Les voyages de ZITA

LE VOYAGE:

 

Le 21 Août,

 

Nous quittons le camping d’AEduvick dans la matinée. Nous avons dormi la voiture garée le plus près de la mer et avec le vent, elle a bougé toute la nuit, comme sur un bateau.

Nous revenons vers le port d’embarquement de Thorshavn en passant par la route touristique qui ne semble pas être dans le brouillard comme à l’aller. D’en haut, 320m, nous avons un beau paysage et c’est seulement en arrivant sur Thorshavn que nous rattrapons les nuages.

Nous nous garons devant le port de plaisance pour aller prendre un café.

Rien n’est ouvert avant midi ou 14h00 le dimanche. Comme il est 11h00, nous partons visiter la ville à pied adns l’espoir de trouver des magasins ouverts, mais c’est pire que pour le café, tout est fermé le dimanche et en regardant les horaires du samedi ce n’aurait pas été beaucoup mieux, ils sont ouvert que de 10h00 à 16h00.

Il y a un joli centre historique avec ses vieilles maisons. On ne se croirait pas dans une capitale.

Après avoir bien tourné, l’heure en a fait de même et nous pouvons rendre notre café.

Sylvie a repéré dans le guide un petit restaurant historique qui est dans une vieille maison. Nous y allons et lui aussi est fermé. Il n’ouvre que de 18 à 24h00 le dimanche.

C’est pire que l’Angleterre et le Danemark réunis en ce qui concerne les horaires !!!

Nous déjeunerons donc dans une brasserie qui ne fait qu’un brunch le dimanche.

Ensuite, nous continuons la visite de la ville puis nous décidons d’en sortir pour aller faire le plein de gasoil, puis de partir visiter l’Ouest de ce bout d’île en allant à Kirkjubour, où il y a les ruines d’une ancienne cathédrale, juste en bord de mer. Elle a été abandonnée et 1517, sans vitraux ni toit et ce n’est que depuis fin des années 1900 qu’elle est en rénovation, lente.

De là, nous remontons la route côtière pour rejoindre Sydradalur qui est une grosse ferme. La route est magnifique et ensoleillée.

Les oies, moutons et chevaux paissent en liberté. Ici, comme en Islande, ils sont prioritaires sur les routes et non pas peur des voitures. Ils ne se sauvent que lorsqu’on ralentit ou on s’arrête pour les prendre en photo !!

Retour vers Thorshavn où les nuages sont restés accrochés, nous attendons l’heure d’embarquement en allant visiter le fort qui protège l’entrée du port. Il a été construit au 16^ème siècle suite à une tentative d’invasion par des pirates turcs.

Lorsque nous nous présentons au guichet d’embarquement, la fille ne reconnait pas nos réservations. Nous lui expliquons que nous sommes un groupe de 10 véhicules. Sylvie descend alors pour trier les tickets d’embarquement des différents groupes et retrouver les tickets de notre groupe.

Ensuite nous patientons sur le quai de 20h30 à 23h00 pour embarquer la voiture et aller se coucher.

 

Le 20 Août,

Grasse matinée et déjeuner sous notre véranda de toile, sèche, pour une balade dans les îles.

Nous traversons Eysturoy pour aller Klaksvik sur l’île de Bordoy via un tunnel sous la mer de 9 km de long.

Lorsqu’on arrive au point le plus bas du tunnel, les roches sont éclairées des couleurs locales. Aujourd’hui c’est la fête des pécheurs, sur le port où se trouvent de vieux gréements et hommes en costume local, pull marron et chapeau type calot.

Nous bénéficions d’un grand buffet de thé, café gâteaux sucrés et pain au fromage et bacon offerts.

Nous visitons 2 vieux gréements et reprenons la route pendant que la remise de prix et diplômes se poursuit pour aller à Depil.

Nous faisons ensuite notre première expérience des tunnels non éclairés à voie unique avec des aires de stationnement pour laisser passer le véhicule venant en face. C’est spécial, mais on s’y fait.

A Depil, nous prenons la route verte, touristique jusqu’à Muli, qui est une grosse ferme avec 3 maisons et une cascade. Les foins sèchent en meules et sur clôtures.

Ensuite retour à Depil, car la route est une impasse, pour attendre l’heure de départ du bateau postal qui va vers les îles de Svinoy et Fugloy qui ne sont pas accessibles autrement. Elles sont les plus à l’Est de l’archipel.

 

Comme c’est un service public, nous ne payons que 40 couronnes (≈ 5,50 €) chacun, pour faire l’aller et retour pendant les 2 heures de trajet. Nous allons déposer des gens et du matériel sur les petites îles.

De retour à Depil, nous retournons vers le camping. Sur la route, nous nous arrêtons à Klaksvik pour visiter une galerie de peinture où se tient un vernissage avec petite soupe de langoustine et saumon offerte + Pain et mayonnaise fumée.

Nous cherchons un restaurant sans succès, nous nous rabattons alors vers les super marché pour prendre du poisson ou du mouton à griller.  Ça n’existe pas ici alors que les moutons sont partout et les poissons aussi !!!

Nous empruntons le tunnel sous la mer et en sortant nous cherchons à Leirvik l’unique restaurant. Comme nous ne le trouvons pas, nous demandons à une dame qui désherbait son trottoir. Elle nous dirige vers la route du tunnel et paf. Nous repassons une nouvelle fois sous la mer, Aller et Retour. En fin de compte le resto est à la sortie de la ville (village pour nous). C’est un bowling près de la station-service.

Après dîner nous rejoignons sous un beau soleil le camping quitté ce matin où nous retrouvons une partie des 4x4 du raid.

 

Le 19 Août,

Levé à 2h00 du matin car nous devons libérer les cabines afin que les employés de ménage les refassent pour les personnes qui embarqueront aux Féroé. A 3h00 nous débarquons et nous nous rendons au camping de Torshavn qui est à moins de 10 minutes du port. C’est une espèce de parking su lequel nous nous garons. La gérante arrive pour que nous payons notre place et hop au dodo de nouveau jusqu’à 9h00. Les sanitaires et les installations communes dont une cuisine sont nickel.

Après une bonne douche chaude, nous partons visiter l’île de Streymoy par la route touristique 20 qui était montagneuse et dans le brouillard.

En redescendant à Kollafjordur nous récupérons de la visibilité et du soleil.

On a longé la côte du canal naturel qui sépare les iles de Streymoy et de Eysturoy. Nous nous sommes arrêtes à Hosvik prendre un café en face d’une jolie église de style local.

Nous remontons vers le Nord par la route touristique 11 qui nous emmène au lac de Saksun. C’est un cul de sac et nous devons revenir sur nos pas. Néanmoins, ce petit fjord est très beau et mérite d’y venir.

Ensuite nous sommes revenus vers la côte et sommes remontés vers Tjornuvik. Il y a de la pisculture dans  ce bras de mer et nous sommes arrivés dans un tout petit village de 50 habitants où nous avons trouvé un gars qui faisait café + gaufre pour 50 couronnes au milieu de jolies maisons anciennes.

Nous sommes allés à la plage ou un chien a joué avec nous.

Ensuite retour vers le sud et traversée du seul pont seul l’atlantique nord vers Eysturoy.

Nous avons pris le tunnel qui traverse l’île d’Est en Ouest et sommes allés au Nord vers le village Gjogv ou il y a un petit port naturel magnifique avec une eau bleue qui donnerait presque envie de s’y tremper si elle n’était pas à 8°C !

Puis nous sommes allés de l’autre côté du Fjord vers le camping d’Elduvik mais qui ne nous plaisait pas. Nous sommes repartis vers le Sud de l’île au camping d’Aeduvik qui est dans une anse naturelle avec une cale à bateaux et un pécheur qui prend plein de gros poissons mais qui ne parle que le local.

 

Le 18 Août,

Pour la première fois ce matin, nous avons été réveillés par la sonnerie du téléphone que j’avais réglé pour 5h30. Bon ce n’est pas trop dur car nous sommes habitués à nous lever tôt.

Après avoir plié et rangé l’équipement, nous reprenons la N1 pour 17 km et rejoindre la station-service N1 du même nom, pour laver le Massif qui a bien été « repeint » hier après midi sur les routes à nids de poules et détrempées, même si hier soir nous avons fait un mini nettoyage au camping pour pouvoir accéder aux portes.

Nous espérions prendre un café mais ici c’est 8h00 et pas 5 minutes plus tôt, donc après avoir discuté au soleil, nous partons vers Seydisfjordur où nous aurons le temps de prendre un café au soleil qui nous chauffe bien. Le soleil, pas le café !

 

Nous rejoignons le point d’embarquement et attendons le chargement de tous les autres véhicules, car comme nous descendons aux Féroé, nous embarquons en dernier.

La sortie du fjord est très belle, sous un soleil éclatant, qui nous a manqué depuis 3 jours.

Cette nuit nous débarquerons à 3h00 du matin.

 

Le 17 Août,

Journée sous l’eau et sur la nationale 1. Nous sommes allés voir un autre glacier et ses icebergs sur un lac ouvrant sur la mer. Nous devions les approcher en bateau, mais la météo exécrable ne nous a pas incités à aller les voir de près. De plus ils flottaient très près du rivage.

Puis en suivant la N1, nous nous sommes arrêtés à la ville de la langoustine et du homard, Hofn, ù nous nous sommes régalés d’un excellent sandwich langoustine/langouste.

Ensuite, la N1 se transforme en piste défoncée sur une 20aine de km.

Pluie, brouillard et boue presque jusqu’au camping où il a fallu nettoyer le 4x4 pour pouvoir s’installer.

Ce soir le soleil est revenu. Ouf !

Nous sommes à 4O km de l’embarquement, Stora Sandfell.

 

Le 16 Août,

 

Départ à 8h30 sous la pluie. La pelouse est détrempée et quand on marche, l’eau sourd autour des bottes.

Sylvie a voulu prendre ses chaussures de marche dans le coffre et l’une était à moitié pleine d’eau. Nous pensons que c’est hier que la tente qui était rangée mouillée s’est égouttée dans la chaussure au grès des secousses.

Nous prenons la direction de la chaine de volcans du Laki.

Les pistes sont belles mais il pleut beaucoup et le paysage est un peu restreint.

Lorsque nous montons, après avoir croisé une Ranger qui interdit le passage à tout 4x4 sans snorkel, nous attaquons des pistes et des gués au travers de paysages vert mousse et brun lave. L’eau est à profusion avec les cascades et rivières et ruisseaux. On arrive sur la chaine des volcans du Laki comme des boutonnières sur 250km. Ils sont entrés tous en éruption dans les années 1784/85 occasionnant la plus grande catastrophe de l’île et la famine en europe.

Après une boucle sur les volcans nous sommes redescendus vers Klaustur où nous avons déjeuné près de la cascade double des nonnes.

Ensuite nous avons repris la N1 vers l’est pour voir notre premier glacier, le skaftafellsjökull.

Nous avons dormi derrière le glacier avec enfin un peu de soleil.

Mais en guise d’apéritif, nous avons goûté la spécialité locale, le requin pourri accompagné de son verre d’aquavit local, le Brennivin.

C’est très ammoniaqué……

 

 

Le 15 Août,

A priori, c’est notre dernière matinée à Rekjavik et ce matin nous appelons le garage pour savoir à quelle heure nous récupérerons le Massif. Ils nous disent vers midi ou 13 heures. J’appelle l’assurance pour qu’ils nous envoient un taxi. Celui-ci nous pose vers 11h00 au garage.

Pour patienter nous partons à pied vers une boulangerie à l’autre bout de la zone industrielle en empruntant une piste caillouteuse.

Après 30 minutes de marche le nez au vent, nous atteignons cette boulangerie et pouvons déjeuner un sandwich.

Retour au garage où j’apprends que la main meneuse de la roue est trop usée pour être remontée et qu’ils vont en chercher une.  C’est donc vers 15h30 que nous quittons le garage pour aller rejoindre le groupe au camping de

Nous arrivons assez tard et le temps des retrouvailles et de monter la tente sous la pluie battante, dîné rapidement et aller se coucher, il est déjà 22h00.

 

 

Le 14 Août,

Aujourd’hui c’est dimanche et nous restons à Rekjavik faute de 4x4 et nous allons déjeuner ce midi avec nos collègues qui passent une partie de la journée ici.

Ce matin nous allons trainer en ville et prendre un café au Haïti Cafe, tenu par une haïtienne.  

Maisons du centre ville

 

Quelques façades taguées

De là nous retournons au musée de la marine voir un mug en métal. Et c’est proche du musée que je vois une belle licorne dans la rue.

 

Nous allons à la Mairie pour voir une immense carte en relief de l'Islande mais comme c'est dimanche c'est fermé, néanmoins nouspouvons lapercevoir depuis l'extérieur.

Nous rejoignons nos collègues au restaurant où nous déjeunons des spécialités islandaises : Macareux en salade, steak de baleine et pour terminer crêpe islandaise, roulée autour de crème fouettée et sirop de caramel aux cacahuètes.

Nos collègues repartent, pour certains prendre un bain chaud au Blue Lagoon, et pour les autres visiter Rekjavik.

Nous allons visiter le musée national islandais, car il pleut beaucoup et nous serons à l’abri toute l’après-midi.

Ensuite retour au centre-ville via le vieux cimetière et direction l’hôtel pour nous reposer car depuis ce matin nous avons fait pas loin de 20 km à pied.

Maisons avec jardin au centre ville

Normalement demain nous récupérerons notre véhicule, mais ça c’est une autre histoire…..

 

Le 13 Août,

Et bien, non, nous n’avons rien à plier ce matin. Juste à s’étirer dans le lit, passer par la salle de bain commune et aller se préparer un petit déjeuner. Ce n’est pas vraiment un hôtel mais une Guest house.

Nous restons à lire tranquillement installés dans la chambre, puis vers 9h30 nous partons visiter la ville en commençant par Harpa.

 

Harpa est un grand bâtiment moderne qui abrite des salles de concert et d’exposition.

C’est impressionnant comme performance architecturale. Il est situé sur le port est directement au-dessus de l’eau. Nous faisons une visite guidée du bâtiment qui nous emmène dans les coulisses et nous avons les explications techniques du fonctionnement acoustique des salles, avec les panneaux qui réverbèrent les sons.

Ils peuvent ainsi régler le son d’une demi-seconde à 3 secondes. Les salles sont sans micro et ni ampli, juste l’acoustique naturelle.

Après cette visite d’une heure, nous allons faire la queue pour manger un hot dog chez Baejarins Beztu Pylsur qui est une cabane à hot dog qui existe depuis 70 ans. Mais comme tous les guides en parlent, la queue est interminable et la qualité semble basse.

Nous abandonnons pour aller en prendre un excellent un peu plus loin.

Ensuite nous allons visiter le musée maritime qui est très bien conçu et axé sur la pêche à la morue.

 

Puis balade en ville avec un peu de shopping pour les derniers cadeaux à rapporter et visite de l’église monumentale de la ville.

Retour à l’hôtel pour m’occuper du blog avant d’aller déguster un excellent fish and chips.

En rentrant, nous repassons par Harpa, pour voir les éclairages, malheureusement, en été sous cette latitude, il ne fait pas encore nuit et cela ne rend rien.

Les nouvelles du garage sont encourageantes, ils ont pu régler le problème de freins et sont confiants pour avoir les pièces lundi matin. Ils travaillent 7 jours sur 7 et plus de 10 heures par jour ! C’est pas la France……

 

Le 12 Août,

Ce matin, on plie rapidement le campement car nous attendons la dépanneuse de bonne heure.

Sylvie a rendez-vous avec Christine à 8h00 pour faire le point sur la suite du voyage et récupérer les billets de ferry, si toutes fois, nous n’arrivions pas à rejoindre le groupe. Ce groupe que nous voyons repartir vers de nouvelles pistes à 8h30. Pour patienter, nous descendons au port de pêche pour trouver un café et visiter un peu. Ce port est essentiellement consacré au phoque.

 

 

Nous n’avons pas de nouvelles de notre assurance via le correspondant Islandais, si ce n’est qu’il travaille pour nous. Nous remontons au camping attendre et déjeunons de rillettes de mouton.

L’attente est longue, assis dans le 4x4. En début d’après-midi je pars me promener et caresser des chevaux pendant que Sylvie bouquine à l’abri du vent.

Peu avant 15h00, je reviens au 4x4 et me prépare à rappeler une énième fois l’assurance quand la dépanneuse arrive.

Le véhicule chargé nous partons vers Reykjavik, 3 heures de route,

pour déposer le véhicule dans un grand garage poids lourds concessionnaire IVECO, qui est aussi spécialisé dans la transformation de camions en véhicules adaptés au climat Islandais.

Vers 21h00 l’assurance nous envoi enfin un taxi pour nous acheminer vers un hôtel au centre de Reykjavik

 

Le 11 Août,

Départ de Laugaras vers Geysir pour voir les fameux geysers.

 

 

 

La route est belle et le 4x4 est humide car il a plus toute la nuit. L’avantage, c’est qu’il n’y a plus de poussière sur les pistes. A Geysir, nous allons à pieds voir les différents geysers, celui qui est le plus actif est le Strokkur. 

 

Nous repartons vers Gullfoss, qui est une cascade étagée,Nous revêtons nos tenues de pluie pour aller la voir de près. Sa hauteur n’est pas importante, mais le débit est impressionnant.

Petite pause déjeuner en haut de la cascade et nouvelles pistes boueuses  (Piste 35) vers Hveravellir qui nous fait passer entre les glaciers Langjökull et le Hoffjökull qui étaient dans les nuages.

 

Arrivés à Hveravellir, petit arrêt pour nous mettre en maillot de bain et se délecter d’un bain très chaud en bassin naturel au milieu de la nature. L’eau est soufrée et un peu poisseuse, mais c’est très agréable, et on a tellement chaud dans ce bain, qu’on n’a même pas froid en sortant le temps de se sécher.

Puis nous continuons la 35 pour traverser les landes de la région du Vatnsens avec des pistes cahoteuses. C’est une vallée glacière verdoyants avec quelques fermes isolées.

Presque au bout de la piste nous avons cassé le roulement de roue avant gauche. Nous faisons un dépannage d’urgence avec Vincent, qui me donne la moitié d’un roulement de Land qui s’adapte à peu près et nous permet de rejoindre le camping de Hvammsantgi par la route bitumée sans dépasser 60 km/h. Nous arrivons à 21h00, et nous installons avant de partager un apéro bien mérité avec Vincent.

Nous appelons l’assurance pour nous prendre en charge demain matin dès 8h00.

 

Le 10 Août.

Départ Du camping sans regret car il est vraiment sale et mal tenu, mais c’est un camping le long de la N1 qui est très passante et touristique.

Nous allons sur la presqu’île de Dyrholaey près de Vik voir les macareux et les grottes de basalte noir

 

et de sable noir. De là nous voyons les trolls de mers, qui sont des roches pointues émergeant au large.

Ensuite, quelques km plus loin nous montons au phare sur le sommet de la presqu’île où les macareux sont à proximité de nous.

 

Puis nous allons visiter le musée de Skogar qui est un musée populaire ethnographique sur les transports, télécommunications, secours islandais, Très intéressant sur la culture islandaise. Nous y faisons la pause déjeuner.

De là nous allons aux chutes de Skogafoss ou il nous faut gravir 380 marches pour accéder au sommet de la chute (60 m).

Nous reprenons la N1 pour aller visiter le hangar de la ferme de Eyjafjoll qui est un tout petit musée créé par la famille de fermier qui ont l’explosion en 2010 du volcan Eyja tout proche. Un film de 20 minutes nous montre les pluies de cendres et le travail fait par ces fermiers pour remettre leur ferme en état pour ne pas perdre les bêtes et leur saison. Il leur a fallu 2 mois de travail pour retirer au balai les cendres recouvrant maisons et champs.

Puis nous rejoignons le camping de Laugaras où je contrôle le frein arrière gauche.

Pendant ce temps, nos collègues profitent de la piscine chauffée naturellement à l’eau géothermique. Mais elle ferme à 20h00 pour ne rouvrir qu’à 9h00 le lendemain. Nous ne pourrons pas en profiter.

 

Le 9 Août

Aujourd’hui ce sera une nouvelle balade dans la région de Landmannalaugar et du volcan Ekla.

Nous sommes montées par une piste un peu trialisante sur le sommet du volcan. Le paysage est noir de cendre et scories volcaniques.  Nous redescendons pour traverser des montagnes multicolores en direction du glacier Myrdals.

 

Des vallées plus verdoyantes entourent ce glacier. Puis nous allons l’approcher de plus près dans une coulée de moraines. La glace est noire car couverte de cendre. C’est un paysage étonnant.

 

 

 

Nous rejoignons le camping de Vik. En arrivant je vérifié le frein arrière gauche car il est bruyant et je pense qu’un caillou est coincé dedans. En démontant je m’aperçois qu’il manque une plaquette de frein et que l’autre est usée anormalement alors que je les avais changées il y a moins d’un mois.

 

Comme nous sommes dans une grande ville, (pour l’Islande !!) il y a un garage où je coure voir s’il ils ont des plaquettes de frein. Le gars me conduit à l’étage où il stocke toutes les plaquettes usées et me dit de chercher si je trouve mon bonheur. Je trouve au bout d’une trentaine de minutes une plaquette qui pourrait se monter si je la meule. Je redescends à l’atelier pour la modifier. Le garagiste me passe des lunettes de sécurité et j’adapte la plaquette aux bonnes dimensions.

Je coure remonter cette plaquette et fonce prendre une douche glacée, car ce soir nos organisateurs nous invitent au restaurant et tous nos collègues sont déjà partis.

Nous arrivons au resto alors qu’ils n’ont pas terminés leur soupe. Nous les rattrapons et passons une bonne soirée.

 

Le 8 Août,

Hier soir, nous sommes allés sous le soleil de 21h00, jusqu’à la ferme voisine voir les petits chevaux islandais.

 

Ce matin, comme d’habitude, les 4x4 sont partis à huit heures moins cinq alors que nous rangions le tuyau de remplissage du réservoir d’eau. C’est pénible mais ça doit être un problème de montre de l’organisateur.

Départ vers la base de treks de Landmannalaugar qui est le site de référence en Islande.

 

De là nous sommes partis pour une balade pédestre de 3 heures au milieu de montagnes multicolores. La montée passe le long d’une petite soufrière puis traverse une zone de rejets de vapeur du sol au travers des rochers moussus. Attention à ne pas mettre la main à la source des fumerolles car c’est bouillant.

Petite grimpette jusqu’à un sommet qui nous offre une vue à 360° sur le site volcanique et redescente vers la plaine à travers une coulée de lave.

Là nous déjeunons au soleil avant de reprendre la piste pour monter au sommet, en 4x4, du volcan Ekla. Les pistes de roche et cendre volcanique sont belles et difficiles à monter et à descendre.

Sur le retour, nous passons une langue de neige et notre guide plante son Toyota. Après séance de tirage au treuil, nous repartons pour rejoindre le camping en passant à travers des paysages étonnants autant que grandioses.

La journée a été fatigante et ce soir nous dinons sous la tente sous la pluie. Demain levé à 6h00 comme d’hab !!!

 

Le 7 Août,

Ce matin, nous devons partir à 8h00, aussi nous nous levons à 6h00, comme tous les matins, car nous devons aller voir la cascade côté Est pour profiter de la lumière du soleil levant, et faire le plein du 4x4 avant de partir pour 2 jours de pistes.

Nous avons de la chance car il fait soleil et la cascade est superbe. Par contre, pour faire le plein, c’est en Islandais et il faut choisir le montant en ISK de ce qu’on veut. Après calcul savant, je décide d’en prendre pour 3500 ISK et en fait, le réservoir est plein à un peu plus de  2500 ISK. Perte de 1000 ISK, soit le prix d’une gaufre crème fouettée que je mangerai à 4 heures…..

Ensuite nous accélérons le pas car en revenant de la cascade nous voyons les « collègues » passer devant le parking. Ils sont partis 5 minutes plus tôt que prévu. Nous les rattrapons sur la piste.

L’objectif du jour est de faire la piste Nord Sud de Sperengisandur qui passe entre les glaciers Hofsjökull et le tout petit glacier Tougnafells-jökul qui est un contrefort du Vatna. On atteindra 800 m d’altitude dans un désert minéral de plus de 250 km.

On a observé des crottes de renard blanc herbivore islandais, le seul. Nous avons déjeuné dans un refuge où il faut se déchausser pour y entrer et porter les chaussons fournis.

 

 

Les pauses pipi se font dans des huttes de bois au milieu de nulle part.

Ce soir nous sommes dans un très beau camping, Landmannalaugar, au fond d’un ancien cratère, herbeux et entouré de jolis moutons. C’est un départ renommé pour les treks.

Comme c’est dimanche nous avons ouvert un bordeaux et diner de tripoux et petits pommes vapeur.

 

 

 

 

Le 6 Août,

Levés à 6h00 sous un beau soleil et un ciel bleu pur,
nous plions le campement pour faire les courses pour 4 jours car nous ne pourrons plus rien acheter sur les pistes que nous allons emprunter.

La journée se passe autour du lac Myvatn, immense lac qui héberge de nombreuses colonies d’oiseaux et essentiellement des canards. 25 espèces plus Sylvie. C’est une région d’activité géothermique importante où la plus grosse centrale de l’île a été installée.

La terre fume de partout de la vapeur. Il en résulte une odeur d’œuf pourri assez prenante et bonne pour les bronches. Des marmites de boue bouillonnante, des grottes avec des piscines naturelles à 40°C. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Des coulées de lave immenses et des monts fumants. Quelques moutons paissent par trois des moutons d’herbe. Des lupins bleus sont plantés par milliers  pour stabiliser la maigre terre.

Ensuite nous sommes allés sur le site de Dimmuborgir ou une balade d’une heure que nous n’avons pas faite nous a permis de rattraper le retard du blog.

Puis nous sommes allés voir la cascade des Dieux : Godafoss,

où nous avons établi le campement.

 

 

 

 

Le 5 Août,

Levés à la fraiche, au sens propre du mot, même si dans le 4x4 et nos duvets nous n’avons pas eu froid nous prenons un petit déjeuner sous la tente.

 

Nous partons ensuite en randonnée à pied pour aller dans la caldera, immense de 50 km2, en traversant des champs  de neige.
Nous avons vu deux lacs, le grand, Oskguvatn et le plus petit bleu laiteux du Viti. C’est là que nous avons vu les premières fumerolles.
Retour au camp de base pour partir vers la montagne Herdubreid par la F90. Le nom signifie volcan aux larges épaules. Sur cette piste nous avons passé des gués un peu plus sympas.

Nous traversons tous les plateaux pour rejoindre Dettifoss, célèbre cascade de 40 m de hauteur mais avec le plus gros débit d’Europe.

Il faisait tellement beau que les organisateurs nous ont proposé un changement de programme pour aller voir les baleines à Husavic. Nous arrivons à 18h00 pour une balade en mer de 3 heures sur   bateau de pêche réhabilité.

Nous verrons de nombreuses baleines et quelques marsouins venant jouant devant l’étrave.

Retour au port et nous allons enfin planter la tente. Il est 23h00 quand nous rejoignons nos duvets et le soleil éclaire toujours le camping.

 

Le 4  Août,

Débarquement vers 9h00 du matin.

Après les formalités rapides d’entrée, plus que la descente du bateau, nous nous sommes regroupés à Seydisfjordur puis nous sommes allés faire des emplettes et le plein à Egilsstadir.

Une fois les courses rangées nous sommes partis vers le lac de Lagarfljot où nous avons déjeuné près de la maison de Gunnar Gunnarson, célèbre écrivain islandais. Ensuite nous avons pris la piste 910 vers les haut-plateaux.

De là, nous apercevons le glacier Vatna qui est grand comme la Corse avec plein de langues glacières. La traversée des hauts plateaux  des hautes terres nous  fait découvrir les différents terrains volcaniques, nous passâmes quelques gués, pas très profonds.

Nous sommes arrivés à notre base vie à Askja qui est un volcan effondré. Montage du campement et casse-croute au barbecue par +3°C.

 

 

Le 3 Août,

Après une bonne nuit, bercé par le mouvement du ferry, une douche et je monte sur le pont extérieur voir les côtes des îles Shetland.

Deux photos pour le blog et je redescends à la cabine pour retrouver Sylvie qui est partie à ma recherche. Nous mettrons 30 minutes à nous retrouver….

Après le petit déjeuner enfin normal pour moi avec thé et banane, nous avons un premier briefing avec l’organisateur qui nous explique par le détail le programme de ce voyage. Ça promet d’être très dépaysant et intéressant, et surtout as une course type Paris Dakar, ce que nous n’aurions pas apprécié.

Vers 17h00 nous arrivons aux îles Féroë où nous faisons une escale d’un peu plus d’une heure le teps de débarquer et d’embarquer une trentaine de véhicules. L’approche est belle et c’est un joli port avec des maisons anciennes aux toits de tourbe.

Puis nous repartons vers l’Islande où nous arriverons demain vers 9h30, heure des Féroë et du ferry.

La mer est calme et nous ferons une bonne nuit.

 

 

Le 2 Août,

Il a plu dans la nuit et ce matin il fait soleil. Nous plions la tente auvent au sec et allons payer le camping.

Nous allons prendre notre café matinal en ville avant de rejoindre le parking de l’aquarium, non pas pour une nouvelle visite, mais pour nous regrouper avant d’aller vers l’embarcadère du ferry.

Là, nous faisons la queue pour accéder à une pré-grille pour trier les véhicules suivant leur longueur et hauteur. Ensuite nous sommes dirigés vers une grille où nous nous plaçons en file pour attendre l’embarquement. Sylvie avec les autres passagers part pour embarquer par l’accès piétons, seul le conducteur rentre avec le véhicule dans le ventre du bateau. Nous attendons notre tour en discutant voyages et en commentant les différents 4x4 qui sont parqués autour de nous, Cela va du petit Freelander avec gros pneus et sans snorkel au gros camion UNIMOG à côté duquel le Massif passerait pour un jouet.

Enfin nous embarquons, et je peux rejoindre Sylvie pour rentrer dans la cabine que nous partageons avec Marie Claude et Christian, de Normandie.

Nous montons sur le pont supérieur pour admirer le paysage et la manœuvre de sortie du port. Il fait soleil mais le vent souffle fort.

Il s’est passé plus de é heures entre le début de l’attente d’embarquement et le passage des jetées. Il est bientôt l’heure d’aller au self.

Après le repas une petite sieste pour occuper le temps. C’est chiant un bateau, il n’y a rien à faire à part boire et manger, trainer sur le pont ou dans les bars et attendre je ne sais quoi en jouant au Mikado.

 

Ce soir nous avons un buffet offert par l’organisateur.

Nous découvrons certains mets des Faroës comme de grosses moules vertes ou du hareng pané.

Ensuite j’ai un gris coup de fatigue et la soirée se finira dans la bannette à dormir.

 

Le 1er Août,

 

Ce matin, nous comptions prendre le petit déjeuner au bar/resto du camping. Nous arrivons vers 8h00 pour prendre les petits pains que nous avions commandés la veille et demandons 2 petits déjeuners. Ben non, Keine früstuck, pas de petit déj.

Sous la pluie, nous finissons de plier bagage et quittons ce joli camping à 12€.

Sur la route, après avoir repassé le bac, nous cherchons un bistrot pour prendre un café et un gâteau et nous arrivons dans une zone balisée, avec policiers. Nous remontons en sens inverse une file ininterrompue de véhicules en tous genres, jusqu’au mini tracteur remorquant une cabane de chantier. Tous sont habillés de T shirts noirs WOA ou Wacker. C’est un très grand, immense festival Métal/rock qui envahi le village de Wacker. A 9h00 du matin ils sont déjà à la vodka et à la bière. Nous prendrons notre café plus loin.

Ensuite nous traçons la route et les autoroutes gratuites jusqu’à la frontière.

Une pause déjeuner dans une station-service danoise et nous filons vers l’aquarium de Hirtshals qui est parait-il très beau. Nous arrivons sous le soleil avec un vent à arracher les drapeaux.

 

La visite de l’aquarium est très intéressante.

Poisson lune de quelques 300 kg!!!

 

Ensuite quelques courses au centre-ville et passage au distributeur de billets pour prendre des couronnes danoises.
Nous rejoignons le camping où nous retrouverons le groupe. Un total de 12 véhicules et 23 personnes dont un enfant. L’accueil est sympa avec un apéro.

La VHF que j’ai installée est une VHF marine et n’a pas la fréquence attendue. Dommage.

Demain, ce sera l’embarquement pour é jours de traversée.

 

Le 31 Juillet,

Ce matin, c’est avec un rayon de soleil que nous nous réveillons alors qu’il a plu durant la nuit.
Petit déjeuner dehors et nous allons prendre une douche. J’ai un badge qui permet d’avoir de l’eau chaude pendant 5 minutes. Je le mets sur le réceptacle et attendant l’eau chaude. Le temps s’écoule et toujours de l’eau froide. Au bout d’un long moment, j’enlève le badge de son support et là, miracle de la technique, l’eau chaude arrive à flots. C’est con quand on ne comprend pas bien les explications données à l’accueil !!

Bon, après ces amusements, j’essaie de me connecter à internet car hier soir dans le document que la réception nous a remis, il est écrit que l’on doit demander à l’accueil le code WIFI et quand j’y suis allé, ils étaient déjà fermés. Ce matin le même gars me dit qu’il n’y a pas de code et que le WIFI est gratuit et passe partout dans le camping mais pas à la réception….. Histoire de dingue !

Bref, on part car le 4x4 était déjà garé à l’extérieur du camping.

A midi, nous voyons une rivière proche qui en réalité est le Ems kanal. Nous mangeons pas très loin dans l’entrée d’une prairie, puis nous allons voir de plus près ce canal sur lequel passent les bateaux.
Lorsque le bateau passe, il ait soleil et dès qu’il est passé, une grosse pluie nous oblige à regagner le 4x4 pour nous abriter.

Nous repartons vers le nord de l’Allemagne et trouverons un joli camping à Hochdonn juste après avoir passé un autre canal avec un bac.

 

 

 

                                                                           

Petite bière et repas de pates, puis balade le long du canal qui est très paisible, on n’entend même pas les oiseaux ou les grenouilles….. Seuls quelques limaces et lapereaux animent le paysage.

Il est l’heure d’aller écrire cet article qui ne partira pas ce soir, car ce camping familial n’a pas de WIFI.

 

 

 

Le 30 Juillet,

Ce matin, départ de la maison avec un temps mitigé. C’est vrai qu’hier il pleuvait, comme pour s’habituer au temps islandais.

Ce samedi étant classé noir par Bison Futé, nous prenons la route de Dreux, Rouen puis Lille pour ne pas passer par Paris. Et c’est tant mieux car la circulation est fluide.

Nous avons mis le chauffage du réservoir d’eau chaude en fonction en partant et à Dreux, l’eau étant déjà à 40°C, petite halte pour ouvrir le capot moteur et tourner la vanne pour stopper le chauffage.

Ce midi nous avons fait halte à Amiens, pour trouver le guide du Routard du Danemark. Ensuite nous sommes allés le long du canal de la Somme pour trouver un resto où nous avons dégusté une ficelle picarde.

Ensuite de nouveau l’autoroute pour traverser la Belgique en trouver un camping sympa en Hollande après Anvers sur l’île de Zeeland. Avec la documentation, ils nous donnent un joli cabas pour faire les courses !

Après l’installation, nous allons de l’autre côté de la digue voir la mer, qui est grise comme le ciel et le sable. C’est marée basse et nous marchons dans la vase pour mouiller les doigts de pieds. L’eau n’est pas très froide et il y a des enfants qui se baignent. Pas nous !

Un petit verre de vin blanc en guise d’apéro près de la mer et nous dînons sous l’auvent.

Première nuit dans le 4x4. A demain.

 

LES PREPARATIFS:

 

Et bien oui, c'est décidé , nous irons en Islande en Août. 

Ce ne sera pas Soleil, et sable chaud, quoique  avec la géothermie, le sable sera peut être chaud.

Nous avons choisi "Voyageur Tout terrain"  pour organiser ce voyage.

 

Nous avons déjà acheté et commencé à parcourir la carte d'Islande ainsi que le Guide du Routard et le Lonely Planet. 

 

L'acompte est payé. Reste à préparer le Massif en lui greffant un snorkel. J'en ai trouvé un spécifique chez AFN, après de longues recherches....

 

Une bonne révision est à faire avant de partir car j'ai encore une fuite sur la boite de vitesses et ma pompe de direction qui a été refaite semble elle aussi fuir.

 

J'aurais aussi l'aménagement intérieur à revoir car on oublie la tente de toit pour ce climat.

 

Un peu d'activité pour préparer le départ, c'est plaisant et ça fait aussi partie du voyage.

 

Ah oui, j'ai oublié l'achat d'une VHF que le Père Noël a mis dans sa hotte.... Oh Oh Oh !

 

Le 13 Juin

 

Bon les préparatifs commencent par la préparation du Massif pour ce voyage qui sera comme le temps en ce début juin: HUMIDE.

Donc il faudra dormir dedans, ce que nous n'avons pas encore fait.

Pour cela, grosse modif des aménagements précédents, je ne garde que le coffre droit pour ranger les caisses d'outillage et de pièces et le faux plancher sous le frigo. Tout le reste est à faire.

 

 

 Ce que je garde des anciens aménagements

 

Ensuite je vais installer un demi lit à droite au dessus de caisses plastiques de 60 litres pour les vêtements chauds qui sont plus volumineux, et à gauche un coffre vertical qui fera aussi penderie pour les "Goretex" humides. Le but est d'utiliser la ventilation du frigo pour souffler dans le bas de la penderie. Il faudra aussi un grand coffre pour mettre les chaussures et bottes.

 

 Alvéoles pour les caisses plastiques

 

Le but est d'être au même niveau que le frigo ce qui permettra d'avoir un plumard de 120 x 190. On se tiendra chaud.

 

Le coffre à chaussures.

 

Aujourd'hui, ces bouts de contreplaqué sont en vernissage.

 

Je vais aussi avoir à installer le snorkel que j'ai reçu il y a quelques jours. Le seul hic, c'est le plan fourni par AFN qui est un peu léger pour la découpe de l'aile. Je vous raconterai ça en photo dès que le temps sera ensoleillé pour bricoler dehors.

 

Le 22 Juin,

 

Bon l'aménagement menuisier avance à grands pas. A part que ce matin, je me suis aperçu que je m'étais trompé de 15 mm sur le support de la moiti du lit. D'où démontage de la partie incriminée, qui était collée et vissée. Ponçage, reprise de côtes, revissage et collage, remise en vernis, Bref 2 jours de retard sur cette partie.

 

Mardi j'ai commandé les matelas, sur mesure, chez Mousse Robert à EPERNON, Je les récupère demain jeudi. Service rapide de qualité et pas cher, 354€.

 

Je vous mettrai les photos.

 

Autre partie de "plaisir", la pose du snorkel AFN.

D'abord la découpe de l'aile à partir d'un plan mal photocopié et sans repère ni côte. Bon au jugé ça devrait le faire.

Découpe avec une Dremel jusqu'à ce que le mandrin se bloque définitivement et  m'empêche de changer de meule.

Différents essais pour agrandir le trou et enfin passer le tube du snorkel.

 

Le capot du Massif étant plus large que celui du Santana PS 10, il m'a fallu aussi modifier le capot.

J'ai ressorti les tas et les marteaux de carrossier, enlevé la rouille qui était dessus depuis plus de 20 ans et je me suis mis à l'ouvrage. Je n'ai pas trop perdu la main.

 

 Après cela, et avec le soleil, ENFIN ! j'ai fait la peinture et c'est près à être monté.

 

 

Il a fallu déposer et couper la "trompe" d'aspiration du filtre à air pour raccorder la gaine spiralée qui sera connectée au tube du snorkel. Le tout dans le doublage de l'aile. J'ai les bras rappés !!!

J'en ai aussi profité pour modifier l'extrémité du snorkel en soudant une manchette de diam 76 extérieur afin de positionner le filtre cyclonique en tête.

 

 

Bon dans la cour c'est pas top de voir le Massif dépouillé car pour poser le snorkel il faut déposer la batterie, le filtre à air et le capot.

 

 

Le 28 juin,

 

Et hop, un coup de baguette magique et le snorkel est installé. Même le chat en profite.....

 

 

Et avec la remise en place de l'ancienne prise d'air modifiée.

 

Bon, pour ceux qui voudraient faire pareil: de la patience, un peu de témérité à découper sans savoir où on va et prévoir un répétiteur de clignotant à LED adhésif pour remplacer celui d'origine qui ne peut plus entrer dans son logement du fait du coude du snorkel contre la paroi de l'aile.

 

J'avais un clignotant de moto qua j'ai collé devant le trou et j'ai bouché le second avec un rivet plastique.

 

Bon, il est oblong au lieu de rectangulaire mais ça me va bien. Et de plus on ne voit jamais les deux côtés en même temps !!!!

 

Le 29 Juillet,

 

Du côté des emménagements, quelques problèmes de température trop élevée avec le réservoir d'eau chaude. Impossible de garder la main sous l'eau. Donc pas de douche lors de l'essai.

Je vous détaille la construction du réservoir:

Achat d'un réservoir de 50 litres et modification pour intégrer un serpentin en cuivre 8*10 dans lequel passera l'eau de refroidissement du moteur (retour vers le vase d'expansion).

  

 

Il ne faut pasq beaucoup de cuivre, une barre de 2 m suffit.

Les 2 extrémités passent au travers de passe fil en caoutchouc dans le plafond du réservoir. Ensuite, il reste à fixer la pompe électrique avec une platine en nylon aui la maintien entre les boucles du tube en cuivre.

J'ai soudé des raccords 12*17 et fixé des tétines de 8mm pour raccorder les tuyaux souples type tricoclair qui permettent la circulation depuis le moteur. Le tuyau d'arrivées est isolé, le retour juste protégé par une gaine spiralée.

Quand le moteur est en marche l'eau circule dans le serpentin et chauffe les 50 litres. 

Comme le jour de l'essai, j'ai bien roulé 4 heures, je ne pouvais pas mettre la main tellement c'était chaud.

Donc, j'ai préféré installer une vanne 3 voies, qui permet soit de faire circuler dans le serpentin, soit de faire le retour direct au vase d'expansion. J'ai aussi installé un thermomètre de contact sur le flan du réservoir pour avoir une idée de la température et décider de fermer la vanne.

 

 

 Position retour vers vase d'expansion.

 

 

 

 Position vers réservoir d'eau chaude.

 

 

 Thermomètre (Feu Vert) de voiture dont la sonde est collée au silicone sur le flanc du réservoir. Je n'ai pas utilisé le double face fourni, car c'est une mousse isolante.

 

Le test du reste du matériel s'est bien déroulé.

Même Fahan a contribué aux différents essais..... de repliage de la table de camping.

 

 

Et une petit photo du campement d'essai.

 

 

Avec une vue de profil de la tente.

 

 

On peut y tenir et manger à 3 personnes. On l'avait utilisée en Autriche sous la pluie avec succès (et un Land 90 à l'époque)