Les voyages de ZITA

Le 16 octobre,

Les préparatifs commencent pour partir avec mon petit-fils Manoa. Le voyage de Mont de Marsan vers Bardenas en Espagne, en traversant les Pyrénées par les petites routes et les chemins.

Le 4x4 rentre d'Allemagne oû le toit a été réparé, car des fissures étaient apparues en Islande. Donc tout est au point maintenant.

Le 19 octobre,
Le blog de Manoa : « Je suis allé dans une grotte souterraine. »ï¿½

Ce matin, départ à 8h00 en même temps que Solène et Léonie, pour prendre la direction de Décathlon. Et oui, ce n’est pas très pitoresque mais la nécessité veut qu’avec des bottes en caoutchouc et un pantalon Kway, dans l’herbe humude ou mouillée, ce sera mieux.
Nous attendons 9h00, l’ouverture en jouant sur le parking avec Fafa, puis après les emplettes, nous regardons sur la carte où nous irons. Lorsque je mets la tablette sur le tableau de bord, en voulant la régler pour que Manoa et moi puispsions regarder la route dessus, le support casse !
Nous redescendons du 4x4 et direction Leclerc qui est sur le même parking pour acheter un nouveau support. Malheureusement rien ne convient. Nous partons donc vers le centre auto à quelques km de là, et ici aussi, il n’y a rien qui aille. J’achète de la colle bi-composants et recolle les morceaux du support cassé. Ce sera sec cet après midi.
Nous partons dans un brouillard assez épais vers la grotte de Bétharram qui est située entre Pau et Lourdes. Le GPS est réglé sur ‘trajet le plus court » et nous traversons de petits villages et tout Pau !
Une boulangerie nous permet d’acheter du pain frais et des éclairs pour le dessert. Nous atteignons le parking de la grotte vers midi et demi et nous cassons la croûte en attendant que le guichet ouvre à 13h30.

Ensuite, un bus nous emmène à l’entrée de la grotte. Nous sommes une petite dizaine de visiteurs.
L’intérieur de la terre est magnifique, nous parcourons environ 2 km à pied, puis 400 m en bateau, et 800 mètres en petit train pour rejoindre la sortie.

La visite aura duré plus de 2 heures.
Nous regardons les cartes étalées sur le capot pour noter notre future destination, en Espagne, et je remets la tablette sur son support qui est sec maintenant. Nous quittons les grottes vers 16h15 et roulons vers la montagne proche.
Dans un petit village, à un stop, nous croisons un 4x4 à qui je demande s’iks connaissent un endoit pour nous poser pour la nuit. Le conducteur me conseille un endroit dans le village qui est bien abrité et très calme.

Nous nous installons et rédigeons le blog.

Le 20 octobre,
Le blog de Manoa : « Enfin nous sommes arrivés en Espagne »ï¿½

Nous quittons vers 9h00 le petit village de 120 âmes où nous avons passé la nuit, pas si calme que je l’imaginais car une demi-douzaine d’ados ont fait le fête jusqu’à 4h00 du matin….

Le long de la route nous voyons des animaux en liberté.
Nous nous dirigeons vers lac Irabia dans le parc naturel Irati. 5 euros pour entrer et camping interdit. Nous remontons une vingtaine de km en voiture pour approcher du lac et nous déjeunons. Il est déjà 13h30. Ensuite nous partons faire un balade à pied pour rejoindre le lac, qui est à moitié asséché.

De toutes façons, pas de regrets, c’était moche et pas accessible en voiture. Nous quittons le parc après nos 5/6 km de randonnée et tirons plein Sud vers Güesa. Nous descendons une vallée encaissée où le bivouac est difficile. Nous trouvons un accès à une petite parcelle et nous installons sommairement le campement pour la nuit. Manoa trouve qu’il y a trop de moucherons….

Le 21 octobre,

Le blog de Manoa : « Nous sommes à vingt km des portes du désert. »

Ce matin après une bonne nuit, je me lève en premier pour prendre ma douche dehors, il fait 8°C et l’eau à 22° et le jour n’est pas encore levé. Fafa est descendue la première du 4x4 aussi mais a demandé à remonter pour finir sa nuit sur son tapis au « chaud ».
J’ai eu le temps de déjeuner avant que Manoa ne sorte la tête de son duvet vers 8h00.
À 9h00 nous quittions le bivouac dans les nuages, mais il n’a pas plu comme l’annonçait la météo hier soir.
Nous faisons route vers le Sud et une esclale au Hoz de Arbayun. Qui est une grande faille rocheuse peuplée de rapaces et de vautours.

Mais ce matin, le seul oiseau qui volait était un drone.

J’ai profité de cette pause pour me faire un café pendant que Manoa suivait le vol dronique.

Une fontaine le long de la route nous permet de faire le plein du réservoir d’eau mais avec un bidon de 5 litres car le bout du tuyau de la fontaine est trop gros pour mes adapteurs.

Puis nous repartons et le long de la route, un panneau nous indique un autre spot pour observer des rapaces. Le village de Gallipienzo qui est un très vieux village bâti sur un éperon rocheux. Nous grimpons en voiture puis à pied dans les étroites venelles. Au sommet le château est dans les nuages et les rapaces au chaud dans leurs nids ! Je pense qu’il faut y aller en fin de journée ensoleillée.

Nous poursuivons vers Carcastillo en longeant une crête montagneuse par une petite route. Nous nous mettons en recherche d’un bivouac et descendons une longue piste qui abouti à un grand canal d’irrigation.

Les chemins parallèles sont bien sûr interdits. Nous repartons dans l’autre sens pour reprendre la route des crêtes en longeant des cultures en terrasses

et en la suivant nous tombons sur l’Ermitara de la Virgin Blanca. Le coin est sympa et nous nous y installons malgré l’interdiction de camper. On verra bien. Je n’ouvrirai la tente qu’à la tombée de la nuit quand il y aura moins de passage, car nous sommes dimanche et quelques voitures passent ou s’arrêtent.

Nous avons fait une partie de pétanque, de jeu des 7 familles en adaptant la règle pour 2. Fa fa n’a pas voulu jouer avec nous !
Ensuite une partie de dames avant de goûter et de faire le blog. Ce soir ce sera barbecue et semoule. Miam miam.

Le 22 octobre,

Le blog de Manoa : « Nous some arivé au parce naturéle et on na visité le désaire blan. » sans correction aujourd’hui ….

Ce matin c’est un beau soleil qui nous a réveillé. La nuit avait été un pu agitée vers 5h15 par une envie de faire pipi. Et du haut d’un 4x4, engoncé dans le duvet, ce n’est pas facile ni rapide de descendre, sans marcher sur Fafa, de trouver ses chaussures et de les enfiler et de sortir dans le noir pour se soulager. Mais bon, il y est arrivé.
Petit déjeuner sur la table en pierre, toilette du chat et départ à 10h00.

Nous partons rejoindre la porte du désert, mais celle-ci est cachée à nos yeux. Nous roulons jusqu’à Carcastillo puis vers Caparroso où nous trouvons enfin un panneau indicateur qui nous fait faire demi tour et remonter à Carcastillo. De là l’entrée du parc est fléchée, mais il fallait arriver du Sud pour voir la pancarte !
Nous entrons dans le par cet rencontrons un gentil couple de français à VTT qui nous expliquent le parc et nous laissent une carte des chemins, car pour eux c’est leur dernier jour.
Nous suivons donc les pistes qui nous amènent au désert blanc, le plus beau, d’après ce que apprendrons plus tard au bureau d’informations. Manoa et Fafa s’en donnent à cœur joie en escaladant les monticules de terre.

Nous faisons le tour du désert blanc en 4x4 avec quelques balades à pied dans des décors de Westerns.
Comme il faut quitter le parc vers 18h00, une heure avant le couché du soleil, je paramètre le GPS sur un lac en Aragon, juste à la frontiére et installons le bivouac au bord du lac de Malvecino.
Nous sommes fatigués car depuis deux jours le vent souffle très fort et en permanence.

Le 23 octobre,

Le blog de Manoa : « jai fai un cairn jai escaladé une moitié de montangne et jai trouvé des piéres qui brillent. »

Ce matin, après une nuit agitée, ou bercée, par le vent, nous déjeunons juste après avoir regardé le soleil se lever sur le lac.

Nous avons bien dormi après notre douche au clair de lune. Ça caillait un peu malgré l’eau chaude et je mouille Manoa, sauf les cheveux en lui expliquant que c’est long à sécher avant d’aller dans le duvet et quand je lui donne le gel douche, il se tartine copieusement la tête �.
Ensuite nous allons chercher une superette dans un petit village pas trop loin. Dans le premier, les explications d’une charmante dame ont dépassé mon niveau d’espagnol et nous n’avons rien trouvé. Dans le second village, là j’ai mieux compris et nous avons trouvé un petit Spar où j’ai pu réapprovisionner en kleenex, sopalin et une éponge à vaisselle neuve. En sortant du magasin, il y avait une dame avec un agneau élevé comme un chien. Manoa a été lui faire une caresse, mais les appareils photos étaient dans le 4x4 !
Nous avons rejoint la partie Sud du parc, appelée désert rouge, car les couleurs sont plus ocres et brunes. C’est moins pittoresque.

Manoa a fait un cairn au bord de la falaise.

Ensuite en empruntant un chemin de VTT, nous avons rejoint le désert blanc.

Lors de la pause midi, nous avons trouvé des os de mouton à moitié enfouis dans la piste.

Au désert blanc, petite marche de 2 heures pour approcher les montagnes et pause goûter sur un monticule de terre.

Pour quitter le parc nous prenons un autre chemin de VTT, qui est une belle piste pour 4x4 avec creux et bosses et même un gué.
Nous cherchons enfin un coin pour bivouaquer â l’abri du vent et au deuxième essai nous trouvons un petit bois dans un creux d’où on entend le vent mais sans trop le subir.

Le 24 octobre,

Le blog de Manoa : « nous sommes surs le chemin du retoure on sé arété à un ville nomé Pampelone et on na visité les rempare et àlantré on na vu une pinture et on né passé sous un pon qui ressanblé à une antré dechato fore et on na vu des annimo et au mille une fontênne. »

Ce matin, après une bonne nuit entre les arbres, nous prenons le temps de démarrer. Nous partons à travers des chemins pour rejoindre une route goudronnée en direction de Pampelone. En route nous cueillons un épis de maïs comme souvenir.
Nous faisons une pause pour remplir les 3 réservoirs, 2 d’essence, moins chère qu’en France, et le troisième d’eau. Manoa est à la manette pour l’eau.
Nous allons vers l’office de tourisme en centre piétonnier après avoir laissé Zita sur un emplacement rouge.
Manoa a eu du succès à l’office du tourisme en racontant ses aventures dans le désert.

Je profite d'un support pour coiffer Fafa. Comme il y a du monde, elle ne dit rien !

Retour au 4x4 pour alimenter le parcmètre le temps d’aller déjeuner. Une fille vient nous prévenir que la zone rouge est un stationnement résidentiel et qu’il faut enlever le véhicule avant 14h00.
Nous partons déjeuner dans un resto en face de la mairie,

puis nous retournons à la voiture pour la déplacer et en arrivant, je vois une amende de 39€ accrochée sous l’essuie glace. Nous sommes arrivés 10 minutes après l’heure de fin du ticket et 5 minutes après le passage ee l’agent. Nous partons à la recherche d’une autre place et apprenons que les zones vertes nous sont aussi interdites. Enfin nous trouvons une zone blanche de l’autre côté de la rivière.
En quittant le 4x4, Manoa se rend compte qu’il a oublié son appareil photo au restaurant et nous partons à pied le chercher. En chemin nous empruntons un téléphérique.
Ensuite, visite d’une partie des remparts et nous quittons la ville pour aller vers la France. Ce fut très difficile de trouver un espace pour bivouaquer et vers 19h00 je mets un camping proche sur le GPS. La route nous fait repasser en Espagne et à l’entrée d’un chemin forestier juste après le col d’Ispegui, je demande à une randonneuse si le chemin permet de se poser. Et oui ! Il y a un espace 200 m plus loin sur le chemin.

Le 25 octobre,

Le blog de Manoa : « on a vu des sanglillé chevrelle des mouton des ours des isar et des mouflons »

Ce matin, levés avant le jour car envie de pipi, nous nous recouchons pour une petite demi-heure et relevons toujours avant le soleil.
Nous déjeunons alors que le jour se lève, puis rangeons le 4x4 et nous mettons à l’écriture du blog d’hier, car il était vraiement trop tard pour s’y mettre.
Ensuite nous quittons notre joli bivouac pour rejoindre le col d’Ispegui. Passé le col, nous sommmes en France sous un beau soleil et roulons sur une route magnifique à flanc de montagne.

Une petite pause café dans un bistrot où nous en profitons pour regarder sur internet ce qu’il y a d’intéressant dans le béarn. Nous trouvons un site Parc’ours à Borce dans le 64. La petite, même très petite route qui nous y conduit est un vrai régal pour les yeux. Nous rencontrons des moutons et des chevaux en liberté.
Arrivés à côté de Borce nous piqueniquons devant la maison du parc des Pyrénées. Puis après un coup de téléphone au Parc’ours, nous le rejoignons.
Visite en suivant un parcours orange de 2 heures qui nous fait découvrir les animaux de la montagne. Dommage que les marmottes et les martres soient déjà couchées pour l’hiver !
Manoa joue sur des jeux en bois et l’heure arrive de partir vers la maison.

Fin du voyage