouaqué. C'est dans la zone sombre au dessus du nuage le plus haut sur le mont.

 

Comme ici tous les gens se déplacent avec un parapluie,  nous avons craqué pour un modèle asymétrique, plus court devant que derrière, résistant au vent et pliant qui restera dans le 4x4

Nous avons visité la vieille ville sous le parapluie puis sommes allés au théâtre qui ressemble à 4 gros galets posés sur le port.

 

Pas de visite de ce monument,  et  juste un musée de peinture à voir. 

Nous décidons de rejoindre Cannobio pour déjeuner,  c'est à une trentaine de km vers le Nord. Et c'est le ”St Tropez ” local.

Le temps se met au (plus) beau et laissons le parapluie à bord. 

Balade le long du lac pour gagner le restaurant.  

 

 

Après le repas, nous visitons le centre historique puis faisons quelques courses nous allons voir un joli petit coin à 4 km de là,  l’Orratori de Sant’Anna où une petite église est construite au bord d'une gorge d’un torrent qui se transforme en plage de baignade. C'est très joli.

 

Nous revenons à pieds vers le 4x4 en longeant la rivière. 

 

Nous allons au camping pour ce soir car il y a très peu de possibilités de bivouac par ici et nous sommes près de la frontière avec la Suisse.

 

Nous ouvrons tout pour enlever l’humidité dans le 4x4 et allons profiter du soleil en lisant sur un ponton à la plage du camping.

 

 Le 14 juin, Cannobio => Verbania 

 

Retour ce matin à Verbania après un petit saut au bord du lac à la plage du camping.

 

 

Nous allons à l'embarcadère pour prendre un bateau pour aller visiter l'île Madré et l'île Bella.

 

Nous trouvons un stationnement gratuit à 300 m de l'embarcadère,  merci le guide du routard!

En 5 minutes nous rejoignons l'île Madré.  On y va pour visiter son magnifique jardin et un peu son palais qui appartenait à la famille Borromée qui a donné son nom à trois îles du lac Majeur.

Nous achetons un billet pour visiter les deux îles et les deux palais.

Le jardin de la première est magnifique avec des plantes exotiques à foison dans le style jardin anglais.

 

Le palais est joli, avec ses théâtres de marionnettes, mais sans plus.

 

Ensuite nous reprenons un bateau pour rejoindre Isola Bella.

 

Comme nous arrivons à midi, nous commençons par nous restaurer puis nous entrons visiter le palais qui est immense. Certains salons font la taille de notre maison !!

 

 

La partie supérieure est très belle dans sa démesure,  la partie inférieure est traitée dans le style rocaille avec profusion de roches et galets couvrants sols murs et plafonds. C'est très spécial....

 

Les jardins immenses et dans un style plus français reprennent les fausses grottes. 

 

La vue est belle.

Nous reprenons le bateau pour rejoindre Verbania et le 4x4 pour aller jusqu'au lac d’Orta. J'ai repéré un spot de bivouac, mais nous ne trouvons qu'un parking à camping-cars moche. Nous allons au camping le plus proche conseillé par nos deux guides. Il est bien mais proche de la ligne de trains.  Je mettrai mes bouchons d'oreille cette nuit.

Avant de dîner et après le départ des touristes  nous sommes allés visiter la vieille ville de San Giulio qui est piétonne.  

 

Nous avons eu un grand ciel bleu. En rentrant au camping nous avons repéré une cale de mise à l'eau pour notre canoë.  Si demain il fait beau...

 

 

Le 15 juin, Orta de San Giulio.

Ce matin, juste après le petit déjeuner,  nous descendons vers la cale de mise à l'eau du canoë, Sylvie prépare l'embarcation pendant que je vais chercher une place pour garer le 4x4. Je me pose sur un parking payant, je saisi ma plaque d'immatriculation et insére ma CB. L’horodateur me compte une heure pour 2€. C'est le maximum autorisé.
Je pars donc vers le parking camping cars et bus. La barrière refuse de se lever car la caméra n'arrive pas à lire ma plaque d'immatriculation. J'appelle avec le bouton de la borne et l'opérateur m'ouvre la barrière,  mais la borne ne me donne pas de ticket.....
Je redescends à la cale, Sylvie a eu le temps de gonfler le canoë et nous sommes prêts à embarquer pour suivre la côte à la recherche d'un café.
Nous le trouvons sur la place du village en amarrant le canoë sur une cale près des embarcadères des vedettes qui desservent l'île de San Giulio.

 

Nous profitons du café à la terrasse d’une ”superette” pour acheter un picnique.
Au moment de reprendre notre embarcation,  une vedette accoste et crée une série de vaguelettes qui remplissent notre canoë d’un bon seau d’eau.
Nous partons faire le tour de l'île de San Giulio en gérant les vagues de sillage des nombreuses vedettes. 

Nous trouvons une petite cale qui nous permet de remonter le canoë à l'abri des vagues et visitons l'île.

 

Ensuite nous finissons le tour et continuons le long de la côte pour nous poser sous deux immenses tilleuls qui forment une tonnelle au dessus de l'eau.

L’ odeur omniprésente en Lombardie est le tilleul et le jasmin en fleurs.

Picnique au soleil puis à l'ombre car ça cogne!
Retour vers notre point de départ avec une petite brise de face qui nous fatigue un peu plus qu'à l'aller.
Sur la cale début de séchage du canoë pendant que je vais récupérer le 4x4.
Le forfait parking est de 20€ par jour.
Je paye et franchis la barrière de sortie et découvre une dizaine de places gratuites à côté !
Chère la sortie...
Nous rentrons au camping puis nous repartons à pied sur le mont sacré d’Orta qui est ”garni” de vingt chapelles décrivant la vie de St François d’Assise.

Ça nous fait une jolie balade pour l'après-midi.

Ce soir vu la fatigue, pas de resto, mais repas de pâtes à la maison à roulettes.

Le 16 juin Orta => Lac Delio

Nous partons tranquillement,  mais de bonne heure en direction de Lugano, au nord de Varèse.
Le temps que je prépare le départ, Sylvie descend à pied à la cale pour se baigner dans le lac. C'était tranquille et joli avec une eau à 23 degrés.
Nous cherchons un spot de bivouac avec fraîcheur et tranquillité ce qui nous a un peu manqué au camping.
Nous faisons un courte halte à l'office de tourisme de Varèse où  Sylvie récupère plein d'informations pour organiser nos deux jours suivants.
Nous apprenons qu'il vaut mieux quitter la ville tôt car il y a un concours d'aviron et la gay pride qui attirent beaucoup de monde en ville.
Nous allons vers Maccagno au bord du lac Majeur ou nous regardons un gars se dépêcher de mettre son dériveur à l’eau tout en s'habillant  et en gréant son bateau.

Pendant qu'il s'éloigne sur le lac, un vieux monsieur vient nous expliquer qu'il y a une régate internationale et que le gars est en retard.
Il nous dit aussi que le bateau est un Classe A, sur foils et très pointu à manœuvrer. Il peut atteindre 30 nœuds.
Après nous allons prendre un café près de la plage puis grimpons dans la montagne rejoindre notre bivouac avec vue sur le lac Majeur.  Altitude à 980m.

 

Le 17 juin, lac Delio ==> Rescia

Ce matin nous allons faire une randonnée en forêt pour descendre déjeuner au bord du lac Majeur proche de la frontière suisse à Zenna.
Nous partons vers 8h30.
Nous longeons le lac Delio, passons au pied de son barrage, et longeons un canal d'amenée d'eau durant plusieurs km. Le parcours étant agrémenté de petites cascades ou de torrents qui alimentent le canal, tout ça dans une belle forêt de feuillus.
Cela ressemble aux canaux d'irrigation de Madère.

 

Puis nous atteignons un hameau et commençons là une très longue descente ininterrompue jusqu'à Zenna.

 

C'est une piste en cailloux et pierres qui sert à venir jusqu'au hameau en 4x4. Il n'y a aucun plat de toute la descente. Sylvie a mal aux orteils et ça tire dans les cuisses pour nous deux.
Nous arrivons à Zenna vers 11h30 et attendons sur la plage midi, l'ouverture du restaurant.

Pas de choix, c'est le seul à la ronde. Il s'avère que nous sommes bien tombé.  C'est très bon et la terrasse sur pilotis nous offre un belle vue sur le lac.

 

13h30, les jambes sont reposées, il est temps de remonter vers le 4x4 qui nous attend au parking du la Delio à plus de 600 m plus haut.
Nous choisissons un parcours un peu plus long mais avec moins de déclivité.  Nous atteignons Zita à 16h45. On en a plein les jambes.

Petite pause et nous partons vers le lac de Lugano. Pour cela il faut traverser la ville de Lugano et longer le lac, presque 2h30 pour 90 km.
C'est très lent.
Nous atteignons le camping et à l'entrée,  le patron et la patronne se chamaillent pour savoir s'ils peuvent, ou non nous accueillir. La mamma a le dernier mot et nous installe sur le parking de sa maison juste au bord du lac.

C'est spécial mais nous sommes bien.
Une poule vient nous voir.

Dîner et coucher car la journée a été longue.

Le 18 juin, Rescia => Bergame => Pilzone.

Nous quittons le camping avec en cadeau un petit pot de miel de châtaigne offert par la patronne.
Direction Bergame, car nous évitons les lacs le week-end qui sont saturés de touristes, pour la plupart italiens.
Nous trouvons un parking derrière la gare et nous rejoignons la vieille ville par une grande avenue.

 

Comme les cuisses sont encore douloureuses,  nous prenons le funiculaire pour monter visiter les vieux quartiers et les remparts.

Nous déjeunons la spécialité locale, les Casoncelli qui sont des raviolis farcis à la viande cuit avec du lard et des feuilles de sauge. Accompagné d'un verre de vin rouge local, ça passe très bien.
En sortant nous prenons notre dessert dans une pâtisserie,  c'est la seconde spécialité, un petit gâteau à la polenta, pâte d'amande,  chocolat et abricot. C'est très,  trop sucré.  Nous achetons un grande bouteille d'eau pour faire passer.

 

Visite de la vieille ville et nous redescendons dans la ville moderne en suivant les remparts puis une ruelle et enfin une rue commerçante. Ce doit un un chemin à faire car nous croisons le petit train local de touristes.
Nous retrouvons Zita et gagnons le lac d’Iséo et un camping sur une péninsule.  C'est calme et très beau. Demain nous resterons là et mettrons le canoë à l'eau pour aller voir l’île Montisola toute proche.

 

 

 

 

 

 

 

Le 19 juin, Pilzone.

 

Comme prévu hier, nous restons au camping aujourd'hui.  Ce matin nous préparons le canoë pour aller faire un tour sur le lac. Quelques petits problèmes de boudins gonflables mal positionnés nous retardent un peu et c'est vers 9h30 que nous partons enfin.

Il fait déjà très chaud et humide à tel point que les lunettes de soleil de Sylvie s’embuent.

 

Juste avant de partir, un voisin de camping nous dit que l'île en face vaut le coup d'être visitée.  Une fois en ”lac”, nous tirons vers l'île Monte Isola. C'est à environ 4 km et avec un peu de courant contraire . Nous y arrivons quand même  et montons le canoë sur le quai. Ensuite petit café sur le port à l'ombre à regarder les scooters passer.

 

Nous faisons un tour dans le village et Sylvie craque pour un petit sac à main local en filet et tissu.

 

Retour au canoë et regardant les affiches sur lesquelles on apprend que la spécialité de l'île est le saucisson sec. On découvre aussi qu'en 2016, l'artiste Cristo à créé des passerelles éphémères entre le continent et l'île.  Un très gros chantier pour 2 semaines de vie.

Retour dans le sens du courant en ”surfant” sur la vague.

 

Retour au camping pour un repos mérité,  il fait 35 degrés. 

En milieu d'après-midi,  nous partons à pied pour faire quelques courses au village, à 2,7 km.

Nous nous regalons d'une bonne glace et passons au supermarché. 

 

 

Retour au camping pour aller nous baigner dans le lac, histoire de se rafraîchir. 

Nous rangeons le 4x4 car demain matin nous devons partir à 7h00 au plus tard car la route va être bloquée pour travaux à partir de 7h30 et pour toute la journée. 

 

Le 20 juin, Pilzone => Monte Stino,

Ce matin réveil de bonne heure, à 6h20, pour décamper avant 7h00 afin de pouvoir sortir de camping car la route doit être fermée toute la journée pour travaux.
10 minutes plus tard nous nous arrêtons devant une cafétéria pour prendre notre petit déjeuner au soleil avec les ouvriers d'un chantier d'à côté.
Puis nous rejoignons Cislano voir les érosions qui forment des cheminées de fées. Nous nous engageons dans un sentier qui fait le tour du site, en descendant à travers bois.

 

Le sol est assez glissant car il est formé de petits galets agglomérés par l'argile. C'est une Cappadoce en miniature.

Retour au parking avec pause café à la boutique du site et ensuite nous reprenons la route.
Comme il fait trop chaud, nous tirons vers la montagne pour se reposer au frais à Capovalle.
En chemin on trouve un resto après quelques déconvenues car le mardi, beaucoup sont fermés.  C'est un hôtel restaurant sur le lac d’Idro. Très beau site, nourriture moyenne et service débordé par la présence d'une trentaine d'ados qui déjeunent ici.

Nous essayons d'atteindre un bivouac trouvé sur mon appli. Sans succès car la route est barrée pour travaux, et forme une impasse, donc impossible de rejoindre par un autre côté.
Je propose de rejoindre le sommet du mont Stino où il y a un refuge.
En arrivant sur le parking, on installe les hamacs et on fait une petite sieste.

Comme le refuge ferme à 18 heures, je vais demander si on peut rester ici. Pas de problème,  on peut se mettre où on veut. Sylvie trouve un coin d'herbe et de fleurs en contrebas du refuge et nous nous installons là pour passer une bonne nuit au frais et au calme à 1400 m d’altitude.

 

Le 21 juin, Monte Stino => Temù.
Après une bonne nuit fraîche, et un petit déjeuner ala terrasse du refuge où la dame qui passait le débrouissailleur, s’arrête et vient discuter avec nous en prenant son café. 

 

Elle nous indique des coins à visiter sur le lac de Côme et parle avec Sylvie des fleurs très particulières du Monte Stino, qui ne croissent qu’ici. Des iris, des orchidées....et qui ont été le thème d'un reportage télévisé de la RAI.

Nous redescendons vers le lac de Garde par une route sinueuse et à l'ombre.  Nous allons vers Limone Del Garda, petite citée touristique et dédiée aux citrons.
Grosse déception,  c'est ville bétonnée pour touristes d’hôtel.
Il n'y a pas de centre ville. Nous entrons dans un supermarché pour quelques courses et ressortons les mains vides car il y a surtout des alcools,  des chaussure et des fringues. C'est vrai que les touristes d'ici mangent dans les nombreux restos.

 

On repart vers le nord du lac et seconde grosse déception,  la route passe par des tunnels et galeries en continu, bien qu'on soit au bord du lac, on ne voit rien.

 

Donc au bout, on décide de tirer plein nord et de ne pas aller sur l'autre rive. Déjà il fait chaud et humide et la visibilité est réduite par ce temps blanc alors que nous voulions prendre un téléphérique pour avoir une belle vue sur le lac!
On roule en direction du col du Stelvio et on s'arrête dans un rare camping calme et vert à Temù. On est dans la parc des Dolomites de Brenta.

 

Le 22 juin, Temu’ => Mareno

Nous quittons le camping par une petite route sinueuse et transversale pour rejoindre la route qui monte au col du Stelvio.
Pas de café sur cette route, nous patienterons jusqu'à 11h30 pour en prendre un à Bormio, ville de sports d'hiver réputée et mignonne.

Je craque un peu en avance pour un joli T-shirt Stelvio, avant d'avoir franchi le col.
Nous repartons à l'ascension du col en anticipant les motos et voitures de sport déboulant n'importe comment à chaque épingle,  et il y en a beaucoup. Attention aussi aux cyclistes qui font la montée en zigzagant et à ceux qui descendent à fond.

Reste en dernier les minibus d’accompagnateurs des cyclistes qui se croient sur le Giro et que la route est à sens unique !
Le long de la montée nous croisons des photographes qui immortalisent les grimpeurs.  Nous sommes pris en photo aussi, mais n'allons pas l'acheter sur leur site.
Arrivés au sommet, à 2758 m, nous nous faufilons entre les vélos,  les motos, les voitures et les piétons pour trouver où nous garer.

 

Deux photos et nous repartons pour quelques dizaines de mètre nous installer sur un parking, face à l'autre versant. Nous déployons table et chaises et déjeunons au soleil, près d'un tas de neige.

 

Nous redescendons vers Mareno, ancienne capitale du Tyrol et traversons une vallée de vergers. Il y a des pommiers partout.

 

En bas il fait très chaud et lourd. Nous allons dans le centre ville prendre une glace. La ville est très chic et allemande. La langue principale dans la région est l'allemand.  Ce n'est pas vraiment l'Italie ici.
Nous recherchons un camping, il y en a un proche du centre, à 80€ la place ! Je leur explique que ce n'est pas mon style et que je préfère les bivouacs.... La réceptionniste me conseille un camping à 5 km de là.  Il est très bien et 2 fois moins cher.
Il est assez proche de la ville mais les bus s'arrêtent à 19h30. Donc pas moyen de descendre ce soir visiter la vieille ville.

Le 23 juin, Mareno => Al Plan

Ce matin nous allons visiter le jardin de Trauttmansdorff, la résidence secondaire de Sissi dans le Tyrol. Le jardin est immense et magnifique avec des plantes du monde entier mais aussi avec un secteur purement tyrolien.  Le château à été transformé en hôtel et musée du tourisme. C'était bien.

Nous déjeunons sur place et déguste un plat de spaghettis avec un joli petit piment taillé en forme de fleur qui domine les pâtes.  Aïe aïe... il est vraiment très fort, je pleure et change de couleur... je ne trouve aucune saveur à la première moitié du plat...
Nous repartons en direction des Dolomites vers un village réputé comme étant l'image du sud Tyrol. Santa Maddelenna, une petite église au milieu d'un pré au pied des Dolomites, parking payant, et japonais dans les rues qui prennent le 4x4 en photo.

Interdiction de bivouaquer. On change nos plans et partons vers le col d’Erbe, point de départ de randonnée. Bivouac impossible là haut, Sylvie va se renseigner à l'unique hôtel,  168€ la nuit. Nous repartons pour une vingtaine de km trouver un camping au pied de la chaîne de montagne.

Nous allons acheter une carte des randonnées pour remonter demain au col.
Ce soir barbecue et polenta.

 

 Le 24 juin, Al Plan => Laives, au sud de Bolzano.

Ce matin nous quittons la camping où nous sommes les deuxièmes français depuis le 1er mai ! Tout est allemand ici. Cette nuit nous avons mis le duvet sur le lit pour la première fois car il fausait 8 degres ce matin...
Nous remontons au col d’Erbe pour aller faire notre promenade de 13 km à plus de 2000 m d'altitude.  Nous devons faire le tour du mont Pütia qui culmine à  2700 m.

Comme nous sommes samedi, une très grand quantité d'allemands et d'italiens sont déjà sur les chemins lorsque nous arrivons vers 9h20. Le temps de se garer aux ordres du placier, de lui laisser 5 € pour le journée et de nous préparer, nous partons à 9h40.
Chouette, au bout de 20 minutes il y a un chalet bar resto  qui nous permet de prendre un café 

 

et en marche pour la grimpette de plus de 300 m. Ça commence par un chemin large et carrossable pour finir en torrent asséché  jusqu'au col.

C'est super beau, mais il faut ralentir le rythme de montée car à plus de 2000, on s'essouffle quand même plus vite.

Arrivés en haut, le paysage change complètement,  d'un versant caillouteux et sec on passe à de vertes prairies fleuries, des petits chalets,  un sentier qui serpente au milieu.

 

Nous faisons une petite pause pour souffler en haut avant de descendre tranquillement vers un endroit pour casser la croûte.

Le chemin continue avec alternance de zones faciles et d'autres plus riches en pierres et racines.
Vers 2h00 nous trouvons un autre chalet qui fait café,  c'est très agréable d'être en terrasse dans un pré au soleil.

La fin du parcours continue d'alterner zones raides et boisées et chemin facile.
Nous atteignons notre point de départ après 3h40 de marche et de nombreuses pauses.

Nous quittons ce joli coin pour descendre vers Trente en passant par Bolzano sans nous y arrêter.  Nous stoppons dans un camping à mi chemin pour passer la nuit. Il fait chaud, nous n'aurons pas besoin du duvet .

 

 Le 25 juin, Laives => Trente

Nous partons directement vers Trente

 

et une fois garés nous allons à l’office de tourisme.  Nous sommes le week-end de la fête du saint patron de la ville et il y a différentes festivités.
Nous commençons par visiter la cathédrale,  le Domo, qui n'était pas payante.

Puis nous sommes allés visiter le site archéologique souterrain de Sas Trento, qui montre les vestiges de la cité romaine à l'origine de la ville.
Puis nous avons visité les petites rues style renaissance de la vieille ville.

 

Après recherche d'un resto, nous sommes revenus vers le premier qui est une brasserie tyrolienne italienne. Et bonne nouvelle à part l'excellente bière,  on ne parle plus allemand.
La temperature commence à monter.
Pour nous mettre au frais, nous allons visiter le musée des sciences, à pieds car le dimanche il n'y a qu'un bus par heure.
Nous longeons l’Adige.

 

Le musée est consacré à l'évolution des espèces,  avec squelettes et animaux empaillés sur 5 étages.  La découverte de la région au niveau géologique etc...
Pour  17h00, nous rejoignons la place du Domo, où des fanfares doivent se produite.  Nous nous installons à la terrasse d'un glacier pour profiter du spectacle. Dommage que les glaces ne soient pas au top.
Avant les fanfares, nous avons eu les cloches des vêpres qui ont duré longtemps.

Puis nous sommes allés au funiculaire qui part du bord de l’Adige pour rejoindre 400m plus haut sur l'autre rive le petit village de Sardana.

Le temps de profiter de la belle vue sur Trente et son environnement,  nous redescendons pour récupérer Zita et aller chercher un bivouac. C'est un peu en altitude que nous le trouvons mais il ne nous convient pas, et nous rejoignons un camping tout proche pour nous poser.

Le 26 juin, Trente => San Zeno di Montagna

Nous quittons le camping qui a été frais et très calme pour redescendre à Trente. Objectif visite du château du Buon Consiglio. En arrivant en ville, nous rejoignons la place du Domo pour prendre un café et regarder la procession de San Vigilio, le patron de la ville.  Tous les notables sont là en grand apparat.

Puis nous montons au château qui est une belle surprise une fois à l'intérieur.
Belles cour intérieure et galeries sur 4 niveaux,  salles aux plafonds décorés,  belles pierres roses et blanches alternées,  expo sur différente thématiques.

 

Visite guidée de la tour de l’Aigle où une fresque des mois, du 15ème siècle,  montre 11 des douze mois avec les différents travaux et activités des nobles et paysans.
C'est très bien conservé.

En sortant , petite pizza au pied du château sous la tonnelle.  Il fait 35 degrés.
Puis on reprend le 4x4 pour rejoindre la rive est du Lac de Garde que l’on a pas encore visité.  Nous rejoignons un superbe bivouac vert et en hauteur. Pas de vue sur le lac, mais grand calme avec de jolis insectes.

 

 

Le 27 juin, San Zeno di Montagna => Clusane

La nuit a été superbe, pas un bruit à l'exception de quelques sangliers qui sont passés dans le bois.
Ce matin nous partons vers Brescia pour visiter la ville.
Petite ville charmante, sans touristes, où nous trouvons un parking gratuit, chose rare en Italie.

 

La ville est vivante et bien restaurée et avec une longue histoire qui a débuté 2 siècles avant JC sous le nom de Brixia.
Nous avons visiter la vieille ville, le musée archéologique avec un victoire ailée en bronze datant d'un siècle avant JC et complète.

Puis nous avons visité l'immense monastere de Santa Giulia qui est transformé en musée dans lequel on se perd.

https://youtube.com/shorts/hkwQNBkUYbA?feature=share3
 

Après de bonnes glaces, nous tirons vers le lac de Côme.  Nous faisons halte au bord du lac d’Iseo, dans un camping de la rive ouest qui est moche et pleine de moustiques. En plus il faisait très chaud, 33 degrés à 22h00 !

Le 28 juin, Clusane => Onno

Départ tranquille ce matin avec un reste de fatigue. Nous pointons vers Lecco à la pointe est du Lac de Côme.
Sur la route nous visitons 3 jardineries pour trouver un câprier.
Mission réussie. Ici les plantes sont vraiment très bon marché et il y a beaucoup de choix.

 

On visite Lecco et on se renseigne sur les bateaux pour visiter le lac demain.
Puis on cherche un camping pas trop moche ni trop loin. On le trouve à Onno, entre le lac et la route de Bellagio et avec un embarcadère à 20 minutes à pieds.

On va se baigner avant de dîner. 

 

Le 29 juin, Onno

Aujourd'hui,  ce sera balade en bateau et à pied. Nous partons par la plage et un petit bout de route vers l'embarcadère ou nous prenons le bateau navette qui nous emmène en 4 escales et 50 minutes à Bellagio.

Nous passons devant le camping où nous attend Zita.

Arrivée par le bateau, c'est facile car il n'y a pas à chercher un parking et on est tout de suite en centre ville.

Nous montons vers l'église pour se séparer du flot de touristes qui restent sur le port. Nous trouvons un pizzeria et mangeons après 20 minutes d'attente notre plus mauvaise pizza depuis au moins 20 ans. Nous étions seuls en arrivant dans le resto. Je ne sais pas combien de temps ont attendus tous ceux qui sont arrivés après...
Petite visite du village et nous retournons sur le port pour embarquer sur un ferry qui rejoint Canedabbia. Durant la traversée nous voyons mieux la villa de Georges Clooney. Grande mais pas top, de l'extérieur.  On fait signe, mais il ne nous repond pas.

De l'embarcadère il est facile de rejoindre la villa Carlotta qui se visite. Grands jardin et belle demeure,  même si ça ne vaut pas les jardins et les villas que nous avons déjà visités depuis que nous sommes dans la région.
Retour en ferry vers Bellagio,  le temps de prendre un rafraîchissement et nous embarquons sur la navette qui nous ramène à Onno.
Nous retrouvons Zita et rangeons tout car il pleut ce soir et c'est prévu pour toute la nuit.

Le 30 juin,  Onno => Zambla Alta.

Aujourd'hui il fait moche, avec un peu de pluie. Nous décidons de monter dans la montagne, n'ayant rien à faire autour des lacs.
Ce sera Zambla Alta.
En cours de route. Nous nous arrêtons à Mandello del Lario visiter le musée Moto Guzzi qui est dans l'usine où sont toujours fabriquées les motos actuelles.

Visite gratuite. C'est superbe.
Puis nous allons vers un restaurant à la sortie de la ville, il n'y a pas de touristes et je peux prendre une assiette de friture de poissons. C'est délicieux. 

 

Nous terminons le repas avec un sorbet au Braula, qui est une liqueur amère de plantes. C'est très bon.
Puis la route vers Zambla sous la pluie, puis en montant sans les nuages.  Ce n'est pas loin de San Pellegrino mais nous n'y allons pas, de toute façon on n'y voit rien.
Arrivé au camping on s'installe sur un des rares emplacements vides car c'est un camping de caravanes avec leur cabanes accolées.  Ça fait favela mais c'est super propre et calme. Nous descendons à pieds vers le village, mais il n'y a rien.

Bon au moins on est au calme et au frais. Il fait 12 degrés ce soir. On mange à l'intérieur.


Le 1 juillet, Zambla Alta => Aéroport Milan Malpensa => Mont Cenis

Ce matin, le soleil est revenu. Nous déjeunons dehors et nous découvrons de jolies montagnes et une grande vallée.

En redescendant nous bifurquons vers San Pellegrino pour voir l'usine d'embouteillage,  un milliard de bouteilles en 2010. L'usine à son propre pont et route pour les camions.

Nous continuons notre descente vers l'aéroport.  Alte pour déjeuner le long de la route dans un resto type ”Buffalo grill.”
En mieux et meilleures viandes.
A l'aéroport les parkings sont soit trop bas pour le 4x4, soit plein. Je dépose Sylvie au niveau des départs et quitte aussitôt le terminal.
J'attends sur une aire de repos de savoir si l'enregistrement s'est bien passé puis je file vers Turin et Briancon.
Lors de ma dernière pause glace italienne après Turin, je cherche un bivouac et en trouve un au mont Cenis, à côté du barrage.
Je monte à plus de 2000 m et trouve le bivouac tout en haut, mais l'emplacement est dans un goulet ce qui fait qu'il y a un vent à decorner les bœufs. Je redescends et fais de l'autre côté du barrage et un peu en contrebas je trouve une plate-forme qui est un peu abritée par le barrage. Ça souffle encore mais moins. La météo indique 5 degrés pour demain matin. Je vais garder le duvet sur la couette.

 

 Le 2 Juillet, Val Cenis => Bourbon l’Archambault.
Je roule toute la journée vers un bivouac près de Bourbon l’Archambault. Arrivé là où je devais trouver un petit lac, il n'y a plus qu'une aire desséchée et craquelée.  Une Tiny House et une camionnette sont déjà installées et par crainte des moustiques et comme le paysage n'est pas très beau,  je poursuis de quelques kms vers Bourbon et son joli camping municipal où je m'installe.

Le 3 Juillet, Bourbon l’Archambault => Corancez

Ce matin, Osmand m'indique qu'il me reste encore plus de 5 heures de route pour rentrer. Je change de GPS et le Garmin me fais rentrer en seulement 4 heures. J'opte pour ce choix et en route sur les grandes nationales. C'est moins joli mais plus efficace.

Arrivé à la maison pour 12h45. Cool! Bilan 3400 kms parcourus