Les voyages de ZITA

10 janvier,

 

Hello,

 

Nous voilà inscrits pour le voyage en ferry, Zita'xi et moi. Sylvie a son billet d'avion pour rejoindre Rekyavik où j'irai la chercher. De cette façon elle va profiter d'une semaine supplémentaire sur l'île.

Quand à moi, je ferai la route vers le Nord du Danemark tranquillement en une semaine pour visiter un peu ce pays.

Nous attendons Zita'xi qui se fait belle en Allemagne.

 

25 janvie

 

Toujours dans l'attente de notre nouvelle Zita'xi. Un petit, mais long problème de parechoc arrière retarde l'homologation..,.

 

15 mai,

 

c'est un grand jour, je vais prendre livraison de ZITA'XI dans l'Essonne. C'est cool, ce n'est qu'à 1h30 de chez moi.

 

16 mai,

 

C'est mon anniversaire. J'ai un gros cadeau dans la cour qu'il va falloir préparer pour le voyage. Ce sera un peu à l'arrache car je n'ai pas assez de temps pour tout faire bien. Mais il faut fixer le panneau solaire, la batterie auxiliaire, faire un plancher pour arrimer le frigo, le réservoir d'eau, et passer son circuit de réchauffage depuis le moteur, les bacs plastique pour les vêtements, la vaisselle, la nourriture et les outils. Et tout le reste .....

 

 

Le 17 mai,

 

Didier passe à la maison et je lui montre comment s'ouvre le toit. Un vérin est desserré et le toit se met en travaers. Il faudra 1h3O pour tout remettre en ordre et envoyer un mail mécontent  en Allemagne.

 

Le 18 mai, je vais chez Feu vert pour voir les autoradios BT avec kit mains libres et PAN! 3 voyants verts s'allument au tableau de bord. Coup de téléphone en Allemagne et lundi 21 je pars pour revoir tout ce qui ne va pas sur la voiture. Le régulateur de vitesse ne fonctionne pas non plus !!!

 

24 mai,

 

je rentre d'Allemagne avec un véhicule contrôlé et réparé. Tout va bien sauf la conso sur l'autoroute à 130 km/h qui approche les 16/17 litres aux 100 !!!

 

27 mai,

 

Mon vrai cadeau d'anniversaire est un drone. 

 

 

29 mai,

 

Les travaux commencent à s'organiser, un plan du plancher est fait en gros carton, il reste à découper les panneaux. La place des différents éléments est a peu près définie. Le plus dur c'est d'aller à droite et à gauche pour acheter passe fil, tuyau, raccords etc.;; Leroy Merlin est de moins en moins achalandé.

 

20 Juillet,

Enfin c’est le départ. Hier était une journée stressante car la panne de ZITA ‘XI n’était toujours pas réparée depuis le 11 juillet et pas vraiment d’assistance des allemands pour me dépanner.
Après 3 heures passées à étudier les CD j’ai pu réparer.
Donc, ce matin, départ de Corancez par un temps gris qui durera toute la journée. Je dois passer récupérer des fusibles et une courroie d’alternateur, puis aller chez le dentiste me faire enlever les fils de mon opération et ensuite c’est le vrai départ.
Je veux prendre de l’essence à Carrefour mais les pompes sont en réparation. Je ferai le plein à Rambouillet avec mon petit café du matin.
J’en profite pour acheter du poisson frais car ce matin j’ai oublié mes provisions dans le frigo !!!
Je file vers PARIS et passe le périphérique sans encombre. Ensuite direction Soisson puis pause déjeuner dans la campagne.

J’en repars avec les premières gouttes qui me suivront jusqu’à Mons ou je dois visiter le Mundaneum. C’est un Wikipédia de papier qui réunit toutes les connaissances de l’humanité de la fin du 19 ème sous forme de fiches cartonnées.

Ensuite sous la pluie, je vais jusqu’à la Grand Place, pas top par ce temps.

Je retourne ensuite un peu en arrière pour aller dans un magasin de bricolage car il me manque du sandow pour améliorer le fermeture de la tente. Il n’y a pas ce que je cherche.
En attendant sur le parking que mon GPS calcule le prochain trajet vers l’Allemagne, un couple âgé viens discuter du 4x4. Ils avaient un TOY 75 et ont beaucoup voyagé.
Ensuite route vers Bruxelles. Vers 19h00 je cherche un bivouac, mais la Belgique n’est pas le pays pour ça ! Je fini vers 20h30 le long de la Meuse, en face ArcelorMittal !

J’en ai marre et resterai là pour la nuit avec des bouchons d’oreilles !

 

 

Le 21 juillet
J’ai bien dormi avec les bouchons d’oreilles. Ce matin, après mon petit déjeuner, un remorqueur est venu pousser la barge qui était à quai près de mon bivouac.
Ensuite, sans avoir pris de douche en public, j’ai quitté Jemeppe sur Meuse sans regret.
L’autoroute me conduit en Allemagne où je dois rejoindre mon second lieu de visite : Die Externsteine à Horn Bad Meinberg au Sud de Hanovre.
Comme ce matin, sur les quais de sable et gravier, j’ai laissé du sable dans le 4x4, je profite de ma pause syndicale des 2 heures de conduite pour chercher un centre commercial à proximité d’où je me trouve, ce avec l’aide du GPS. Je fais 12 km pour me retrouver en centre ville ou la rue principale est piétonne et regorge de magasins. C’est une centre (ville) commercial !!!
Un peu difficile de trouver une balayette entre les magasins de chaussures et de vêtements, mais la chance me sourit et je trouve la balayette et sa pelle plus le sandow que je cherchais hier, le tout pour 5 € dans un magasin de produits de beauté et d’entretien : Beauté du corps et de la maison ….

Petit coup de balai avant de repartir et d’arriver pour midi trente sur le parking de mon lieu de visite.
Je casse la croûte à l’ombre des arbres du parking puis pars visiter ce site qui rassemble une série de grosses roches du crétacé . C’est calme et paisible malgré les dizaines de touristes qui viennent grimper au sommet, par des escaliers.

Après en avoir fait le tour ainsi que du bassin artificiel qui est au pied des roches, je me repose sur un banc.
Il est temps de repartir, non sans avoir visité le centre d’exposition qui retrace les différentes époques des roches, des premiers hommes, à leur transformation en sanctuaire religieux et leur mise en valeur au 18 et 19ème siècle.
En route pour 2 heures et pour trouver un bivouac plus sympa.
Ca commence par des petites routes de campagne qui rejoignent l’autoroute qui est malheureusement saturé. Je poireaute dans les interminables bouchons et profite d’une aire avec un Mc Do pour poster l’article d’hier sur le blog et télécharger un logiciel de resizing des photos pour pouvoir les poster sur le blog plus facilement. Je n’en avais pas sur la tablette.
Ensuite je repère un coin pour bivouaquer et malheureusement, je suis trop proche de Hanovre et tous les chemins ont des panneaux d’interdiction. De guerre lasse, je reprends l’autoroute qui roule mieux, mais c’est sans compter sur les travaux omniprésents l’été en Allemagne. Encore des bouchons et privé de sortie où je voulais quitter cet autoroute.
J’attends donc la sortie suivante et pars à la recherche de mon bivouac. C’est vers 18h30 que je suis enfin posé.
Un peu de bricolage, puis l’apéro, puis le diner, puis le blog, puis les dents, puis dodo.

A demain donc, car j’aurais presque 700 km à parcourir pour rejoindre mon prochains lieu de visite au Danemark.
Pour info, il y a des oies qui sont passées et qui se sont posées pas loin.

 

Et au moment de me coucher une mongolfière est venue se poser à côté de moi.

 

 

 

Le 22 juillet,

Ce matin, en partant je suis passé à côté des oies que j’ai vu hier soir dans le ciel. Il y en avait pas mal. Elles étaient tranquilles à 6h30 !

Ensuite la route pour rejoindre l’ancien phare que je veux visiter. Je passe la frontière danoise dans les bouchons car ils filtrent sur une seule voie.
Ce midi je repère un joli coin sur la carte , sous le pont de l’autoroute qui enjambe un bras de mer, pour faire ma pause piquenique ;

Surprise, la place est déjà prise par une brocante. Ils sont bien placés, et moi relégué sur un coin au bord le la route

Je mouille quand même un pied, mais c’est trop froid pour moi.

Ensuite les kilomètres défilent tranquillement entrecoupés par des pauses repos et repas et internet pour régler quelques problèmes avec Amazon.fr.
Ils sont très efficaces.
J’arrive en fin d’après midi au phare. Il y a un peu de monde, et à part la balade et gravir la dune, il n’y a rien de renversant si ce n’est le vent à décorner les bœufs.

En marchant, le sable est soufflé vers l’avant du pied, c’est marrant.

Avec les briques du phares qui jonchent le sable, quelques uns écrivent LOL au pied du phare.

J’ai pensé rester la nuit sur le petit parking, mais c’est trop venteux.

 

Je vais un peu plus au Sud où la carte indique un rare accès vers la plage, Le vent semble encore plus fort. Quelques voitures sont garées sur la plage, le temps de faire du surf ou de se baigner. Si, si, les locaux se baignent !

Comme je ne vois pas de traces anciennes, que je ne connais pas l’heure des marées et que le camping est interdit, je vais voir ailleurs s’il y a moins de vent.
Direction la côte Est qui est plus boisée. C’est pas loin, a une quarantaine de km. Je tourne un peu pour trouver un chemin qui n’aboutisse pas dans une ferme ou une villa et trouve une petite clairière dans un creux, ce qui me met à l’abri du vent. En arrivant j’aperçois un chevreuil qui se sauve en entendant le 4x4.

Je me pose enfin, il est 19h30. J’ai mérité un apéro.
En ouvrant le frigo je découvre un yaourt grec explosé par une boite de conserve. Séance nettoyage avant de boire un coup.
Ce soir j’essaye mon drone, car je voulais le faire au phare, mais avec le vent, je n’ai pas pris de risque car je ne le maîtrise pas encore.
La nuit va être bonne.

 

Le 23 juillet,
Départ de mon joli coin, où j’ai bien dormi, calme et peu venté. Ce matin, j’entendais le souffle du vent dans les cimes des arbres qui m’entouraient.
Ensuite, direction Frederikshawn pour visiter ce petit port commercial. Sauf qu’il n’y a rien à voir et qu’avant 10h00, tout est fermé.

 

Je fais quand même le tour à pied, c’est bon pour la santé !
Je passe devant Lidl et m’arrête pour faire quelques courses pour renouveler le stock, passe au distributeur de couronnes, car je n’ai pas un fifrelin local et j’en aurai besoin sur le bateau.
Comme à côté il y a Mc Do, mon fidèle pourvoyeur de liaison WIFI, je vais prendre un double expresso avec 2 muffins Œuf Fromage. Je suis calé pour midi. Je poste l’article sur le blog, avec vidéo !
Ce qu’il y a de bien ici, c’est que tout est à portée, donc je fais le plein de la voiture.
Ensuite je décide, avec moi-même, d’aller jusqu’à la pointe la plus au Nord du pays, la ville de Skagen.

C’est un peu leur St Jean Cap Ferrat, file continue de voitures pour y parvenir. Citée touristique, avec port de pêche et commerces en tous genres. Il fait soleil et chaud. Je roule jusqu’au phare et laisse le Toy le long de la route car les parkings payants sont saturés et comme je ne compte pas rester longtemps…

Je laisse les vitres entrouvertes pour aérer un peu et pars voir le phare. Je n’étais pas loin lorsque l’alarme retentit. A cause des rafales de vent, le détecteur de pression déclenchait. Bon à savoir, car où nous allons, du vent il y en aura !!
Des bateaux sont au mouillage en attendant leur passage au port.

Je rejoins la ville pour visiter le port et boire une bière au soleil ; non ce n’est pas la bière mon soleil !

En me baladant dans la rue piétonne, je vois des barquettes de fraises rouges et rondes et je craque, je dévore 500 grammes en retournant vers le 4x4.
Il est temps de me diriger vers le camping d’Hirtshals.

40 km plus tard, je trouve ma place pas loin du port, à 500 m du centre ville et en plein vent. Mais ça, il y en a partout. Je mets la Zita face au vent pour qu’à l’arrière, entre les portes je sois un peu abrité.

J’installe un petit panier suspendu pour stocker les fruits sans qu’il ne soient trop secoués et écrabouillés. J’ai déjà perdu un kg de pèches et quelques tomates avec les secousses, et ce n’étaient que des dos d’âne.
J’installe aussi un thermomètre intérieur et extérieur trouvé à Lidl pour quelques €uros. On verra combien de temps il tiendra !
Bon en ce moment, au soleil (très) voilé il fait 21,7, mais avec le vent le ressenti doit être à 15°C, J’ai la goutte au nez en écrivant….
Ce soir repos bien mérité, à moins que je ne rencontre quelques français.
Je vous dirai ça.

Le 24 juillet,

Ce matin, c’est le jour de l’embarquement ; je me réveille trop tôt car je pense à mes cartes GPS qui déconnent. J’ai testé la carte de l’Islande et ça ne marche pas très bien. Je profiterai de la « croisière » pour y mettre mon nez un peu plus près dans ce GPS !
Je déjeune et je range le 4x4 pour son deuxième voyage en bateau. Le premier, je n’étais pas avec entre le Japon et l’Europe ….
Comme sur ma convocation il est écrit que le check in commence à 8h00, je me présente à l’embarcadère. C’est trop tôt me dit la guichetière, revenez pour 9h00. Et d’ajouter, reculez vite, les autres voitures arrivent … (pour la Suède)
J’enclenche la marche arrière et recule environ un mètre et tape un poteau avec la roue de secours !
Et merde ! Je corrige le tir et sors du port pour constater les dégâts. Le support de roue est venu taper dans l’éclairage de plaque d’origine et l’a explosé. Je le dépose, comme il ne sert à rien et range les morceaux dans un sac poubelle au fond de la poche à poubelles.
La porte arrière n’a pas souffert. Heureusement. Je tire un peu sur la roue de secours pour redresser le support, qui à mon avis est trop souple : construction malaysienne !!!
Je retourne ensuite sur le port et maintenant je peux me mettre dans la file d’attente qu’un placeur m’indique.

J’attendrai plus d’une heure avant que la file ne bouge lentement, car j’ai été mis avec les groupes de 4x4 et le temps d’éditer les billets de groupe et de les distribuer, c’est long !

J’en profite pour regarder les différentes installations et idées à « piquer ». Je discute avec un allemand qui à un Toy comme le mien, mais plus ancien et Diesel. Et aussi avec un autre gars, qui connait Extrem et qui parle bien français. Il a un Toy 79 récent (le même en pick-up). Il voyage seul comme moi et ira aussi chercher son épouse et sa fille à l’aéroport le 27. Je pense que nous roulerons ensemble.
L’embarque se passe comme il y a 2 ans, serrés comme des sardines.

Ensuite je discute avec un motard autrichien en attendant que les cabines soient prêtes.
Le bateau s’ébroue vers midi et nous quittons le port.

Je passe mon après midi en lecture et repos car j’ai mal au crâne.
Couché tôt ce soir.

 

 

Le 25 juillet,

 

Après une bonne nuit, mes 3 co-cabiniers ne ronflent pas. C’est cool ! Je suis le premier levé et vais déjeuner. On a déjà changé d’une heure et je fais l’ouverture du self. Il est 7h00 locales.
A table je fini mon bouquin et ensuite je joue avec mon GPS. Ça devrait fonctionner. De toute façon, on a la tablette avec les cartes aussi.
Cet après midi je fini mon second bouquin, il n’y a pas grand-chose à faire sur un bateau. Je suis allé au cité voir l’île aux chiens, en anglais. C’était bien.

Il est 17h00 locales et on arrive aux Féroé. il y a du monde à l'avant; Il fait beau et je profite de la liaison internet pour poster ce blog.

 

A demain ailleurs.

 

26 Juillet,

Hier soir, j’ai dîné le long des vitres arrières de restaurant avec une jolie vue sur les Féroé que nous quittions. Il y avait même un jet ski qui s’amusait dans le sillage.

Le réveil de ce matin a été fait par le haut parleur dans la cabine à 6h00 locales ou 7h00 du bateau pour nous informer que nous arrivions dans 2h30 et qu’il fallait libérer les cabines pour le nettoyage.
Tout le monde debout, un petit coup d’œil sur le pont, temps doux et brumeux, on ne voit pas la côte.
Ensuite petit déjeuner. C’est horrible, ils n’ont plus de banane !�
Retour à la cabine pour récupérer le sac à dos et la Goretex et remontée d’un étage pour attendre sur le pont supérieur. Ça y est on voit la côte des deux bords, nous pénétrons dans le fjord.

Lorsqu’on atteint la ville, il est temps de descendre au pont garage, car la sortie est rapide.

Sortie du bateau et du port,

passage au distributeur de billet et au supermarché pour remplir le frigo de produits frais, puis calage du GPS et en route pour 710 km pour traverser l’île de l’Est à l’Ouest.
La route se transforme vite en piste sous forte pluie. Je m’arrête le temps de passer les moyeux avant en 4x4 et de repartir en 4 roues motrices. C’est plus sûr.

Le midi je mange devant une langue glacière, il s’est arrêté de pleuvoir (presque) le temps de casser la croûte. Il fait 10°C

Je repars pour trouver un café, ce sera au près des icebergs. Café chaud et glaçons, et pluie battante dehors.

En sortant de Reykjavik, je passe devant le garage Iveco ou en 2016, nous sommes resté 3 jours….

La route continue et le temps finit par s’améliorer. Il fait 15°C en arrivant au camping au bout de la pointe Ouest, près de l’aéroport de Keflavik.
Je m’installe sous le phare.

J’en ai marre de conduire, depuis 9h00 du matin et il est 19h45….
Il y a un peu de vent, après avoir dîné debout, ça fait du bien de ne plus être assis, je vais vous écrire.
C’est fait. A demain.

 

Le 27 Juillet,

 

La pluie et le vent ont eu raison de ma volonté de faire la grasse matinée. Réveillé a 5h30 et levé a 6h00, car j’avais un froid aux pieds, il ne faisait que 10°C et la couette n’est pas très épaisse….
Petit déjeuner express dans le 4x4 fermé, après m’être habillé chaudement pour aller jusqu’aux toilettes.
Ensuite, lecture en attendant que ça passe. Vers 8h00, il ne pleuvait plus, aussi j’ai pu me faire un thé chaud,

ranger dans la voiture, aller faire une lessive et l’étendre pour l’essorer au vent. Avec l’humidité de l’air, je ne crois pas que ça va sécher de suite !

Je profite du temps que j’ai pour faire une petite bricole sur le porte roue arrière droit, heureusement que j’ai mon mini-chalumeau pour dévisser le bouton que j’avais collé. C’est un chalumeau pour caraméliser les crèmes brulées mais c’est impeccable comme outil dans un 4x4.
Une fois la réparation faite, il est 9h30 et je décide d’aller à la recherche d’un panier à fruits. Celui en plastique que j’avais acheté au Danemark s’est plié sur un ralentisseur pris un peu trop vite….. Il était bien chargé avec 5 bananes, 6 tomates et presqu’un kilo de pêches.
Je pars donc vers Reykjanesbaer qui est proche de l’aéroport et où en passant hier soir j’ai vu quelques magasins. Sans succès. Sauf l’achat de sortes de crèpes un peu brûlées car cuites sur la pierre.

Je vais explorer la côte vers Keflavik, la ville, et découvre un village et musée viking.

Je visite les extérieurs et me fais attaquer par un couple de mouettes car j’ai du passer trop près de leur nid, sans le savoir. Elles montent au dessus de moi en gueulant et redescendent en piqué vers mon bonnet pour m’esquiver au dernier moment. Heureusement que je n’ai par piétiné leur nid, sinon j’aurais eu des coups de bec !

Ensuite je traine le long de la côte, à travers la ville pour trouver un magasin susceptible d’avoir des paniers. J’en trouve un qui fait un peu de déco et quelques plantes vertes. Jour de chance, au dessus d’une armoire, derrière le comptoir, je vois deux paniers. Je demande à la patronne de me les descendre. Ils sont un peu poussiéreux et un a de l’osier cassé. Je prends le plus beau pour 1000 ISK, soit 8 €.
J’explique à la dame ce que je vais en faire car elle se pose des questions.
Ensuite, je vais me garer près de la mer pour installer mon panier et me faire mon premier café. Les précédents, je les avais achetés.

Je passe le temps en bouquinant au soleil. Il fait 18°C maintenant mais le vent souffle tout le temps.
Vers 13h00, je vais vers l’aéroport vérifier à quelle heure Sylvie va atterrir, puis je vais attendre sur une aire de repos et rédiger ce début d’article.
L’avion n’arrivera qu’à 16h40. Je repars vers un coin au bord de l’eau, je suis juste dans l’axe d’approche des avions, il me passent au dessus de la tête comme les mouettes de ce matin.

Et le vent continue de décoiffer....

 

 

L’avion n’arrivera qu’à 16h40.

Je repars vers un coin au bord de l’eau, je suis juste dans l’axe d’approche des avions, il me passent au dessus de la tête comme les mouettes de ce matin.
Sylvie est bien arrivée avec 1h30 de retard. Normalement, mon collègue allemand rencontré sur le bateau ne devait pas me croiser mais avec le retard, nous nous sommes retrouvés en famille…. Lui venant chercher sa femme et sa fille.
On se retrouvera sur les pistes probablement.
Après, nous sommes allés dîner au fish and chips que nous avions aimé il y a deux ans,

puis un court passage dans Harpa, pour acheter un livre d’architecture pour Aymeric.

Nous avons quitté Reykjavik pour rejoindre le parc de Pingvellir où demain nous irons voir la faille qui sépare les plaques européenne et américaine. On peut aussi le faire sous l’eau, mais comme il fallait réserver, on avisera demain.
Ce soir on a monté la tente, on ne sais pas quel temps il y aura demain matin ???

 

Le 28 juillet,

Hier soir après dîner et posté l’article sur le blog, nous sommes allés nous promener derrière le camping et sommes tombés sur une petite faille.

Le paysage était sublime avec un joli rayon de soleil.

Ce matin, après avoir plié la tente que nous avions monté pour la première fois, nous sommes allé voir la grande faille. Elle n’est pas trop impressionnante et ce qui gâche le plus, c’est tout l’aménagement d’escaliers, de rampes inclinées, le parking des bus en haut et la construction de l’accueil et des souvenirs.

Bref c’est un peu déçus que nous rejoignons le parking payant, après une courte visite et une balade d’environ 2 km.
Nous sommes aussi passés devant le centre de plongée dans la faille avec sa cohorte de touristes en néoprène attendant leur tour pour descendre dans l’eau. Non merci.
Départ vers une destination plus sauvage, le glacier de Snaefellsjokul.

Nous prenons la route puis une série de piste pour rejoindre le glacier. Nous faisons une pause déjeuner le long de la Nordura où nous nous installons près de pécheurs. Hier ils ont pris un saumon de 2 kg et des truites de mer. Le grand père apprend à pécher à son petit-fils.

Ensuite alternance de routes et de pistes pour rejoindre le bord du glacier, point de départ du livre de Jules Vernes « Le voyage au centre de la terre ».
Nous posons le 4x4 et partons marcher un peu plus d’une heure sur les pentes du glacier.

La pluie nous fait faire demi-tour, même si nous étions partis avec un soleil timide.
Nous reprenons des pistes, plus difficiles sur lesquelles nous sommes bientôt seuls, pour rejoindre le petit village de Hellussandur sur la côte et sous la pluie battante. Nous passons dans les nuages.

En arrivant, nous allons chercher du pain et un distributeur de billets. Tant pis pour la visite du petit musée maritime qui ferme à 17h00.
Nous cherchons un bistrot pour nous mettre au chaud et prendre une bière. Il n’y en a pas.
Nous repassons par la superette acheter deux canettes et allons monter la tente sous la pluie pour boire un coup et rédiger le blog.
Ce soir ce sera soupe chaude….

 

Le 29 juillet,

La pluie a cessé ce matin, mais nous avions juste fini de déjeuner et de nous préparer, que les gouttes se sont remises à tomber.

Nous plions rapidement le toit et la tente et nous sommes prêts à partir vers Flokalundur, qui est un petit hameau avec un hôtel et un camping et surtout un bain chaud au bord de la mer.
En quittant Hellisundur,

nous passons sur le port pour visiter un musée de l’eau des glaciers. Oui ça existe. Mais c’est dimanche et il est fermé. Comme le soleil est revenu, nous faisons un petit tour de ville (age…) et ensuite après avoir acheté un pain qui s’avèrera excellent, nous allons visiter une église moderne aux dizaines de lampes accrochées au plafond.

 

Mais bon, nous n’y sommes pas encore, car il faut y aller en suivant les fjords, et ça rallonge beaucoup.

Les paysages sont beaux et complétement différents de ce que nous avions vu dans le reste du pays. Nous ne rencontrons très peu d’habitations à part quelques fermes isolées tout au long de ces 230 km.

Par contre nous devons faire face à un vent terrible, qui nous secoue et fait dévier le véhicule.
Nous nous arrêtons quand même prendre un bain chaud dans le plus ancien bain naturel. Il fait chaud dehors, 21°C. C’est agréable même s’il y a des lichens en suspension dans l’eau.

Après le bain nous repartons pour trouver un endroit moins venteux pour nous préparer nos steack hachés et une salade de tomates islandaises. Il nous faudra chercher longtemps pour trouver un endroit où face au vent je puisse allumer le réchaud à l’arrière du 4x4.

En fin d’après-midi, nous arrivons au camping et trouvons une place face au vent et un peu abritée pour déplier le toit.

Malgré l’abri, le 4x4 gigote dans tous les sens. Cette nuit nous aurons l’impression d’être sur un voilier par gros temps.
Bon, l’avantage avec le vent, c’est qu’il ne pleut pas.
Nous avons essayé de monter la tente avec l’aide spontanée d’un allemand. Elle a tenu 2 minutes avant d’arracher ses piquets qui sont pourtant des modèles super costauds.
Ce soir dîner froid dans le 4x4, car même les sièges pliants se sauvent avec le vent.

 

Le 30 juillet,

Il y a eu du vent toute la nuit, très fort jusqu’à minuit, moins après. Le toit a bien résisté. Le problème c’est le bruit de la toile qui n’est pas assez tendue et qui claque au vent. J’essayerai de la ceinturer avec un grand sandow pour les prochaines fois.

Bon il faisait beau ce matin et après le petit déj , nous sommes allé au bain naturel, le long de la mer. C’était super agréable, l’eau devait être à 38°, l’air à 21° et nous étions les seuls à barboter

Après cet agréable moment direction Raudasandur où se trouve la plus belle plage du monde, dixit les islandais.
10 bons km de plage de sable blond. Une surpopulation de 0,6 personnes au km2, on peut poser la serviette sans être dérangé.

Nous avons commencé par aller à un bout, pour rejoindre la plage il fallait longer un petit marécage où des sternes nichaient. Elles n’étaient pas contentes de notre présence et le montrait bien et nous attaquant, sans jamais nous toucher, juste de la dissuasion.
J’ai profité de cet espace dégagé pour jouer avec mon drone.

Ensuite, pour rejoindre le sable il fallait traverser une étendue d’eau, très froide et plus haute que le bas du short.

Nous avons fait demi tour et sommes allés nous sécher sur l’herbe au soleil.
Comme il était déjà l’heure de déjeuner, nous sommes partis vers l’autre extrémité à une dizaine de km. Il y a un camping et nous avons casse croûté sous un temps mitigé et beaucoup plus froid qu’à l’autre extrémité.
Nous sommes partis ensuite sur cette grande plage quasi déserte’ bien couvert car le vent soufflait bien. Ce serait un spot idéal de char à voile. 10 km sur plus de 300m de large.
Nous sommes allé jusqu’à l’eau et retour en ramassant des coquilles de moules violettes.

Le programme de la journée consistait aussi à aller voir nicher les macareux (lundis ici). Après une longue piste montant à 500 m puis redescendant le long de la mer puis recommençant, nous sommes arrivés à l’extrême pointe Ouest de l’Islande. Mais avec le mauvais temps les oiseaux ne bougeaient pas et il n’était pas agréable de marcher au bord de la falaise avec ce vent.

Direction maintenant vers notre point de campement, Bildudalur où nous arrivons sous la pluie. Nous nous arrêtons au musée des monstres marins, parce que c’est aussi le seul café du village, où je goûte une bière arctique qui est bonne.
Nous nous installons sur le camping municipal derrière le piscine et nous montons la tente pour nous abriter.

Ici c’est le port le plus important de pèche à la crevette. Il n’y a pas de resto, donc pas de crevette ce soir. Pour info il n’y a que 171 habitants ici !
On se régalera donc de conserves françaises…..

 

Le 31 juillet,

Ce matin grand soleil. Les draps sont un peu humide avec la pluie d’hier. Ça séchera dans la journée.
Nous profitons de la salle de sport qui jouxte le camping pour prendre une bonne douche chaude. Il faut se déchausser dans le sas d’entrée du bâtiment et les douches sont communes mais pas mixtes.
Nous sont partis pour remonter vers le Nord le long du fjord. Nous nous sommes arrêtés 20 km plus loin à Reykjardfjardarlaug pour se baigner dans une piscine alimentée par une source chaude.

Sylvie a aussi testé les bassins naturels qui étaient un peu plus chauds, environ 40°C.

Puis la piste continue et nous emmène à Dynjandi où coule une très belle cascade.
C’est la plus grande de la zone des fjords.

Ensuite nous avons pris la direction de Þingeyri.

En chemin, en haut d’un col nous avons voulu faire une belle photo avec le drone.

Nous nous arrêtons sur un petite piste et j’installe le drone au sol, une petite brise soufflait. Je le fais décoller et une rafale de vent l’emporte au loin. J’active aussitôt la fonction Home qui le ramène à son point de départ. En vain, il est pris dans les rafales et est incontrôlable et il va se cracher dans les rochers à perte de vue. Je pars à sa recherche, avec la position de la télécommande et la position de l’appareil, j’essaie de m’en approcher. Je pars sans mon téléphone portable et descends la montagne de moraines et rochers. Alors que je me rapproche de la position du crash, la batterie de la télécommande est vide et je perds les coordonnées GPS. Sylvie me retrouve et du haut de la colline essaie de voir le drone. Après de longues recherches nous l’abandonnons à la nature sauvage du lieu.
Pour nous consoler nous rejoignons Þingueyri où nous déjeunerons d’une gaufre avec confiture de rhubarbe et de la crème fouettée. Il y a un arrière goût de poisson. Nous ne savons pas si ça vient de la gaufre ou de la crème…

Comme il n’était pas très tard dans l’après-midi, nous sommes repartis vers Nupur pour trouver un camping. Tout petit village très jolie mais pas de camping. Nous continuons vers Flateyri qui est un petit port de pêche et qui a un joli camping entouré d’arbres.

En plus il y a un bistrot

et la station service fait superette où nous achetons des côtes de mouton que nous ferons au barbecue. Jour splendide avec du soleil du matin au soir.

 

Le 1er août,

Départ tranquille ce matin vers 9h00 sans payer le camping car personne n’est venu nous voir. Je profite que nous sommes derrière la station service pour aller sur l’aire de lavage pour nettoyer le 4x4 qui commence à être boueux et comme on se frotte tout le temps contre, nos pantalons sont poussiéreux de terre.
Nous prenons la direction d’un petit port de pêche où nous voulons prendre un café. En arrivant il y a un hôtel et c’est tout. Nous traversons le village et faisons demi-tour juste après une conserverie de poisson. Je descends pour demander s’ils vendent du poisson et je me fais virer par un cariste très âgé qui me dit dégage (tam !) sur un ton qui n’indique rien de bon. Donc nous partons et quittons le village sans prendre de café. Tant pis pour eux, ils n’auront pas nos ISK.
Nous repartons vers Isafjordur, en empruntant un grand tunnel,

où nous avons fait quelques courses et déjeuné dans un resto typique islandais.

Il y avait beaucoup de parents avec de jeunes enfants car le repas est gratuit pour les petits. Ça fonctionne un peu comme un self et on passe à la caisse à la fin du repas en disant ce que l’on a pris. C’est basé sur la confiance.
Ensuite direction le musée du renard arctique dans lequel nous avons appris plein de choses sur cet animal qui habitait l’Islande longtemps avant les hommes. Et contrairement à ca que nous avait dit notre guide il y a 2 ans, ce n’est pas un animal végétarien, il mange des oiseaux et leurs œufs, des lemmings et des insectes.

Nous arriverons dans l’après midi au camping où nous verrons en liberté 4 renardeaux en entrant dans le chemin.
Sylvie profite du bain chaud dans la nature après avoir traversé une rivière dans l’eau glacée et sur des cailloux glissants.

 

J’ai eu du mal a suivre car j’avais la tablette à la main et elle n’est pas étanche en cas de chute dans l’eau.
Le camping est le plus moche et mal tenu depuis que nous voyageons en Islande. Mais nous dînons en cinémascope....en regardant à travers la moustiquaire de la tente !

 

Le 2 août,

Nous quittons bien tardivement le camping vers 10h00. La route nous conduit tranquillement vars la sortie des fjords de l’Ouest. Nous passons par Holmavik visiter le musée des sorciers. Ici, c’étaient surtout des hommes qui ont été torturés et brûlés. Il n’y a eu qu’une sorcière de brûlée.
Nous prenons un café et faisons le plein à la station service superette. C’est un jeune français qui est à la caisse. Il est arrivé il y a 3 semaines et a trouvé ce job en 5 jours….
Nous nous arrêtons sur le bord de la route pour déjeuner d’un morceau de saumon mariné.

 

J’essaye d’allumer le barbecue, mais avec le vent, je renonce et fais cuire le saumon à la poêle. Après avoir mangé, je fais la vaisselle dans la rivière, sans détergent !

Et lorsque je veut ranger le barbecue, celui-ci a démarré et m’oblige à le retourner dans le ruisseau pour l’éteindre et le refroidir.
Nous continuons la route, tantôt bitumée, tantôt en graviers qui nous amène au camping de Hvammstangi. Nous connaissons de camping car c’est là qu’il y a deux ans nous attendions la dépanneuse.
Petit tour en ville, à pieds, pour prendre du pain et du poisson frais et retour au camping pour l’apéro et le blog.

 

Le 3 août,

Le camping s’est bien rempli hier soir mais la nuit a été calme.
Ce matin, encore une fois, nous sommes partis sans payer car personne n’est venu au camping pour encaisser.
La route nous conduit vers Saudakrokur où on doit visiter l’unique tannerie de l’Islande.

En arrivant et en longeant la baie, nous avons la chance de voir 3 baleines globicéphales, une mère et ses petits. A priori c’est une année à baleines et beaucoup s’approchent des côtes.

Nous prenons une petite route jusqu’à Reykir pour faire la pause déjeuner, car la visite de la tannerie n’était qu’à 14h00.
Nous déjeunons sur une petite falaise herbeuse, au soleil et avec les sternes qui nous tournent autour.

 

Nous prenons notre café sur des banquettes en palettes, à côté de deux bains chauds, mais ce ne sera pas pour nous aujourd’hui car nous avons rendez vous à la tannerie.

La visite est très intéressante car ils tannent du mouton, du cheval et surtout des peaux de poissons pour expédier dans le monde entier. Il y a aussi quelques particularités, des scrotums de taureau, des pis de vache, des pénis de baleine, des renards.
Le tannage des peaux est très long et demande beaucoup de manuttention.
Sylvie repart avec une belle peau de mouton islandais.
Nous quittons la tannerie pour aller à Siglufjordur oûu doit se dérouler la fête du hareng. Nous arrivons dans la petite ville et voyons de nombreuses voitures et camping car. Nous nous garons devant le bureau d’information touristique et apprenons là que la fête n’existe plus depuis 2 ans.
Nous faisons un tour à pieds pour manger une gaufre au lieu d’un hareng, sans succès non plus. Alors nous allons dans la montagne chercher un camping perdu. En route nous croisons des vaches portant soutien-gorge.

Nous ne trouvons pas le camping et rebroussons chemin vers un que nous avions aperçu quelques km plus bas.
Il est situé en bordure d’une réserve ornithologique et nous allons faire un petit circuit pédestre pour apercevoir les oiseaux.

Le chemin n’est pas entretenu et les herbes nous arrivent à mi-cuisse.

Nous galérons dans les hautes herbes marécageuses et revenons pantalon et chaussettes trempés.
Repas de poisson local et de riz en regardant les oies voler au loin, puis rangement rapide car la pluie arrive au galop.
Nous nous réfugions dans la petite cabane pour la vaisselle où il y a une table et 4 chaises pour rédiger le blog car ce soir nous n’avons pas installé notre tente.

 

 

Le 4 août,

Ce matin, nous partons en bottes en caoutchouc car nos chaussures sont mouillées. Direction Akureyri où nous allons visiter les jardins qui sont petits mais très jolis. Il y a un petit café au centre des jardins et nous en profitons pour prendre le notre. Il y a des revues islandaises, Sylvie regarde la mode des mariées et moi une revue agricole… A chacun ses fantasmes !!
Dans les rues, les feux tricolores ont un feu rouge en forme de cœur ❤.

Il n’y a qu’ici que cela existe et ça a été décidé par les habitants lors de la dernière crise économique pour lutter contre la morosité.
Puis nous allons visiter un musée de la moto, pour passionnés d’après le guide. Malheureusement il est fermé aujourd’hui. Tant pis, nous regardons les motos au travers des fenêtres et repartons nous garer en ville pour visiter à pieds.

Comme ce n’est pas très grand, ce n’est pas long, même si nous entrons dans toutes les boutiques. Nous montons à l’église, histoire de se mettre en appétit.

Là aussi nous trouvons porte close. C’est dommage car vu de l’extérieur, il semble qu’il y a de beaux vitraux, ce qui est rare dans les églises luthériennes.
En bas de l’église, nous attend le restaurant de hamburger de la ville. Ce n’a rien d’un Mac Do, et l’addition non plus !
Nous prenons un Lamburger (mouton) qui est délicieux et une bière pression normale de 0,5 litre. La grande fait 1 litre.

Ensuite nous partons vers Husavik pour prendre un vieux bateau et aller en mer voir des baleines.
Comme nous y sommes 1 heure avant le départ du bateau, nous nous installons au camping, faisons

une petite lessive que nous étendons dehors (espoir…) et rejoignons l’embarcadère à pieds car c’est à 10 minutes.
Nous embarquons et revêtons de grosses combinaisons qui tiennent bien chaud et qui peuvent nous aider à flotter au cas où….

Au bout d’une heure de mer, nous nous approchons d’une rare baleine bleue.

Elle replonge presque aussitôt et nous restons à l’attendre. Elle ne remontera que 20 à 30 minutes plus tard et au loin.
Nous voyons ensuite, toujours au loin deux autres baleines bleues, mais elle ont replongé avznt que nous ayons le temps de nous en approcher.
Entre temps nous regardons les macareux voler, nager et plonger autour du bateau.
Puis le capitaine met le cap à l’ouest où se trouvent des baleines noires. Nous les voyons aussi au loin sauf à la fin lorsqu’une a plongé et montré une belle queue noire et blanche.
Retour au port après 3 heures de mer et un peu frigorifiés. Nous regagnons le camping nous faire chauffer une soupe.
Comme c’est samedi soir, quelques locaux au camping ont abusé de la boisson et chantent au son du guitare mal grattée.
Je suis réveillé à 3h30 par quelques récidivistes, dont le mauvais guitariste, qui continuent leur blabla et leurs chanson jusqu’à 4h30, sans qu’aucun de leurs voisins n’intervienne.

 

Le 5 août,

Second réveil vers 7h30. Nous nous préparons sommairement car les douches sont insuffisantes et donc crades et avec file d’attente. Nous déjeunons debout à l’arrière du 4x4 et partons sans oayer car personne n’est venue nous voir pour encaisser.
Nous prenons la direction de la pointe la plus au Nord Est de l’Islande au bout de la presqu’île de Langanes. Le GPS nous affiche plus de 4 heures de route pour 207 km ? Il semble que la fin du parcours soit une piste difficile.

Nous traversons la petite ville de Þorshofn où nous postons des cartes. Puis la route continue, puis se transforme en piste qui reste praticable jusqu’au bout. Elle a été remaniée depuis l’édition du guide et du GPS.

En trajet, il y a un promontoire d'où on peut observer les oiseaux. C'est très beau.

 

Nous atteignons le phare de Fontur vers 13h00 et cassons la croûte avec les petits pâtés de Solène et un coup de Frontignan.

Nous allons marcher le long de la falaise et observons les oiseaux qui y nichent.

 

Il est temps de repartir vers le centre de l’île dans les zones plus volcaniques. Nous reprenons la piste avec un arrêt galets pour fabriquer un petit personnage, et rejoignons un camping à l’entrée du parc Jokulsargljufur qui est à l’extrémité d’une gorge de 30 km de long creusée par une éruption sous glacière.
En arrivant il se met à pleuvoir et nous montons la tente pour être à l’abri et rédiger nos deux derniers jours de blog.

 

Le 6 août,

Hier soir nous allons faire un petit tour à pieds et en sortant du camping, bien couverts, nous voyons deux enfants qui jouaient sous le robinet d’eau. Ils étaient trempés, mais c’est vrai que pour eux c’est l’été, et comme en France, les enfants jouent avec l’eau….

Ce matin levés tranquillement vers 8h00. Nous devons attendre 9h00 pour prendre une douche car hier soir j’ai vu que les douches étaient payantes avec 5 pièces de 100 ISK et nous n’avons pas de monnaie. Ce qui est con, c’est que le gars de l’accueil ne nous ait rien dit et que lorsqu’on a vu que c’était payant, l’accueil était fermé.
Une fois propres, nous partons pour une rando pédestre de 3h00 dans le parc. C’est assez joli et nous cueillons des myrtilles qui malheureusement n’ont pas de goût.

Il manque peut être un peu de chaleur et de soleil ??

La balade terminée, nous cassons la croûte sur le parking de l’accueil du parc, et du camping.
Ensuite après le café, nous partons plein sud vers l’Herdubreid qui est un volcan éteint avec une forme de table aux angles arrondi. Ici ils parlent des épaules de la montagne.

Nous prenons la piste F865 qui est réservée au véhicules 4x4 et nous nous retriouvons sur une belle route goudronnée. Celle-ci est en cours de construction jusqu’aux cascades de Dettifoss. Heureusement après cela redevient une vraie piste tortillant entre les coulées de laves, traversant les champs de cendres et de scories.
Nous ne la voyons pas car le temps est très nuageux et nous sommes à 500 m d’altitude, c’est-à-dire au bas des nuages.
Nous continuons la piste vers Askja,

un volcan proche du glacier Vatna, nous gagnons 100m et perdons 1 degré. Il fait 6°C quand nous arrivons sous la pluie et le garde du camping nous informe que ça va descendre à moins 3 cette nuit avec le vent du Nord.

Nous nous installons face au vent et montons la tente à l’arrière du 4x4 de manière à avoir un coin sec et abrité.

 

Ensuite en attendant de dîner, nous nous installons sur la banquette à l’arrière pour rédiger le blog et lire.
Comme c’est bientôt l’apéro, j’arrête.

 

Le 7 août,

La nuit a été agitée, je me suis levé pour aller fermer l’auvent de la tente qui battait au vent. Il faisait 2°C, la pluie et les rafales. Sympa le temps.
Ce matin, toujours pareil. Nous avons petit-déjeuné sous la tente et ensuite plié bagages au vent et sous la pluie glacée et sommes partis vers le Sud en empruntant la piste F910 qui est extrêmement difficile. C’était hard et nous avons vu toutes les nuances de gris.

 

 

 

Nous avons traversé des champs de lave, de scories, de cendres, de cailloux divers et variés, sable noir, le tout sur 200 km sans voir âme qui vive. La piste est matérialisée par des piquets jaunes plantés judicieusement. Un seul 4x4 nous a rattrapé après que nous nous soyons arrêtés pour déjeuner. Il a roulé un peu devant nous et s’est ensuite arrêté. Nous ne l’avons retrouvé qu’à un poste de rangers où j’ai fait une pause sanitaire. Là, j’ai cru que la cabane WC allait s’envoler.
Notre moyenne aujourd’hui s’élève à 15 km/h sur les pistes. Le marche pied arrière est plié. Il faudra le redresser.
Avec une telle journée, nous pouvons dire que le 4x4 est validé pour tous types de pistes
Sur la route nous avons vu le glacier Hofsjokull et le volcan Hekla. Nous avons longé le lac Þorisvatn. Le vent était tel que les vagues passaient sur la piste.
Ensuite nous avons subi une tempête de sables, je mets au pluriel car il y en avait de toutes les couleurs du gris foncé au beige orangé.

On a roulé autour de 800 m d’altitude avec 2,5°C en moyenne. Il faisait plus chaud dans le frigo que dans le 4x4 ce matin au réveil.
Ce soir nous sommes dans le camping le plus cher que nous ayons eu depuis le début. A Landmanahellir. C’est très beau et si demain le temps s’améliore nous irons faire un petit trek d’une demi journée…
On a dîné dans le 4x4 ce soir à cause du vent.

 

Le 8 août,

Nous quittons le camping qui est dans un site magnifique
mais qui n’a pas d’eau chaude pour rejoindre Landmannalaugar distant d’une dizaine de km pour aller marcher sur un sentier qui fait le tour du Bláhnùkur, un sommet tout gris mais qui permet de voir des paysages splendides autour.

Balade de 2h45 avec de belles montées et une longue descente en serpentin.
Ensuite, dans l’après midi nous repartons vers Kirkubaerjaklastur, où un joli camping nous attendait. Cela nous rapprochait des glaciers ou nous souhaitons aller demain car la météo prévoit du beau temps.
On a pris une joli piste, la F208

qui nous a amené jusqu’à la mer et la N1. A quelques centaines de mètres de la jonction piste/N1, un pont était fermé sans indication de déviation. Avec le GPS nous trouvons une autre piste qui rejoint la N1 et l’empruntons pour arriver sur un joli petit pont qui n’aboutissait plus à rien, car la route après avait été emportée par une précédente débâcle des glaciers.

On repart vers un nouveau pont à une trentaine de km, qui lui est ouvert et nous permet de rejoindre enfin la N1.
Nous nous installons, après avoir fait le plein du 4x4 et du frigo.
Le soleil est au rendez vous et sèche la tente.

 

Le 9 août,

Réveillé de bonne heure, 5h00, pour accrocher le auvent de la tente qui claque au vent, lorsque je sors, il y a un ciel pur sans nuage et un beau soleil. Je me recouche jusqu’à 6h00 et ensuite douche chaude et petit déjeuner. Pliage du campement et en route vers les glaciers du Vatna sous un beau soleil. Nous n’avions jamais vu cette route sous le beau temps et les paysages sont magnifiques.
Nous arrivons à Fjallsarlon 10 minutes avant le départ des premiers Zodiacs.

Nous embarquons bien emmitouflés pour une balade de 45 minutes sur le lac glaciaire et approcher des icebergs et du nez du glacier. Le spectacle est impressionnant même si nous n’approchons pas de très près les glaciers car il y a de gros blocs qui s’en détachent.

Ensuite nous allons sur un autre site, Jokulsarlon, plus grand de glacier et d’icebergs pour nous promener à pied et en profitons pour faire des ricochets avec les galets du rivage. Nous apercevons même des phoques qui barbotent entre les icebergs.

Nous reprenons le 4x4 pour aller chercher un coin tranquille pour déjeuner que nous trouvons auprès d’un torrent glaciaire d’une eau terreuse.

Après le casse croûte, comme il y a un gros rocher qui marque la fin de la piste, j’en profite pour redresser le marchepied en reculant doucement dessus, guidé au cm par Sylvie.

Avant:
Le résultat est bien.

Ensuite comme nous avons du temps nous repassons près du camping où il y a Vinbudin, magasin d’état qui vent les alcools, pour acheter quelques bières et allons voir un magasin d’artisanat local.
Puis après le plein du réservoir auxiliaire et mangé un esquimau, nous prenons la N1 pour rejoindre le pont fermé d’hier, qui aujourd’hui est ouvert aux moins de 5 T.
Nous prenons la piste F210 pour rejoindre un camping paumé au fond d’une vallée à 60 km de là.
Sylvie conduit et passe de nombreux gués.

Nous arrivons enfin à Tjaldstaedi qui est un camp de base de randonneurs. C’est envahi de petites tentes. Le coin est super beau, surtout au soleil.
Nous nous installons au loin des petites tentes, et d’autres randonneurs, dont des français, arrivent et s’installent près de nous.

Après avoir dîner de mouton grillé au barbecue, nous rangeons le matériel car le vent se lève et emporte tout ce qui est léger, verres de camping, carte routière, stylo etc…

 

Le 10 août,

 

Nous quittons tranquillement le camping en regardant les randonneurs plier leur tente et s’équiper pour partir, seuls ou en groupes dont certains étaient avec de très jeunes enfants déjà en charge de leur propres petits sacs à dos.

Pour passer les rivières, deux techniques existent, l’internationale qui consiste à se déchausser, ôter les chaussettes et les bas de pantalon, traverser la rivière et renfiler le tout.

Et la technique française qui consiste à trouver l’endroit le plus étroit et d’essayer de la franchir en sautant. C’était un spectacle réjouissant d’attendre la chute du français…

Il y avait un chauffeur islandais qui en me croisant près des toilettes m’a dit : « He may, unfortunately …» (Il a pu, dommage…)
Ensuite nous prenons la piste F261 qui croise en plusieurs point le chemin de randonnée ainsi que les passages de gués, pour rejoindre Hvosvollur. En chemin nous nous arrêtons à Markaflotsgljufur, qui est une belle faille ou coule un torrent.

Nous marchons le long de la faille sur un petit sentier où il ne faut pas avoir le vertige, car il est très près du bord et il n’y a aucune protection. Cependant nous voyons remonter d’un endroit de la falaise une brebis et ses deux petits qui revenaient de brouter sur un petit plateau accroché quelques mètres plus bas.

Nous rejoignons la petite ville où nous faisons les pleins et allons visiter le musée de la plus célèbre Saga islandaise Njàll. C’était très intéressant, super bien fait et gratuit. Il y avait aussi une grand maquette de þingvellir où nous sommes passés il y a quelques jours et qui expliquait bien l’ancien parlement islandais dont les réunions annuelles se tenaient sur ce site.
Il y avait aussi un atelier de broderie où ils ont commencé à broder un ruban de lin de 0,60m de large et 90 m de long qui raconte la saga de Njàll.

Nous sommes repartis pour rejoindre un camping proche du volcan Hekla. Sylvie en a profité pour tremper dans le hot pot du camping.
Le soir nous avons discuté avec un couple québécois qui venait d’arriver en Islande et qui se renseignait sur ce qu’il y avait à voir et faire avec le véhicule 4x4 de location.

Le 11 août,

Comme la météo est bonne, nous nous levons très tôt et quittons le camping à 7h45 pour rejoindre le parking des 4x4 au départ du chemin qui monte au sommet du volcan Hekla, qui est le plus actif du pays avec une éruption tous les 10 ans en moyenne et dont la dernière date de 2000.
La piste F225 pour accéder au parking est assez difficile et limite naturellement le nombre de visiteurs.

L’ascension dans les cendres, billes de ponce, coulées de lave et névés est un autre facteur limitant.

Comme le soleil brillait et qu’il n’y avait pas de risque de nuages avant le milieu d’après midi, nous avons attaqué l’ascension avec nos bâtons en bois à l’ancienne…

Après 2h30 de montée nous atteignons le sommet ou nous cassons la croûte.

 

 

 La preuve par Google....

 

Sylvie ramasse un caillou du volcan pour Manoa.

Ce n’est qu’en redescendant que nous croiserons 4 allemands.

Nous étions tout seul sur la « marmite ». Mais avant de monter nous avons utilisé un site spécial sur les portables pour être avertis en cas de danger, car si une éruption se déclenche, on a entre 15 et 45 minutes pour se barrer très loin….mission impossible.
Nous partons ensuite vers Geysir pour planter notre tente à roulettes près des geysers.

 

Le 12 août,

Nous quittons Geysir pour aller à une trentaine de km à Gullfoss où il y a de belles chutes d’eau et un magasin de lainages où Sylvie veut passer.
Les chutes, nous les avions vues il y a 2 ans, le magasin n’avait rien d’attrayant, donc nous avons bu un café et sommes partis vers Kerlingarfjoll qui est une zone de grande activité géothermique. Nous l’avions vu sous la pluie et n’avions pas pu aller visiter la zone.

Nous arrivons au parking où il y a déjà beaucoup (une dizaine…) de voiture et un car qui est sur le départ. Nous déjeunons, bien emmitouflés et partons crapahuter entre les fumerolles parfumées à l’œuf pourri.

Le sol est très argileux et glissant, les pentes très raides, heureusement que les passages difficiles ont été aménagés avec des marches quelque peu irrégulières.

 

Nous gravissons et redescendons tous les sommets possibles et finissons par un circuit d’une heure trente.

Au retour au parking, qui est en hauteur, nous en avons plein les yeux, plein le nez et plein les genoux !
Ensuite nous rejoignons le camping qui est situé le long d’un torrent a 5 km en contrebas et nous installons face au vent pour dîner un peu à l’abri.
Nous mettons un duvet supplémentaire pour la nuit puis pour nous réchauffer avant d’aller au lit nous partons marcher à la recherche du hot pot local. Il est indiqué être à 1100 m du camping le long du torrent. Nous empruntons un sentier glissant et difficile sans rien trouver au bout de 20 minutes de marche. Nous revenons réchauffés de notre marche et prêts à dormir.

Le 13 août,

Réveillés par un beau rayon de soleil, nous nous préparons tranquillement et quittons le camping pour rejoindre Varmahliđ au Nord du pays. Nous continuons à suivre le soleil, ou plutôt à fuir la pluie !
Nous parcourons 150 km de piste triste dans un paysage gris beige de sables et de cailloux, sans végétation.
Nous nous arrêtons au bord du lac Frimundarvatn pour nous préparer un café, car jusqu’à notre destination, c’est le désert.

Arrivés à Varmahliđ, nous stoppons à la station service/superette/fast-food, où nous faisons les pleins d’essence pour Zita et pour notre réchaud, des estomacs avec des burgers et du frigo pour les jours prochains.
Ensuite nous allons à quelques km visiter une ancienne ferme construite en bois flotté et en briques de tourbe. C’est très intéressant et beau.

 

Le couloir.

La badstofa.

Puis tant que nous somme dans la tourbe, nous partons vers l’Ouest voir une petite église construite avec les mêmes matériaux. Le bois est super bien conservé, sans produit particulier et ce depuis la construction en 1834 par un charpentier qui était aussi député.

Ensuite nous nous installons au camping et jouons à la pétanque pour savoir qui offre l’apéro.

 

Le 14 août,

 

Ce matin on a trainé un peu, puis nous sommes allés à une vingtaine de km réserver une balade de 2 heures à cheval, pour 16h00.
Ensuite pour prendre un café nous avons rejoint Saudarkrokur, où nous étions juste passés visiter la tannerie. Petit tour de village à pieds. Devant l’église il y a un beau parterre fleuri.

Nous quittons Saudarkrokur pour faire le tour du delta de la Herađsvotn où nous pique-niquons le long de la route car il n’y a aucun chemin amenant au bord de l’eau.

Nous finissons le tour du delta pour revenir à Varmahliđ pour prendre une glace et bouquiner un peu à la station service, restaurant, superette…., en attendant l’heure de la balade à cheval.
Nous rejoignons la ferme sous un petit crachin. Nous nous équipons avec veste goretex et pantalon de pluie et partons pour une balade de 2 heures, Sylvie sur « Sister » et moi sur « Bidule ». J’écris les noms comme ça, c’est ce qui se rapproche phonétiquement de leurs vrais noms.

Nos deux juments sont gourmandes et broutent un peu le long du chemin qui passe à travers deux rivières. La mienne n’aime pas trop se mouiller les sabot et cherche l’endroit où il y a le moins d’eau pour passer. Nous testons les allures particulières des chevaux islandais, un trot sympa qui ne chahute pas et même un petit galop à fond les patates !

Au retour nous les descellons et les libérons pour qu’elles rejoignent la prairie.
Nous partons ensuite pour un camping sur la péninsule de Vatnsnes qui est un point d’observation des phoques.

 

Nous arrivons tard et sous la pluie, mais nous n’avons qu’à déplier le toit pour nous coucher car nous avons dîner d’un bon fish and chips à Blonduos sur le trajet. Là aussi à la station service……

 

Le 15 août,

Nous quittons le camping après avoir été faire un tour au bord de l’eau pour voir les phoques et les canards de mer, eiders. On a appris par Jules Vernes dont je lis Voyage au centre de la terre, qui se déroule en partie en Islande, que le mot « édredon » vient du duvet de canard eider, qui se dit « eiderdown ». Nous sommes dans la région des fermes qui prennent soin et récoltent les plumes des dames eider. Nous faisons des photos de phoques et regagnons le 4x4 pour aller visiter la péninsule.
Nous faisons une pause café, « maison » au bord de la piste avec une belle vue sur mer.

Ensuite nous gagnons un autre point d’observation des phoques qui est plus connu pour être un troll dans la mer : rocher en forme d’éléphant ou d’âne bâté se désaltérant. Des touristes coréens se prennent en photo, derrière les barrières au risque de tomber de la falaise. Ils sont un peu cinglés avec leurs perches à selfies….

Quant à nous, nous descendons sur la plage de sable noir pour nous approcher des phoques qui jouent et chassent à quelques mètres du bord, mais plus loin où les touristes ne vont pas habituellement. Il faut marcher un peu pour voir de belles choses !

Puis, comme il est déjà 13h30, nous rejoignons un restaurant renommé qui fait une excellente soupe de poissons qui va nous réchauffer, et vider notre compte en banque….

 

C’est aussi le seul resto du coin et quand je dis coin, je pense coin islandais, c’est-à-dire 50 km de piste à la ronde !
Nous quittons la péninsule après avoir croisé les bêtes locales sur la route : chevaux et moutons et phoques et pie-huitriers sur la plage.

 

 

Nous repartons le ventre chaud et rempli pour rejoindre le soleil et un camping à Stora-Vatnhorn qui n’était pas ouvert. Nous continuons donc vers la camping le plus proche, à 17 km, situé en face de la station service…..N1 à Budardalur.

Et voila notre petite journée passée sous la pluie, dans les nuages et sous le soleil .

 

Le 16 août,

Hier soir nous sommes allés à la station service pour prendre un café, mais nous sommes arrivés à 21h10 et c’était fermé. Ici tout fonctionne entre 10h00 et 21h00.
Donc, c’est sans ce chaud breuvage que nous sommes allés nous promener sur le port ou nous avons vu des enfants jouer près de l’eau.

Ils sont tranquilles dans ces petits villages car il n’y a rien à faire que de jouer au bord de l’eau.
A part ça il y avait deux phoques qui barbotaient dans un bassin de 20 m2. Ces phoques proviennent d’un zoo et ne peuvent probablement pas être remis en liberté ?
Ce matin, après une bonne douche chaude de 6 minutes, (d’habitudes c’est 5 minutes !) Nous partons vers le sud pour rejoindre le soleil sur la péninsule du Snaefell via initialement une piste F qui était finalement interdite, que nous avons remplacée par la 55 pour le grand plaisir des yeux : lacs, chaine de petits volcans, vallées vertes.

Loïc s’est autorisé une petite grimpette jusqu’à la cime d’ un volcan Mais il n’y avait pas de cratère !

 

Le soleil est arrivé, vrai café sur le bord de la route dans un bistrot avec sofa, tasse en porcelaine et bouquins sur l Islande. Cool.

On décide de faire les touristes et de suivre la côte avec piquenique sur une table en bois en discutant avec des marcheurs espagnols et en tee-shirt.

Puis montée pour voir un joli cratère bien rond par un chemin aménagé de marches métalliques : plein de touristes notamment asiatiques en robe blanche et talons hauts. Ça change de notre rando dans l’Hekla. En chemin, arrêt pour descendre dans un boyau créé par la lave liquide sous terre. Le guide était rigolo et si nous étions septiques sur l intérêt de la visite au départ cela nous à bien plus. Et nous avons pensé à Jules Vernes.

Nous avons même chanté Merry christmas dans le noir ….

Retour à la surface pour se dorer la pilule sur une plage de petits galets ronds et noirs tout chaud en observant plonger les fous de bassan dans la mer avec des piqués de plusieurs dizaines de mètres.

Retour à Olafsvik pour le camping et le couché du soleil à 22h30 dans la mer avec un chouette rayon vert (le temps était idéal pour voir le phénomène).

 

Le 17 août,

Réveillés par les portes coulissantes des petits fourgons transformés en camping car, vvvrrrrrrr Clong ! Nous déjeunons et plions bagages et tente, qui pour une fois est sèche. Je me brosse les dents avec 5 ou 6 autres gars devant 2 malheureux lavabos et nous partons vers Mosfellbaer qui est en banlieue de Reykjavik où il y a un magasin de lainages « Alafell ».
Nous trouvons une pelote de laine d’un gris bleu qui est proche de la couleur de mon pull, ce qui permettra de reprendre un accroc à la manche fait lors d’une descente du 4x4 par la porte arrière.
Ce sera tout de nos achats dans cette boutique. Nous partons nous garer sur le port de Reykjavik, près d’un musée où il y a deux ans j’avais acheté des perles de barbe, qui sont égarées depuis.

J’en reprends 2 pour mettre à mon menton.
Nous allons faire quelques emplettes dans cette ville que nous connaissons bien maintenant et en passant sur le port nous déjeunons de 2 excellents Fish and chips achetés à une petite caravane et mangés sur des tables en bois en plein air. Le vent est frais mais nous sommes couverts.
Nous reprenons la route dans la direction d’un petit port où demain nous embarquerons pour gagner une île pour la journée.

Nous plantons notre tente sous une petite pluie à une soixantaine de km de l’arrivée car nous avons réservé le bateau pour 9h45 et aurons le temps de finir le parcours sous le soleil, on y croit !
P.S. : Après avoir dîner, le gardien du camping passe nous voir pour encaisser le prix de la nuit. Nous lui faisons part de notre inquiétude concernant un bruit de chantier tout à côté, que nous entendions en arrivant et qui s’est arrêté le temps de dîner et qui vient de reprendre. A notre grand désespoir, il nous confirme que ça va durer toute la nuit. Comme nous hésitons, ne sachant si nous restons ou partons, il est 20h30, il nous laisse un peu de temps pour réfléchir. Nous ne le reverrons pas, car en 10 minutes, nous avons tout plié et avons repris la route vers un autre camping. Moralité : On est au point en cas d’alerte séismes, car en moins de 15 minutes on sera barrés ….

 

 

18 août

 

Finalement on s’est retrouvé au camping d’Hella, joli coin bien herbeux mais gâché par des sanitaires sales et défaillants. Bof bof. En tout cas, à 8 heures nous avions pris la route sans déjeuner vers le quai de Landeyjahöfn à 40 km de là sous un grand soleil bien prometteur. A 10h nous voguions dans le ferry vers les iles de Vestmann.

 

Arrivée sportive pour le ferry dans un tout petit fjord rendu encore plus étroit avec la dernière éruption de 1973.

 

Les chaussures de marche et les bâtons de marche prêts, on a attaqué à l’est avec notre 1er volcan, le Heifell (celui de 1973) sous les bourrasques de vent. Ensuite traversée de l’ile vers la côte nord ouest pour voir les macareux.

Retraversée vers l’Est pour déjeuner en terrasse et en tee-shirt (hamburger à la langoustine, miam) puis visiter un super musée sur l’éruption de 1973. Retour en cavalant au port pour ne pas rater notre taxi des mers. Ensuite sieste au soleil pour regagner la grande Islande.
On décide de notre prochaine destination un peu plus à l’Ouest dans une vallée Viking que nous ne connaissons pas encore où coule la plus grosse rivière de l’ile. Camping sympa dans la pampa avec plutôt des locaux, sans douche ni eau chaude ! N’empêche que les côtes de porc au barbecue après un petit apéro au soleil et au chaud, ça fait du bien partout. Demain, la météo dit qu’il « repleut ».

Le 19 août,

Grasse matinée jusqu’à 8h00 ! Puis départ vers le nord sur la 32 pour voir la petite chute de Hjaldarfoss qui se jette dans un joli bassin entouré de roches basaltiques tendues dans tous les sens. Comme toujours le coin est joliment aménagé.

Puis rendez-vous dans les vestiges d’une ferme viking à Stöng du Xème siècle qui a été ensevelie plusieurs fois par les éruptions de l’ Hekla. C’est grand et il y a même des toilettes collectives.

500 mètres plus loin, à Gjoin, la vallée des hobbits existe : cascades, rivières, prairies, des multitude d’angéliques, protégés par des roches.

Au bout d’une piste cassante de 15 km, la cascade de Haifoss, la 2eme en hauteur d’Islande (122 m de haut).

Puis recherche d’ une centrale électrique sur le rivière qui se visite. Après une tentative d’accéder sur un mauvais barrage, nous trouvons la centrale à 2 pas du camping de la veille mais fermée. Comme à côté il y a la reconstitution de la ferme viking de Stöng , nous y allons. La ferme est meublée et restitue bien la vie de l’époque.

Après la casse-croute pris sur le parking, direction la route circulaire pour faire le plein de nourriture, de gasoil et prendre un petit café. Puis direction sud ouest pour se rapprocher de l’aéroport. Au passage, nous nous arrêtons dans une maison hantée à Stokkseyri tenue par des ados. C’est bien fait et l’audioguide en français raconte plutôt bien des histoires de fantômes locaux.
Pour se dégourdir les jambes nous partons dans une réserve ornithologique à Flói. Cadre très beau, marécageux, sans beaucoup de fléchage (mais nous sommes habitués) et sans beaucoup d’oiseaux.
Enfin direction le camping au bord de la mer, près de l’église de Sandarkirkjugardur au bout d’une route qui s’arrête à l’église.

Le camping est assez vallonné avec une pelouse digne d’un golf.
Nous trouvons une place horizontale et installons la tente car le temps menace de passer du soleil à la pluie. Il a tenu ses promesses et nous rédigeons le blog à l’abri dans le 4x4 !

 

Le 20 août,

Nous avons passés la nuit sous la pluie, bercés par un petit vent islandais.
Ce matin , en tenue de pluie des pieds à la tête, nous sommes partis vers Grindavik, un petit port de pèche. Nous nous sommes installés au bistrot sur le port, le seul, pour un double café et un bout de gâteau.

 

J’en ai profité pour mettre le blog à jour qui était en retard d’une demi semaine, faute de réseau le soir.
Puis, comme le temps avait décidé de rester à 100% humide, nous avons rejoint la côte Nord de la péninsule en prenant une jolie route qui nous a fait passer par la source géothermique de Seltun.

Après une petite visite de ce lieu qui sent l’œuf pourri, en continuant la route nous avons croisé un séchoir de têtes de poissons. Quel usage font ils de ces têtes séchées ??

Nous avons continué vers Njarđvik visiter un musée viking avec le reconstitution d’un véritable bateau viking qui a été construit en Islande, aux îles Vestmann, et qui a voyagé jusqu’à Rio de Janeiro en passant par le Groenland, le Canada, les Etats Unis, Cuba...

C’était encore très intéressant.
En sortant, il pleuvait toujours et nous sommes partis déjeuner dans un resto Thai . Il était déjà 16h00.
Après un bon déjeuner, direction le camping de Garđur, sous la pluie bien sur. Nous patientons en lisant dans le 4x4, puis allons, bien couverts, marcher le long de la mer et voir et écouter les oiseaux.

Retour après une heure au 4x4 où nous démarrons le moteur pour nous réchauffer.
Demain le réveil sonnera à 5h15 pour ne pas rater l’avion.

 

Le 21 août,

Ce matin réveillé à 4h30, des fois que le réveil du portable ne fonctionne pas …..
Nous quittons le camping vers 5h30 et nous ne sommes pas les premiers à partir. Il doit y en avoir d’autres qui ont un avion plus tôt .
13 minutes après nous sommes à l’aéroport. C’est bien l’Islande, il n’y a pas de bouchons !
Moins de 15 minutes au parking, c’est gratuit, donc je repars sans débourser une ISK, car Sylvie passe aussitôt la sécurité et je ne peux l’accompagner.
Je prends la direction de Grindavik car la route est plus sympa que la N1. Je longe les bâtiments de la centrale géothermique du Blue Lagoon, traverse Grindavik sans m’arrêter car à cette heure la, tout le monde dors.
Ensuite je profite d’une pause dans la pluie pour me préparer un thé près de la mer au milieu d’un champ de lave. Il se remet à pleuvoir alors que je viens de verser l’eau chaude dans mon mug. Sale temps !

Le 4x4 m’emmène vers Sellfoss où je stoppe prendre un café à la station N1. Je mets sur le blog l’article d’hier et les photos.
Je continue vers Vik et fais une escale sur la colline rocher de Dyrhólaey où nichent des macareux.

 

Il y a 2 ans nous avions fait de belles photos car il y avait beaucoup d’oiseaux. Cette année, il y avait plus de touristes asiatiques que de macareux sur le caillou. Ça m’a aéré les bronches cette petite balade sous les quelques gouttes qui tombaient.
Je rejoins Vik et fais un tour de shopping pour passer le temps et n’achète rien. L’heure tourne et je quitte Vik sans regrets pour continuer vers Kirjubaejarklaustur (ici ils disent Klaustur).
Je m’arrête déjeuner devant une arène à moutons qui sert à les trier lorsqu’ils redescendent des plateaux lorsque vient la neige. Il ne pleut pas lorsque je prépare mon repas. Ames sensibles passez votre chemin ! C’est un excellent steak de poulain qui rissole dans la poêle.

Je l’accompagne avec du choux rouge cuit qui est un peu sucré et un verre de Côtes du Rhône. Comme de bien entendu, la pluie revient avant que j’ai terminé et je me réfugie à l’arrière du Toyota.
Il me reste 8 km à parcourir pour atteindre le camping. En arrivant je fais un stop au Vinbudin pour acheter des bières locales et à la superette pour du pain et des chips. Ensuite je me pose à un bel emplacement à l’abri des arbres. Abri plus virtuel que réel vu leur faible hauteur.
Je pars à pieds sous une pluie battante pour aller revoir la cascade double des 2 sœurs,

puis j’enchaîne sur un parcours de 3,3 km qui monte au sommet de la cascade où il y a un petit lac. Je traverse des prairies avec quelques moutons et redescends ver une dalle de colonnes basaltiques. Il faut trouver la colonne à dix faces. Je crois que c’est celle-ci.

Retour au camping où je démarre le 4x4 pour sécher la couette qui a les bords trempés. Il tournera 40 minutes comme ça. C’est intenable dedans tellement il fait chaud !

 

Le 22 août,

Il y avait un beau soleil ce matin quand je me suis réveillé vers 6h30. J’ai bouquiné en attendant 8h00 pour sortir de dessous la couette car il ne faisait pas très chaud. Ce que le thermomètre me confirmera à 9°7.

Je petit-déjeune dans le 4x4 car il y a un petit vent frais qui emportera mon sac poubelle neuf que j’avais, mal, accroché au cric. Je ne l’ai pas retrouvé. Il était vide.
Je replie le toit et pars vers l’Est après avoir fait le plein d’essence. J’avais sélectionné full tank et je comptait remplir ma gourde d’essence pour le réchaud, mais lorsque le réservoir a été plein, plus moyen de tirer un litre pour la gourde. Quand j’ai regardé le montant affiché, cela faisait un compte rond de 18000 ISK (=146€). Je pense que c’est la limite de livraison par opération. Vivement la France où l’essence est moins chère.
Bon, je continue vers l’Est et passe devant les langues glacières du Vatnajökull,

 

 

m’arrête prendre un café devant le glacier. Derrière il y a la mer.

Ensuite direction Höfn petit port de pêche, de langoustine, mais je n’irai pas en déguster.

La route m’emmène vers les fjords de l’Est. Avec les fjords, la pluie revient.

Dommage car je souhaitais me balader vers Reydarfjordur en longeant la côte, mais le temps et la fatigue ne m’y incitent guère. Je bifurque donc vers Egilsstadir et Seydisfjordur où j’arrive au camping vers 16h00. Ça fait une longue journée de conduite.
Heureusement que je n’arrive pas trop tard, car les places sont rares. Je me gare entre deux autres véhicules. Ça ira pour la dernière nuit.

Ensuite une petite balade vers le port où est amarré un paquebot maltais,

le tour des bassins et une bière plus tard, je rédige ce blog.

Demain embarquement vers 10h00 pour 2,1 jours de mer et de repos forcé.

 

Le 23 Août,

Ce matin, levé vers 6h00, histoire d’assouvir un besoin matinal et de téléphoner, car en France il est déjà 8h00. Il fait froid, 7,9°C dehors et 8,5 dedans !
Il a plu dans la nuit et ce matin, mais pas trop fort, je déjeune dans le 4x4 jus de fruit et tartines de confiture, j’ai la flemme de faire chauffer de l’eau pour mon thé car il faut ouvrir les portes arrières et je caille.
Je prépare mes affaires pour le bateau, complète les formulaires pour la détaxe des affaires que nous avons achetées et plie la tente qui a eu le temps de sécher un peu car depuis 6h00 il ne pleut plus.
A huit heures moins le quart, je suis devant le bâtiment de SMYRIL lines pour donner mes papiers pour la détaxe. Ce n’est pas encore ouvert et un gars qui allait entrer dans le bâtiment vient me voir et me prend les papiers, regarde s’ils sont complétés et me dit que c’est OK, il s’en occupe.
Il rentre dans le bâtiment et referme la porte à clé derrière lui.
Je fais le tour du port et rejoint le poste de check in et m’installe en file d’attente. Le ferry n’arrive qu’à 8h30 et nous n’embarquerons que vers 9h30, pour ma file !

Je discute avec Paul que j’avais rencontré à l’aller et à l’aéroport et avec un Suisse qui a un Toy 78 mais plus ancien.

 

 

Ensuite c’est l’attente du départ et du largage des amarres. Nous prenons le large sous la pluie et après la photo je rentre au chaud pour bouquiner.
A midi, pizza salade et sieste car je viens de finir mon bouquin et il n’y a rien à faire sur un bateau, les machines à sous, bandits manchots, ne m’intéressent pas.

Vers 17h30 je descends prendre une petite bière. Les gens arrivent à la cafétéria pour dîner car ce sont majoritairement des allemands et des pays nordiques. Je suis un peu en décalage avec eux.
J’en profite pour rédiger le blog et trier les quelques photos du jour.
A demain, si la mer est bonne…..
Vers 3h00 cette nuit nous ferons escale aux Féroé. J’espère ne pas être réveillé.

 

Le 24 août,

Rien de bien intéressant à raconter. La vie à bord, c’est dodo, assis à lire ou regarder ce qui passe, oiseaux de mer, vagues, nuages, gens.

 

C’est aussi dépenser sa monnaie pour boire et manger etvattendre que ça passe.
Bref, pour moi, c’est chiant !

Le 25 août,

Après une nuit difficile, car 2 de mes co-cabiniers se lèvent à tour de rôle pour aller pisser et le troisième, ancien marin pécheur des Faroé se lève à 4h00 pour aller respirer l’air frais sur le pont ; je me lève et vais déjeuner. Ensuite je retrouve un nouveau copain, André, sur le pont. Nous nous sommes rencontrés à Seydisfjordur avant de prendre le bateau. Il attend que le bar ouvre pour prendre son café. Nous attendrons longtemps, 9h00, l’ouverture du bar.
Ensuite nous découvrons les côtes danoises. Il est temps d’aller récupérer nos affaires dans les cabines.
En remontant nous discutons avec Sebastian, aussi rencontré au départ en Islande et à l’attente du ferry. Il a suivi le blog en français. Félicitations, je suis incapable de suivre un blog en allemand….

Puis c’est le débarquement et chacun part vers son domicile.
Je m’arrête une première fois pour faire le plein et regonfler les pneus. Mon petit compresseur fonctionne toujours bien. Puis c’est la route jusqu’à un deuxième arrêt pour débrayer les moyeux avant et manger un sandwich saumon/sauce wasabi sur une aire de service. Je discute avec un couple qui a un Toy 78 de 2001 qu’ils viennent d’acheter d’occasion. Il ont refait toute la transmission et ça roule impeccable. On ne les a pas croisés en Islande. Dommage, on aurait eu plus de temps pour parler.
Ensuite la route jusqu’à Christiansfeld, village classé par l’UNESCO. Bon, il n’y a rien à voir !

Je repars pour chercher un bivouac et les deux points trouvés au GPS s’avèrent non concluants. Dépité je reprogramme la route jusqu’à la maison et pour reloindre la 4 voies, le GPS me fait passer par un chemin au milieu d’un bois et là : un point idéal pour passer la nuit tranquille sous les chênes.

Comme c’est ma fête aujourd’hui, je me fais un double Cognac en répondant au téléphone. Un repas frugal et le blog. Je télécharge un nouveau bouquin sur Kobo et dodo !

 

Le 26 août,

Hier soir à la nuit tombée, j’ai entendu des cris effrayants dont je ne savais s’ils émanaient d’un bête à plume ou à poil. Comme j’ai perçu que les cris venaient d’en haut, et que les feuillages bruissaient, j’ai décidé que c’était à plumes. Vers 4h00 ce matin, elle est revenue « chanter » dans les chênes au dessus du 4x4. Merci pour cette sérénade…
Réveil naturel à 7h00, pour cause de décalage horaire, je déjeune tranquillement et pars rejoindre l’autoroute à quelques km.
Ensuite ce ne sera qu’un long ruban parsemé de bouchons pour cause de travaux et de retour de congés pour un grand nombre d’allemands. La vitesse est très souvent limitée à 80 km/h, voir à 60 ; c’est certainement pour se préparer aux routes françaises….

Je fais mes 650 km et en Belgique vers 18h30 je me mets à la recherche d’un bivouac. Je tourne jusqu’à 19h45 et quand je trouve enfin ce coin accessible, il me reste plus de km à faire qu’avant de quitter l’autoroute. J’ai failli écraser un chevreuil qui est sorti d’un fourré devant mon parechoc. Heureusement , je ne roulais pas vite et j’ai pu l’éviter.
J’ai même pris un GR en descente, aussi bosselé qu’une piste islandaise, en me demandant comment je ferais demi-tour en bas si c’est barré, tellement il était étroit. Partout, les chemins, prairies sont fermés. Il n’y a même pas de sentier autour des cimetières, rien, que dalle pour le pèlerin en 4x4 !
Dans ce pays, comme je l’avais déjà remarqué en revenant de Russie, le bivouac est presque impossible. C’est pour ça que je vous mets la carte avec la position GPS.

Ce soir purée et knakis islandais, les 2, et skyr.
Bonne nuit, moi ce soir j’entends les voitures qui passent sur l’autoroute à 1 km.

 

Le 27 août,

 

Le temps n'est pas terrible ce matin, je plielors d'une éclaircie. C'est un bien grand mot carvil fait encore nuit. Je quitte mon petit chemin et rejoins l'autoroute qui m'amènera jusqu'à la frontière française. Enquite je rebtre par les natiobales pour ne pas payer les autoroutes françaises et en 0lus j'ai le temps.

Je stoppe lorsque je vois une boulangerie ouverte et je prends un café et une viennoiserie pour 2€60. C'est oas l'Islande ici !!!

Puis j'enroule le ruban de bitume jusqu'au portail de la maison que je vois vers 12h30. J'ai parcouru presque 11000 km.

Les vacances sont terminées. Il faut déjà penser aux prochaines en Russie.