Les voyages de ZITA

Les voyages de ZITA

GRECE METEORES 2021

1 février,

 

les affaires reprennent en douceur, il est temps de se mettre à la préparation du voyage.

Les guides sont déjà là depuis 3 ans !

 

Au début nous envisagions de passer par la Finlande pour rejoindre le Cap Nord, mais à la lecture de guides et de forum, nous crayons que ce soit comme le Nord de la Russie avec bouleaux et pins tout le long de la route.

 

Donc "exit Finland" ! Nous ne passerons que par la Suède et la Norvège.

 

11 juin,

 

Bon le covid ayant foutu le boxon dans les plannings, les vacances sont remportées à fin août. La destination change aussi pour cause de météo.... direction la Grèce,  les Météores. 

ZITA est prête et aura passé son premier contrôle technique.

Le trajet reste à valider, soit par l’Allemagne,  l'Autriche et les balkans, soit par l’Italie ? 

Le premier est plus court en kms pour rejoindre Thessalonique.

Le second plus roulant avec moins de déclivité. 

 

 

02 Août,

 

bon, il est temps de préparer le voyage,  l'itinéraire aller est finalisé, je pars 10 jours avant Sylvie qui me rejoindra en avion. Comme d'habitude...

Zita est bientôt prête, l'apéro est déjà chargé.

On va pouvoir essayer le super mini barbecue qui est 3 fois moins épais que le précédent.

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Le nouveau à gauche. Une Quarante d'€uros chez Leclerc. Tout Inox.

 

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Petite porte document pour le nouveau barbecue, et grand sac rose pour l'ancien. Y'a (pas) photo :)

 

Ce sera le seul changement dans l'équipement.

Je continue à lire les guides Et je n'ai pas trouvé de roadbook pour l'Est de la Grèce. Pas grave, on avisera comme d'habitude.

 

Le 17 août, 398 km.


Départ pour les vacances, un premier arrêt à Etampes pour échanger valise et sac contre bâtons de marche avec Aymeric et Céline qui viennent en RER récupérer leurs affaires après leur randonnée celtique.
Après un café ensemble devant la gare, je repars vers Wassy où je dois rencontrer Luc, un passionné de 4x4 et de Toyota.
Je fais une pause déjeuner à La Tombe, près de la rivière. C’est très calme et très joli.

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Ensuite je continue vers Wassy avec quelques déviation dûes aux travaux estivaux.
Vers 17h00 je rencontre Luc qui est très sympa et nous allons voir son 79 qui est chez un mécano pour ajouter un troisième réservoir d’essence en vue d’un grand voyage en Namibie.

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Je reste diner et dormir chez lui. Bien sur,, la discussion tourne autour des voyages et d’un peu de mécanique….
C’est un accueil vraiment très chaleureux et je les en remercie du fond du cœur.

Le Tajine de Thérèse était excellent.

 

Le 18 août,  423 km  >> 821km


Après avoir pris le petit-déjeuner avec Thérèse je suis parti sans dire aurevoir à Luc  qui dormait encore. Je l'appellerai sur la route vers 10h00.
Je quitte Wassy sous un temps frais et maussade qui m'accompagnera jusqu'à midi et l’Alsace.
C'est par la N4 que je rejoins Nancy et je continue jusqu'à Saverne où je me pose sur le parking camping car face au château,. Dommage qu'il y ait des peupliers entre nous, la vue en déjeunant aurait été plus agréable.
Je quitte Saverne pour aller vers Karlsruhe et passe le Rhin et la frontière sans contrôle covid. Je recevrais un message quelques temps plus tard qui me donne les consignes.
Les autoroutes jusqu'à Stuttgart sont encombrées dont beaucoup de camions, la vitesse va de 120 à 0 suivant les endroits.
J'arrive jusqu'au centre de la ville sans trouver un endroit pour m'arrêter afin de rechercher le camping sur le GPS. Je pars au hasard à droite et trouve après deux rues une place où me poser. Je trouve le camping, qui n'est qu'à 4 km d'où je suis. Je m'y rends et plante ma tente à grosses roulettes.
Je pars à pied vers le centre ville,  me pers un peu en grimpant la colline d’Uhlands höhe pour éviter le tunnel qui est interdit aux piétons.  C'est une ville pour les bagnoles !
Je descends vers le château par Eugène platz, avec sa fontaine et ses escaliers.

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Un petit tour dans le centre, je ne trouve pas ça très beau.

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Le retour se fait mieux. Il faut quand même près d'une heure de marche pour rejoindre le camping où je me prépare à dîner avec en apéro une bonne bière de Brest.

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C'est un peu bruyant,  ce soir je dormirai avec les bouchons.

 

Le 19 août,  433 km >> 1254 km

Ce matin le camping était très calme, je me suis levé à 6h30 !
Bon après m'être préparé et plié le toit, je suis parti sur le coup de 8h00.
Autoroute vers l’Autriche surchargé,  des travaux pour ralentir, bref l'habitude  en Allemagne.
Je me suis arrêté pour faire le plein hors de l’autoroute et comme je ne trouvais pas la station,  j’étais dans un genre de supermarché aux camping car, il y en avait des centaines sur des grands parkings,  j'ai demandé à un gars qui était au bord de la route. Il m'a indiqué le chemin et m'a demandé de l’emmener car il allait près de la dite station.
Le plein fait et un expressp avalé sur le pouce, je reprends l’autoroute  jusqu'à une aire de repos avec café et restaurant.
Là je vois un panneau indiquant la vente de vignette pour les autoroutes autrichiennes. 9,50 euros pour 10 jours, c'est meilleur marché que chez nous!!

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J'ai continué jusqu'à la frontière plus ou moins vite et je m'y suis arrêté pour déjeuner d'un bon curry wurst.

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Ensuite 40 km pour rejoindre le camping de Salzbourg.
Je n'ai pas pris celui de la dernière fois d'où on descendait à pied en centre ville. De celui ci, après un petit chemin à pied, j'ai pris le bus qui m'a déposé en centre ville. Je pensais prendre un billet dans le bus, mais pour cause de covid, ils n'en vendent plus.  J'ai fait l'aller gratis,
Visite du château et de la vieille ville, puis ce soir je voulais regarder un opéra de Mozart mais ce n'était qu'une projection sur grand écran d’un enregistrement de la télé autrichienne.

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La vieille ville vue du château 


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Dans le funiculaire

 

 

 

 


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Un joueur de corps alpestre place Mozart


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La passerelle Mozart


Je suis remonté au camping avant la nuit qui tombe vers 21h00 ici.
Le camping est blindé comme les autoroutes allemandes.
J'ai discuté avec un français d’Amérique qui visite l'Europe pour 6 mois avec son pick-up américain avec une grosse cellule avec clim intégrée.
Et maintenant c'est l'heure de fermer.

 

Le 20 août, 219 km >> 1473 km

Départ à 8h00 de Salzbourg sous un ciel nuageux. J'ai utilisé la tablette comme GPS car le garmin ne trouvait pas le Grüner See.
Tout par les petites routes, c'était plus agréable que les autoroutes germaniques.
Des courses en partant, pain, tomates, viande. Les fruits n'étaient pas beaux.  J'en trouverai demain.
Mon arrêt café croissant à 10h00 au soleil.

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Je suis arrivé sur le parking payant, 6 euros, du ”lac vert”.
C'est pour 24 heures mais le camping et bivouac sont interdits. Chercher l'erreur !
Je prépare mon repas, devant le panneau feu et bivouac interdits. Le réchaud fait partie du 4x4. Na!
Après je passe au bureau d'informations pour prendre une carte et pars faire le tour du lac.

Un large sentier dans la forêt pour accéder et des panneaux de prévention marrants. A regardé de près...

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Déception en arrivant, il est presque à sec.

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Mais il est vraiment vert.

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Et l'eau cristalline comme un miroir


Je fais malgré tout le grand tout,  une heure de marche et pars vers le camping le plus proche à 4km.
Ouah... un joli camping au bord d'un lac avec des baigneurs et des poissons. Je n'ai pas vu de sirène.

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Petite vaisselle de midi, petite lessive pour profiter du beau temps et tour du lac. Peut être seulement un grand étang ?
Et voilà pour aujourd'hui. 

 

Le 21 août,  293 km>> 1766 km

C'est samedi, je quitte l'Autriche pour la Hongrie.  Ce matin, le thermomètre indique 9,5°C, le temps est brumeux sur l'étang.

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Je vais aller vers le soleil. .
La route serpente dans la petite montagne. Je stoppé à 10h00 au sommet d'un col pour prendre mon café en terrasse d'un gasthaus. Il me demande mon attestation covid et je dois remplir un document avec nom, adresse tel et mail.  Rien que ça pour un caoua.
Après j'ai roulé jusqu'à la frontière passée sans être contrôlé.
C'est plus facile en voiture qu'en avion.
Pause repas dans un chemin le long de la route. Ici la devise c'est le Forin. Ça vaut 350 F pour un euro. Une grosse glace italienne vaut 2 euros. Je ne me suis pas privé...
Le camping est petit,  chez le vigneron,

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par contre il est proche de la route et d'une voie ferrée,  il n'y a qu'une voie!

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Et juste derrière c'est le lac Balaton. Un très grand lac de 592 km2, 77 km de long. C'est autre chose que mon lac vert d’hier!
Je suis allé à la plage, mais suis resté dehors car il fallait payer et je n'étais pas passé au distributeur. 

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J'y suis donc allé prendre 5000 F, soit environ 14 euros avec les frais, et en revenant vers la plage, je suis entré dans la Marina et du bout de la jetée j'ai vu la plage et j'étais content de n'y être pas rentré.

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Ah, j'ai vu un truc qui m'a rappelé mon jeune temps, un avion qui traîne une banderole publicitaire devant la plage.

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Et aussi le bateaux d’Aymeric et Céline. 

Blindé de monde avec des jeux gonflables sur l'eau. Beurk!
Petite balade dans la marina,

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grosse glace et retour au camping pour préparer le voyage de demain.

Je comptais aller à Belgrade pour voir le musée de l'aviation, mais il faut 6 heures pour faire les 380 km. Sans compter les pauses. Le musée fermant à 17h00, c'est râpé.
J'irais donc à Novi Sad, c'est une jolie ville  du 17ème.
Pour ce soir j'ai acheté une bouteille de vin rouge et une de blanc, mais ce n'est pas du Tokai.
Avec mon steak ça va être goûtu....

 

Le 22 août,  431km >>2197 km

C'est dimanche, je quitte mon camping bruyant vers 8h00.
Direction la Serbie,  il me reste un peu de monnaie hongroise, mais j'attendrai trop longtemps pour les dépenser et je me retrouve à la frontière.
Les routes ne sont pas très bonnes mais avec le Toy, ça passe.
Il fait très chaud et le passage de la frontière se passe assez rapidement,  il est déjà 11h30.

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Coup de tampon sur le passeport, et oui c'est pas toit à fait l’Europe.
Ensuite je roule pour faire le plein et trouver un endroit ombragé pour casser la croûte.  Il fait 31.
Je rate une jolie place de village ombragée et me dit que j'en trouverais une autre. Ben non, je me suis arrêté dans une piste près de la route. Les arbres plantés en ville le sont près des fossés et donc aucune possibilité de s'arrêter en dessous.
Ensuite j'arrive à Novi Sad. Je gare Zita près d'un grand immeuble pas fini, depuis longtemps....

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Je rejoins la citadelle que je parcours en long et en large.

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Sur une des portes de la citadelle

 


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Vue de la ville depuis la citadelle. La mode des cadenas accrochés partout est worlwide maintenant...

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Je redescends en ville pour trouver un distributeur de billets et tire une vingtaine d'euros en dinars locaux.
Ce qui me permet enfin de me désaltérer avec une bonne bière.

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Je fais un tour dans le centre ville,

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achète un magnet et retrouve mon 4x4 près de l'immeuble en chantier depuis au moins 10 ans, vu la végétation qui y pousse.
Je pars vers Belgrade et cherche un bivouac avec la tablette.
Je trouve un joli coin en forêt près d'une rivière.
A peine arrivé j'ai un comité d'accueil avec deux cochons.

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Je ne reste pas car il vont être dans mes pattes toute la soirée à quémander de la bouffe.
Je vais plus loin dans la forêt  trouve un coin super sympa et à peine sorti, je me fait attaquer par des moustiques.
Je repars en direction de Belgrade,  trouve un autre endroit aussi infesté de mosquitos . Je quitte cette forêt de peupliers. J'aurais dû y penser. Qui dit peuplier, dit eau ,dit moustiques.
Je repars et trouve enfin mon bivouac  entre maïs et pastèques. 

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Il y a quand même un ou deux mosquitos mais avec une spirelle sous mon siège, je peux dîner tranquillement.
Ah, ce vin rouge, c'est vraiment une piquette.

Le 23 août,  416 km >> 2613 km

Ce matin réveillé avant le soleil, à la pointe du jour, la’lune est pleine et se couche,  le soleil arrive bientôt.
Douche rapide dans le chemin à l'arrière du 4x4, il y a un peu de végétation,  ça évite de patauger dans la boue avec l'eau de la douche. Je repeints en terre le sol de Zita malgré mon attention.
Hier soir il y avait quelques moustiques que j'ai tenu à distance avec la fumée d'une spirelle.
J'ai oublié le spray anti-moustiques il faudra que j'en achète un en passant par Belgrade.
Je pars de bonne heure pour l'aéroport Nicola Tesla où il y a le musée de l'aviation. 

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Comme je suis en avance, je m'arrête chez Lidl. Il ouvrira dans 20 min à 8h00 et déjà une quête se met en place devant la porte, au soleil. Essentiellement des hommes avec un caddie chacun, il doit y avoir une promo de bricolage!
Je prends de la salade et des légumes et repars versle musée.
En arrivant sur le parking je suis rattrapé par un pick un de chantier dont le chauffeur vient discuter avec moi. C'est un serbe né à Paris qui est venu s'installer ici et qui travaille pour Vinci. Il m’a suivi quand il a vu ma plaque française.  Il était content de parler français.
Et manque de bol, le musée est fermé le lundi. Le franco-serbe essaie de négocier pour que je puisse faire le tour à l'extérieur,  mais rien à faire.  Je repars en ayant seulement aperçu quelques appareils et de loin.
Je sors péniblement de Belgrade par des faubourgs encombrés.  Les routes sont vraiment defoncées. Les cantoniers aiment le patchwork, il n'y a que des pièces de goudrons.

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Je roule vers le lac Vlassina, qui est au sud-est du pays et proche de la frontière avec la Macédoine.
La route est longue et passe par une quantité de villages qui sont longs. La moyenne s'en ressent et je comprends que le GPS prévoit 6 heures pour 380 km.
Je fais une pause café dans un bungalow près d'une station service. Les deux dames préparent le repas de midi, ça à l'air bon.
Plus tard et plus loin, je m'arrête pour déjeuner dans un grill. Je commande un genre de hamburger avec une tranche de porc grillé,  un mix de légumes dans un pain local chauffé au grill. C'est très bon et accompagné d'un coca local aux herbes. Par contres ils ne servent pas de café.

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Vers 14h30, n'y tenant plus, je stoppé sur une aire de parking le long de la route. C'est toujours dégueulasse avec des sacs poubelles qui traînent. A ce propos,  j'ai trouvé le sud plus propre que le nord où il y a des déchets tout le long des routes et des décharges sauvages dans chaque creux ou entrée de chemin.
Bref je me prépare mon café lorsque le vent tourne et qu'une puanteur embaume mon atmosphère,  à chaque  tourbillon de vent ça revient.  Je finis mon caoua sans tarder, pour voir, lorsque je ferme les portes arrières qu'il y a un cadavre de chien entre les sacs poubelles.
Triste pays....
Il me reste encore deux heures pour atteindre mon but du jour, à environ 1000 m d'altitude,  il fera plus frais,  parce que à plus de 31 degrés le chien pue!
J'arrive au lac et cherche un coin où me poser. C'est plein de panneaux en cyrillique local.  Je teste une piste qui est barrée avec un gardien et des poubelles qui débordent.  Je demande où il y a un camping,  il me dit de redescendre sur une dizaine de km. Sauf que je n'ai rien vu en montant....
Je continue mon tour et trouve un mirador d'observation des oiseaux  avec un coin pour me poser loin de la route et des poubelles sous le mirador.

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Je pense que le spray contre les moustique va servir. A peine installé il y en a un qui est venu en repérage.
Il y à des pélicans noir, des martinets, et d'autres oiseaux dont je ne connais pas les noms.  Avec les jumelles c'est chouette. 

 

Le 24 août, 


La nuit à été calme, sans moustique, sans bruit excepté les canards qui de temps à autre discutent un peu.
Comme le jour se lève tôt,  comme il se couche tôt aussi,  je suis le même rythme. En bivouac, il n'y a pas grand chose d'autre à faire...
Donc ce matin petite lessive que j'ai étendue sur le fil dans le 4x4. De plus ça m'a réchauffé car en me levant, il faisait 7,8°C dehors et 10 dans le camion.
J'ai regardé,  c'est pas 1000 m d'altitude mais 1300. Ça change la température!
Je pars de bonne heure car j'ai une frontière à passer et comme Skopje, la capitale de Macédoine n'est pas loin, je vais visiter un peu et y déjeuner.
La route est aussi mauvaise qu'hier. Je fais le plein, ce qui étonne toujours les pompistes parce que mon gros camion roule au sans plomb. Je profite pour faire aussi le plein d'eau.  Mon russe me sert un peu, mais qu'est-ce que j'ai oublié depuis deux ans que je ne pratique plus.
Je repars et m'arrête plus loin pour prendre un café, juste après avoir vu ma première mosquée

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Le café expresso est super fort, la touillette tiendrait presque debout dedans! Heureusement qu'ils servent un verre d'eau avec.
J'arrive à la frontière et il y a 4 files d'attente.  Bien sûr,  c'est comme au supermarché je prends la plus lente. Bref, une demi-heure plus tard, je suis passé.

 


Je profite de tous les changeurs installés dans leurs guérites, pour en trouver un qui accepte de changer mes dinars serbes contre des dinars macédoniens.
En plus je change 10 euros.
J'arrive à Skopje vers 11h00, le temps de trouver une place et je pars découvrir le centre-ville.

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  Des grands monuments, des grandes places, de larges avenues, des immeubles en béton du côté nouvelle ville.  Je franchi le pont au dessus de la rivière Vardar et entre dans la vieille ville avec ses mosquées.

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Je déjeune d'une assiette de viande et de quelques frites pour l'équivalent de 3,50 euros.
Je pars visiter la vieille ville, par des rues dans lesquelles les boutiques de bijoutiers et d'orfèvrerie se touchent. C'est paraît il le pays le plus pauvre d'Europe....
On est plus dans des petites constructions anciennes,  les mosquées sont très proches les unes des autres.
Il est temps de repartir. Je m'arrête à un distributeur pour tirer un peu de liquide car j'ai dépensé ce que j'avais en achetant un gros flacon de solution pour lentilles. Et là,  je me trompe dans la transaction et sors 5000 DEN, soit environ 95 Euros. Quand j'ai vu mon erreur j'ai voulu annuler sur les touches de l'écran,  mais la transaction s'est faite.
Je suis rentré dans la banque échanger 4000 DEN contre des euros.  La banque a gagné deux fois au change....
Et ce qui me restera,  je ferai le plein avec.
Je suis parti vers le parc de Mavrovo, avec son lac artificiel.

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Le niveau est aussi très bas.
La route m'a paru comme une longue traversée d'un seul et unique village fait de garages, chantiers de construction,  casses auto, mosquées,  boutiques débordant sur la rue et poussière omniprésente. Ce n'est qu'en entrant dans le parc que la végétation à bordé la route.
Je voulais aller au camping, et en arrivant, il ne s'agissait que d'une petite pelouse avec 3 ”tentes” en tôle ondulée sur une butte derrière un restaurant sans accès véhicule.  Du coup, je suis revenu au lac et ai trouvé une zone déjà fréquentée par d'autres bivouaqueurs et aussi par des chevaux en liberté.
Un charmant couple de jeunes belges, sont déjà installés.  Ils viennent discuter un peu. Ils remontent de Turquie via la Bulgarie et vont faire les vendanges vers Lyon, puis en *Suisse. Il sont partis depuis le moi de mars suite à licenciements Covid.
Ils ont bien raison de voyager jeunes!

Le 25 août, 536 km (hier compris), >> 3149km

Bonne fête Loïc,  bon c'est fait, je prends un coup de blanc hongrois voir s'il est meilleur que le rouge? Ben il est buvable.
Ce matin, après une bonne douche et le petit déjeuner,  j'ai plié le 4x4 et suis parti à pied vers le village pour voir l'église engloutie qui ne l'est plus en ce moment.

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De retour en longeant le bord du lac, ce qui est beaucoup plus court, je passe près des chevaux, et celui qui était seul à boire est retourné rapidement rejoindre le groupe en me voyant arriver.
Ensuite j'ai pris la route vers le sud-est en direction de Demir Kapija, dans une région vinicole....
Mais ce n'est pas pour le pinard que j'y vais, c'est pour une marche ”aux portes de fer”.
J'arrive vers 13h00 et trouve un restaurant. Là carte est grand mais le choix est court. Il n'y a pas ce que je demande.  Je prends un filet de poulet avec des frites et une salade .
mélangée de betterave rouge, carotte, concombre et chou blanc.
Je demande au serveur la direction des portes de fer, il ne connaît pas et demande aux clients qui nous indiquent la direction.
Le chien du resto quémande aux tables, il a une boucle d'oreille comme les vaches.

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Après le repas, je pars vers les portes qui sont deux massifs rocheux qui bordent un petit canyon dans lequel passe une voie ferrée et une route. Je cherche des indications pour la randonnée mais ne trouve rien. De plus il fait 33°C.
J'ai repéré sur la carte un lac avec des campings. Je lance le GPS et il me fait prendre la route de la porte. Cool.
Elle devient au bout de 500m une petite piste qui longe la voie ferrée et les vignobles ou les roches pendant une quinzaine de km. C'est étroit  et les branches sont basses,  ça frotte un peu.

 


J'arrive au lac et au camping qui doit être abandonné depuis 20 ans. Je rentre et fais le tour, c'est grand et un seul camping car est là.  Ce sont des macédoniens. Comme il n'est que 15h00, je reparsvet vais voir un autre camping sur la rive opposée.  Je traverse Dojpan, petite citée balnéaire,

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je trouve le camping qui est un terrain derrière une grosse station service, juste à côté de la frontière !  J'ai même dû faire demi tour devant le poste de douane...
Bon en plus rien n'indique que le camping existe toujours.  Je m'arrête faire une balade sur la plage en jouant le touriste, ici les touristes sont macédoniens.

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Je retourne au camping abandonné et trouve un endroit éloigné du lac, moustiques....
Et voilà , demain la Grèce.


Le 26 août, 146 km, >> 2759 km


Ce matin je suis réveillé par les chants d'oiseaux.  Une nuit superbe avec les cricris des grillons. Comme j'avais laissé la fenêtre ouverte,  j'ai aussi vu une chauve-souris passer.
Une vraie nuit au calme.
Départ vers la frontière,  en route je refais le plein, histoire de dépenser ce qu'il me reste de monnaie locale.
Le pompiste était sympa.
À la frontière les autorités grecques me demandent en plus du passeport, mon document plf que j'avais préparé et mon passé sanitaire covid.
Après je pouvais passer.
Comme je n’ècoutais pas la douce voie féminine de ma tablette, je me suis retrouvé au péage de l'autoroute.
1,80 euros, c'est pas cher.
Je file vers le camping et en regardant par où le GPS  me fait passer, je m'aperçois que je ne rentre pas dans Thessalonique.
Je choisi un point au hasard en ville  pour reprogrammer le GPS et je me retrouve quelques kms plus tard dans une zone de ferrailleurs et de dépôts divers.
Bon, j'arrive quand même sur le bord de mer. Il fait une chaleur humide désagréable.  Je trouve difficilement à parquer Zita.

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Je pars explorer un peu la ville, je passe devant un grill qui sent bon, j'y reviendrai pour déjeuner.

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C'est une ville très bruyante pour moi qui vient de la campagne profondément de Macédoine.
Je passe à l'office du tourisme récupérer un plan de la ville.  L'accueil est très rapide, la femme entouré plusieurs sites en m'expliquant que ce sont musées,  églises, monuments... ce que je retiens pas. Mais j'ai un guide dans la main!
Par contre elle passe beaucoup plus de temps à m'expliquer  les circuits des deux compagnies de bus à étages pour les touristes....
Petite marche et retour au 4x4.
Je rejoins le camping à Potamos, près d’Iponemi au sud de Thessalonique.
Je m'installe et lance une machine à laver avec drap, taies et housse de couette.
En attendant la fin du lavage, je fais du ménage, qques lingettes  pour le sol plein de terre séchée.
Balade les pieds dans l'eau sur la plage, l'eau est bien chaude,  et retour au camping lorsque l’orage et la pluie arrivent aussi. Juste le temps d'installer le auvent pour m’abriter.
Je ne sais pas quand je vais étendre mon linge!
Lecture sous la pluie en attendant la fin de l'orage.
Je prends mon apéro et passe à table.
A la fin du repas le temps redevient sec. J’étends le linge, on verra bien s'il sèche...

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Vaisselle et je passe au blog. Il est 20h30 locales et il fait nuit.
A demain.

 

Le 27 août, 

Cool ce matin, le linge sèche tranquillement et je traîne à ranger le 4x4. J'ai tout mon temps.  Je pars prendre un café au bar de la plage,  il me coûte 4 euros.  Ça doit être pour la vue, car il n'y a même pas un petit gâteau avec!
Après je pars marcher le long de la plage qui est très longue. Je ne vais pas jusqu'au bout et je reviens en marchant dans l'eau.
Ensuite retour au camping où je range le linge enfin sec. Je déjeune et plié le 4x4, puis quitte le camping pour aller trouver une superette à Agia Triada,  ce qui me rapproche de l'aéroport.  Après avoir mis les achats au frigo et dans les placards, je vais voir la plage. C'est encore une très longue plage. Je prends une glace, banane et yogourt-cerises aigres, comme dessert et pars la déguster assis sur une barque retournée sur la plage.

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Ensuite j'avance les pieds dans l'eau jusqu'à la prochaine jetée.  Il fait bon.
Comme Sylvie n'arrive qu'à 19h00, je reprends Zita et grimpe à 1000m pour trouver un peu de fraîcheur. C'est le mont Κολοσύρτης. Là vu le nombre d'antennes je suis sûr de bien capter....
Sous les arbres la température est descendue à 26, ce qui est mieux que les 34 du bord de mer.

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En redescendant je rencontre un troupeau  dont plusieurs jeunes ont peur de Zita.

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Puis un joli renard roux traverse la route, mais lui, je n'ai pas le temps de le prendre en photo!
J'arrive 40 min en avance à l'aéroport et m'installe devant le terminal 1. Le vol arrive 19h20, j'ai le temps.
Bien sûr,  à 19h10 Sylvie a atterri et me cherche au terminal 2....
Nous nous retrouvons et allons au camping,  prendre un cocktail au bar de la plage.

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Au niveau rapport qualité/prix, il vaut mieux s’arsouiller aux cocktails que de s'exciter aux cafés, c'est moins cher!

Le 28 août, 325 km (y compris le 27)

Réveil un peu dur, car la nuit a été musicale, avec de très bon chanteurs grecs et une batterie omniprésente jusqu'à 5 heures du matin. Ensuite ce sont les chiens qui chantent.
Pas au camping mais les sons portent loin....
Nous déjeunons et partons à Thessalonique visiter la ville.
Je retrouve le parking où j'avais eu la place de posé Zita avant-hier.
Nous longeons le bord de mer pour passer près des parapluies, puis de la tour blanche, qui ne l'est pas.

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Nous continuons jusqu'à la place Aristote où nous prenons un café à l'ombre des parasols.

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Ensuite en haut de la place nous visitons les 2 marchés ou les bouchers découpent la viande sur de gros billots devant leur boutique. Les étals des poissonniers font envie comme ceux d'épices et de fruits et légumes.  Nous achetons un sac d'olives pour mettre dans les salades. Puis nous continuons l'ascension de la ville par les ruines de l'agora romaine et nous montons dans la ville haute, la vieille ville ottomane et rejoignons les remparts.

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Sur le chemin, nous passons voir ce qu'il reste d'une église catholique. Elle a été coupée.
Les rues sont étroites et pavées,  il y fait plus frais qu'en bas et c'est surtout plus calme du fait de l'absence de voiture.
Nous redescendons trouver un restaurant cité dans notre guide, mais qui est fermé.  Un autre nous accueille deux rues plus bas.

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Ensuite c'est le retour vers Zita et recherche d'un bivouac où j'étais passé à la plage hier. Mais nous sommes samedi et il y a beaucoup de monde sur la côte et à la plage.  Nous partons vers le premier doigt de Chalcidie vers Kassandria.
Même problème avec les côtes surpeuplées et les routes et pistes en hauteur par rapport à la mer.
Sur la route devant nous un scooter et arrêté,  lorsqu'on approche pour le dépasser,  le pilote fait un grand geste du bras pour nous signaler une tortue traversant la route, que j'évite de justesse.

Nous visitons tout le côté Est de la presqu'île, qui en est devenue une île depuis l'ouverture d'un canal dans l'isthme.
Rien de possible pour bivouaquer. Nous passons sur la rive ouest où nous nous posons sur une plage à une vingtaine de mètres du bord de l'eau.
Cool.

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Le 29 août, 148 km.

La musique toute la nuit, même loin, c'est vite chiant. Mais bon, nous somme dimanche et il faut bien que les locaux s'amusent.  Après la baignade et le petit déjeuner,  un gars vient nous dire que nous pouvons pas rester là,  mais qu'il faut nous mettre sur le parking. Nous partons vers le second doigt, Sykia, ou nous trouvons un site complètement délirant,  fait de routes et de pistes bétonnées, avec pluviales et tout à l'égout,  comme un futur lotissement qui ne serait pas fait sur les collines juste en face du mont Athos,  réservé lui aux hommes.

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C'est idéal pour se poser pour la nuit.  Nous partons en repérage et trouvons une descente, très raide, qui approche de la mer, près d'une petite crique où nous allons faire du snorkeling (palmes, masque et tuba).
La vue sur le mont Athos  est magnifique, l'eau est bonne. Spot génial si on a un 4x4 pour y descendre, et surtout en remonter pour partir.

 

 Le 30 août,  68 km,

La nuit a été superbe, calme absolu, petite brise à travers les 3 fenêtres du toit température idéale.  Il faudrait plus de bivouacs comme celui ci.
Le soleil se lève et nous pensons mieux voir le mont Athos,  mais l’horizon est un peu voilé et le mont se cache.

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Ce matin je coupe ma barbichette car j'en ai marre que mon masque de plongée se remplisse en deux minutes.

Je laisse le petit tas de poils pour les oiseaux.

Nous remontons les pentes en vitesse courte et regagnons la route normale.
Nous continuons  à remonter le doigt en passant par Sykia, où il n'y a rien à voir,  prolongeant sur Sarti,où nous faisons quelques courses de légumes et comme il n'est pas loin de 12h00, prenons un expresso freddo sois une paillote de la  plage comme apéro.

En rejoignant le restaurant, nous croisons un couplé de roumains qui nous prennent en photo devant l'emblème de la ville.  Nous en faisons de même pour eux.

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Ensuite le repas est bon mais banal et un peu roboratif.
Retour à Zita  et nous continuons sur à explorer la côte jusqu'à Vouvourou, qui est une citée balnéaire connue ici.
En chemin nous faisons une halte à Chalkidiki, où il y a un joli coin pour faire la sieste et se baigner.

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A Vouvourou nous allons au camping car nous n'avons plus d'eau pour bivouaquer, et il y a une lessive à faire.
Le camping n'est pas terrible,  et il héberge quelques moustiques.


Le 31 août,

On quitte le camping moche et ses quelques moustiques pour sortir le la presqu'île de Sithonia. On passe celle du mont Athos car interdite aux voitures et toutes femelles, mécaniques,  animales et humaines.
On prend la direction de Kavala. Nous nous arrêtons sur une plage quasi déserte pour déjeuner. Il y a seulement deux campers dont un gros camion, qui sont installés là.

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On fait le plein d'essence à 1,729 euro le litre. Ça fait mal au portefeuille.
Puis en approche de Kavala, nous recherchons un bivouac sur les hauteurs mais avec un accès à la mer. Le premier ne nous convainc pas, car bistro restaurant et plage petite et surpeuplée. Nous partons vers un spot trouvé sur Ioverlander, au bout d'une piste d'accès réservé aux 4x4 en haut d'une falaise.
On s'installe et on descend dans les rochers avec palmes, masques et tuba... merci Décathlon pour les nouveaux masques.
On peut confirmer que la méditerranée se meurre. La végétation est morte et très peu de poissons ni d’oursins. C'est la même chose qu'aux dernières plongées.

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Nuit agrémentée des bruits des petits bateaux qui pêchent au lamparo  et vue sur la grande baie de Kavala.

Le 1 septembre,

Beau levé de soleil sur la mer. Nous quittons le bivouac en vitesses courtes pour remonter la piste et rejoignons Kavala.
Nous nous posons sur un parking payant du centre ville.  Nous annonçons rester 3 heures et payons 4 euros. Quand je demande à la gardienne si on peut rester plus longtemps elle me dit que 3 ou 4 h c'est pareil.
Nous partons visiter la vieille ville fortifiée,  la maison de Memet Ali est fermée aujourd'hui.  Nous visitons l’acropole (forteresse) et l’aqueduc romain.

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Nous rejoignons le port pour nous renseigner sur l'île de Thassos. Et nous renonçons à traverser pour aller voir si les sirènes d’Ulysse sont toujours là à chanter...
Resto avec poulpe et sardines. Ensuite, après plus de 5 heures de parking nous partons, sans rien devoir, vers Phillipi découvrir les vestiges romains, grecs et byzantins. Les touristes sont rares. Le site qui a été classé à l’Unesco en 2020 n'est pas encore très attractif. On a profité de la pluie et de l'orage pour visiter le musée.

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Pas de camping sur place, on part vers Serres. On devait aller vers Drama, mais le seul camping est un camp de migrants car c'est la porte d'entrée en Europe depuis la Turquie.
On a trouvé un coin au soleil sur les contreforts d'une montagne. Dîner au soleil avec vue sur la plaine agricole.

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Le soir, juste après avoir fermé les portes, une voiture arrive. Je descends et accueille le propriétaire fermier du terrain.  Discution en grec, allemand et avec les mains pour expliquer d'où on vient et où on va.
Il nous offre des figues blanches et rouges et nous invite à descendre dormir à la ferme ce que nous refusons en lui expliquant qu'on aime dormir dans la nature.
Il nous conseille d'aller visiter des grottes à quelques kms qui ne figurent pas dans notre guide. On y passera demain.

 

Le 2 septembre,

Nous quittons notre bivouac avec une odeur de fumée, un feu sévit au loin et cette nuit, le ciel était orange comme pour un couche de soleil.

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Au petit déjeuner nous avons eu le bal des canadairs et de l’hélicoptère avec sa poche à eau.
Je fait le plein d'eau à l'abreuvoir

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et nous partons donc visiter les grottes et longeons la zone d'incendie. Les pompiers qui veillent en cas de reprise nous laissent passer.

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Nous arrivons trop tôt pour la visite qui débute à 10h05.

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Nous prenons un café en rédigeant le blog des jours précédents.
Vient l’heure de la visite.

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Notre guide, une jeune femme, nous montre le chemin et nous donne de rares informations.  Heureusement que nous avions lu le document de 4 pages en français remis lors du passage 

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C'est très beau et différent des grottes déjà visitées.
Les stalactites ne descendent pas verticalement mais en biais, certaines font des bourgeons comme des fleurs de chou-fleur ou des boules de pop-corn.  La visite fait un km de long. Il fait 16 degrés,  c'est chouette d'être les seuls visiteurs.
Nous ressortons à la chaleur et partons à Serres pour y faire des courses et continuons jusqu'au site historique de Pella.
Nous commençons par visiter le musée qui est très bien fait avant de parcourir une petite partie du site qui couvre 7 hectares. 

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Une agora immense au milieu d'une citée ”à l’américaine ” avec ses rues à angle droit et ses patés de maison identiques. Tout ça de 400 ans avant JC.

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On part tardivement du site et partons chercher un coin de verdure et d'arbres sur la tablette et ensuite on a cherché un coin où se poser. En remontant une piste le long de la rive, avec une végétation envahissante qui frottait les côtés et le toit de Zita, nous tombons sur un ancien restaurant démoli mais avec une belle terrasse ombragée près de la rivière.  Nous nous installons et dînons avant le couché du soleil pendant qu'un apiculteur s'occupe de la vingtaine de ruches à côté.

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Il y a beaucoup de vent ce qui n'empêche pas quelques moustiques de venir dîner avec nous.
Nous nous couchons, et quelques temps après on sent le 4x4 être secoué fortement.  J'allume et sors faire le tour avec ma lampe, et mon poignard on ne sais jamais...
Rien à part les yeux d'un chat dans un bosquet.
Je remonte et m'endors.  Ce matin Sylvie me dit que ça a recommencé cette nuit. Je dormais et n'ai rien senti. Était ce le fantôme du resto ? ?

Le 3 septembre,

Pas de vent ce matin, ni de trace de fantôme ou qui que ce soit. Ça restera un mystère,  on a même regardé s'il n'y avait pas eu de séisme.  C'est une région sismique. Mais rien du tout.
On quitte ce charmant endroit par une piste dégagée qui se transforme tout de suite en route. Direction du site de Vergina pour visiter le tombeau de Phillipe II, le père d'Alexandre le grand.
Il existe 3 tombeaux qui ont été ensevelis sous un grand tumulus de 12 m de haut et 110 de diamètre.

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Il sont accessibles dans un musée qui replace une partie du tumulus original et donne ainsi, en plus de l'exposition des objets retrouvés et des explications,  un accès direct aux entrées des tombes.
Le tout étant recouvert de terre et de pelouse, ce qui fait que de l'extérieur on ne voit que le tumulus.
En sortant nous déjeunons dans un des nombreux restaurants qui sont face au musée.
Puis nous partons vers Litochoro, au pied du mont Olympe que nous monterons demain. Nous longeonscdes champs de tabac et de coton. Les fleurs de coton sont ramassées à la main ce qui doit casser le dos des ramasseurs... Ensuite, elles sont transportées dans de grandes remorques de tracteur. Il reste des fleurs accrochées aux grillages.

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Nous arrivons de bonne heure au camping pour faire une lessive et mettre à sécher. Pas de fantôme ici mais des allemands et autrichiens. 

 

Le 4 septembre.

Camping pas terrible mais le plus proche du départ vers la marche pour atteindre le refuge à 2100 m. Le camping est situé au bord de la mer, mais les différents bars et restaurants descendent jusqu'à l'eau et il ne reste qu'un demi mètre de plage, même pas de quoi passer les pieds au sec.
Nous partons vers Litochoro,

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puis nous montons jusqu'au parking de Prionia, qui n'est qu'un restaurant et boutique souvenirs.
De là c'est à pieds que nous rejoignons le refuge 1000 mètres plus haut et passant par une piste dans la forêt et en traversant plusieurs moraines.
2h45 plus tard, c'est épuisés que nous atteignons le refuge.

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Je me jette sur une barre de céréales achetée en arrivant là haut et la dévore en attendant Sylvie.
Lorsqu'elle arrive 10 mn plus tard nous allons commander deux assiettes de spaghettis bolognaise que nous engloutissons avidement.

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Globalement toutes les personnes qui montent sont bien équipées. Seules quelques unes sont en t-shirt et baskets
Le temps est gris et nous sommes plus ou moins dans les nuages. Nous redescendons tranquillement  et croisons sur le bas des couples en claquettes. Je ne sais pas s'ils vont aller très loin??

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Au restaurant du parking nous faisons une pause pour prendre une pâtisserie ou une glace, mais ils n'ont rien. Que des plats salés.  Nous prenons un jus d'orange frais et allons chercher un bivouac en bord de mer. C'est à quelques km du camping que nous trouvons une plage sur laquelle nous nous posons à quelques mètres de l'eau.

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Vers 21h00, alors qu'on s'apprêtait à se coucher, quelqu'un frapper à la porte du 4x4. Ce sont deux filles qui viennent demander de l'aide car le minibus VW de l'une d'elles est planté dans le sable à une vingtaine de mètres de nous.
Avec l'aide d'un de leurs amis grec et parlant français,  nous décrochons les plaques de désablage et la pelle.  Nous les installons sous les roues du VW. Mais les pneus patinent et ne montent pas sur les plaques.
Je déplace alors le 4x4 pour le positionner derrière le minibus et le sors du sable à l'aide du treuil.
Ils sont impressionnés et je retourne m'installer où nous étions pour aller nous coucher pour de bon.

Le 5 septembre,
Départ de la plage pour aller à Larissa, vers le Pélion, afin d'y faire quelques courses. Mais c'était sans compter que nous sommes dimanche et qu'ici il n'y a que les cafés d’ouverts. Ça tombe bien,  il est 10h00 et nous prenons un expresso.
Pas de supérette ni rien d'ouvert.  On avisera demain, on a des réserves,  mais plus de lait.
Nous continuons vers Kamari, un tout petit port sur la côte Est. La route longe un grand lac artificiel pour irriguer les cultures de la grande plaine que nous traversons.

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Le long de la route il y a des pistachiers sauvages, mais les fruits ne sont pas encore mûrs.  Dommage.
Nous nous garons sur le quai près des bateaux de pêche et déjeunons de parts de tourtes aux épinards et de gâteaux très sucrés style baklavas et génoise imbibée de sirop, trouvés dans une des rares boulangerie ouverte.

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Nous allons à l'autre bout du village voir si la plage peut nous accueillir mais non, trop petite, en pente avec des parasols et attenante à la place du village.
Nous repérons une route de montagne allant vers un autre village. Sur le plateau à 600 m d'altitude,  il y a quelques pistes qui pourraient nous conduire vers des coins de bivouac. Nous en trouvons un dans une carrière de marbre désaffectée.  Seules des ruches sont là.

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Ce soir nous déroulons les auvents car la pluie arrive doucement

 

Le 6 septembre,

La nuit qui devait être super calme à quand même été entrecoupée de bruits, des vaches qui passaient  et le vent qui faisait grincer le auvent.

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Nous quittons ce mont pour rejoindre Trikeri à la pointe Sud du Pélion.

Nous faisons une pause café près d'un mouillage de voiliers. Puis nous continuons vers Afisos où nous déjeunons sur le port.

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Il y a deux routes pour y arriver et nous prenons celle qui abouti à une impasse, un parking au bord de la plage. L’accès au village ne se faisant qu'à pied vu l'étroitesse des rues! Pour aller en voiture de l'autre côté il faut faire une vingtaine de kms....
Nous visitons à pied et je trouve enfin une glace en cornet que je déguste au bord de l'eau.

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Nous revenons vers Zita et profitons d'une douche de plage pour faire le plein d'eau.
Nous partons en longeant la côte Sud trouver un bivouac.
Après des essais infructueux nous atterrissons sur une petite plage où vivent 4 personnes à l'année , sous une tente et dans une cabane de fortune. Ils pêchent et doivent vivre de ça? Nous sommes bien accueillis par l'un des 4 qui parle un peu anglais. Il a 57 ans et ça fait 7 ans qu'il vit là.  Il y a une source d'eau potable à proximité, ils ont leur voiture et leur bateau et ça leur suffit.

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Nous sommes installés à 3 m de l'eau et allons nager avec palmes et masques. Il y a plein de petits poissons et la flore est un peu moins morte qu'ailleurs.

Le 7 septembre

Encore une nuit difficile, il y a eu beaucoup de coups de vent qui gonflait la tente avec un bruit fort. Le ressac était aussi bruyant car la plage est en galets. Et lorsque le vent sengouffrait il apportait soudainement un coup de fraîcheur qui nous réveillait. Ce matin le démarrage était un peu au radar....

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Nous sommes partis remonter la côte Est jusqu'à Platanias où nous nous sommes posés sur le port.

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Balade le long du port et de la plage puis nous avons rejoins par un chemin de douaniers une plage voisine pour voir si oui pouvions y bivouaquer. 

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Et non, tout camping y est interdit.
Nous revenons au 4x4 et allons à Kastri où il y a un joli petit camping donnant sur la plage.

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Nous nous installons et déployons les auvents car la pluie ne saurait tarder. Nous finissons de déjeuner à l'abri  et l'après-midi va permettre de récupérer un peu.

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C'est un comble d'être plus fatigué en vacances qu'au boulot  !!!

Cependant nous allons faire une balade par les pistes pour découvrir l'anse suivante. Le chemin s'avère plus long que sur la carte.. Tout est silencieux et calme. Les rares maisons sont fermées.  En descendant une piste vers une hypothétique plage, nous croisons une dame à pied, qui nous explique qu'il y a un chemin qui longe la côte pour retourner au camping. 

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C'est assez compliqué car nous traversons des propriétés,  que les sentiers sont nombreux et pas toujours celui qu'on voudrait. Enfin nous rejoignons le camping après 10 km de balade.

 

Le 8 septembre.

Camping sympa, mais nuit un peu agitée encore car le vent s'est levé hier soir quand nous nous couchions. En fait le temps fait tout à l'envers...
Mais bon, on a quand même dormi.
Nous partons vers Portaria qui est au centre de vieux villages au nord de Volos.
En  cours de route nous faisons une halte café et glace au bord de l'eau à Afissos, et un peu sous l'eau...
Comme la serveuse nettoyait les machines à glace et les congélateurs, ce qui annonce la fin de saison, j'ai attendu un peu pour avoir ma glace, alors pour se faire pardonner l'attente,  elle m'a servi une glace géante qui avait du mal à tenir dans le cornet.

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Casse croûte sous la pluie sur un petit port de pêche.

Nous rejoignons Portaria, d'où partent de belles promenades à faire à pied vers différents villages.

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Nous arrivons sous un temps très maussade et froid. On fait les quelques boutiques pour touristes qui vendent des fruits au sirop, du miel et des fruits confits au miel.
Le temps est à la pluie et nous montons chercher un bivouac au dessus de Volos.

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C'est une piste en terre argileuse, donc grasse.
Nous trouvons un bivouac un peu plus bas que celui qui figure dans mon application. Par contre il est plus abrité du vent.
Il pleut toujours et la température descend à 13°C.
Nous lisons en attendant l'heure de dîner.
Je prépare le repas et pour la première fois nous dînons à l'intérieur.
La soirée se finit en jouant aux cartes après avoir replié le auvent pour être tranquille cette nuit.

Le 9 septembre,

Réveil avec 10°C dehors, je mets le chauffage avant de sortir de sous la couette et le duvet que nous avons rajouté hier soir.
Douche dehors, heureusement qu'on a l'eau chaude !
Petit déjeuner à l'intérieur aussi  et vu le temps moche avec des prévisions météo qui ne s'arrangent pas. La pression est à 900 hPa. Nous décidons d'abandonner les marchés entre les villages et de partir vers les Météores.
Nous faisons une halte à Larissa à une fontaine publique près d'un cimetière pour faire le plein d'eau (et pas d’os !)

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Puis en ville nous prenons notre caoua matinal.
Ravitaillement dans une superette et route vers Kalampaka au pied des Météores.

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Demain nous irons visiter un monastère et faire une randonnée entre les monastères.
Nous nous posons au camping de Kastraki. Puis nous allons visiter le vieux village et ses maisons troglodytes. C'est entre les greniers marocains et les habitations turques de Cappadoce. 

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Le 10 septembre.

Belle journée.  Nous déjeunons et rangeons le linge qui est sec et nous quittons le camping pour rejoindre un parking au pied des Météores d'où nous empruntons un sentier pour monter sous les frondaisons jusqu'au monastère Grand Météore. Ça grimpe sec.

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Nous arrivons en haut pour prendre l'escalier qui monte, encore, vers la caisse pour acheter 2 tickets à  3 euros chacun pour la visite.

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Nous sommes nombreux à visiter car il y a un parking à bus et voitures sur la montagne à proximité et que l'on rejoint par quelques marches....
Visite de la petite partie ouverte au public, très,  trop luxueuse et pimpante. Le musée est intéressant. Nous repartons après environ une heure. En ressortant nous traversons le parking et trouvons un gros camion français d’overlanders.

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Nous discutons avec cette famille de 4 enfants qui partent pour un tour du monde dans leur camion.
Ils sont très sympa et nous racontent leurs aventures précédentes. Nous faisons une photo et échangeons nos coordonnées et nous nous quittons. Notre conversation a été plus longue que la visite du monastère !
Nous redescendons par un autre sentier, difficile à trouver et à suivre mais très joli.

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Sylvie croise une tortue que je n'ai pas vue en ouvrant le chemin.  Le temps que je remonte pour la voir, elle s'était éclipsée.  Plus rapide qu'un lièvre...
Nous arrivons les mollets un peu griffés par les arbustes, des chênes-houx, et rejoignons notre Zita.
Nous recherchons un bivouac sur l’application. Un des bivouac était près d'un monastère mais le début de la piste à prendre grimpait sec et on décide de prendre le second qui était un peu plus loin dans la montagne avec vue sur les Météores.
Nous nous posons près d'une petite chapelle sur une bute. J'ai la flemme d'aller plus loin.

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Un camping car hollandais vient nous demander s'ils peuvent s'installer au près de nous.
Nous discutons 4x4 et aménagements car ils ont aussi un land rover qu'ils souhaitent aménager.
Ils ont aussi deux fillettes qui viennent faire de l'aquarelle avec Sylvie qui réinterprète une photo du monastère de Vaarlam.
La nuit se présente bien et nous allons à pied au bout de la piste, ponctuée de petites chapelles voir le soleil se coucher sur les monastères.


Le 11 septembre,

Réveil  difficile au son du criquet qui a élu domicile sur notre toit vers 1 heure du matin. Nous tapons dans la toile de notre tente pour le faire partir sans succès,  nous tapons sur le toit sans succès si ce n'est de le faire taire quelques secondes. Ça stridule à 100 décibels ces bestiaux !
Ultime recours après la lampe torche,  les bouchons d'oreilles.
Le matin,  nous allons voir le soleil éclairer les Météores par le petit chemin, dans la nuit quelques crocus ont pointé leur fleur violette.

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Nous jouons avec le drone pour faire quelques photos.
Ensuite c'est le départ vers Trikala pour faire des courses car nous sommes samedi et que le dimanche tout est fermé.
Nous poursuivons vers Arta à l'ouest de la Grèce.  C'est une longue traversée sinueuse par la montagne.

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Nous trouvons un joli pont ancien, nous passons sur un grand barrage de retenue d'eau,  mais à sec depuis très longtemps.
C'est très vert et reposant  surtout qu'on ne peut pas rouler vite.
Nous arrivons à Arta où la seule curiosité est un vieux pont en pierre, du 15ème siècle,  dont la partie la plus haute tenait lieu de frontière entre l'empire ottoman et la Grèce.

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A côté une pierre de vieux puits est usée par les milliers de seaux remontés au bout des cordes. C'est impressionnant. 

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Nous passons d'un bord à l'autre et repartons à la recherche d'un bivouac.
La région au bord d'un golfe est globalement sale et toutes les pistes sont fermées. 

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Piquage pirate sur une douche de plage pour faire le plein d'eau 


On a tenté un bivouac au bord de la mer, mais on a été attaqué par des moustiques  et c'était jonché de déchets,
Nous décidons de partir dans la montagne.  Je choisi une piste au hasard et nous y allons.  La piste est un peu dénoncée et va vers des bois. Nous passons devant des charbonniers, ça sent bon.

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Engouffrés dans un bois nous stoppons et Sylvie part à pied en reconnaissance.  Au bout de quelques minutes, j'entends un bruit de moteur arrivant de la piste. Je me gare pour laisser passer l'engin  et je vois un bûcheron sur son tracteur arriver. Il stoppe et me propose une cigarette que je refuse poliment  puis je vois Sylvie arriver derrière le tracteur.
Elle a du expliquer au bûcheron sa présence seule et à pied au milieu d'un bois paumé ...
Il nous dit qu'on ne peut pas dormir là et de plus les moustiques arrivent.
Nous repartons vers le village proche et à sa sortie on trouve un chemin qui descend dans les oliviers. On décide de s'arrêter car il est tard. A peine arrivé deux chatons sortent des fourrés et ne nous quittent plus malgré mes tentatives de m'en débarrasser à coup de jet d'eau.
Au moment de nous coucher, alors qu'il fait nuit depuis un moment.,... Jiminy le grillon se met à appeler les copines.
Il est resté coincé sous le panneau solaire durant tout le trajet.
Nouveaux essais de le faire décamper infructueux.  Ré bouchons d'oreilles.  Et moins d'une heure après il est parti avec une nouvelle copine de bord de mer pour notre plus grand confort acoustique.

Le 12 septembre.


Les chatons sont toujours là à notre réveil.
Comme le site n'est pas terrible et toujours plein de moustiques nous partons sans déjeuner.
Nous trouvons sur la route une jolie boulangerie avec terrasse où nous petit-déjeunons au soleil.
Nous décidons de rejoindre un spot de bivouac près d'une jolie plage de galets blancs dans une crique.
Les abords ne sont pas très propres avec beaucoup de déchets,  c'est dommage de gâcher un si beau paysage.

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Nous nous installons avant midi, et gonflons le canoë pour aller visiter la crique.
À l'extrémité nous essayons de nous amarrer aux rochers, mais ils sont tellement déchiquetés par la mer que nous devons nous déplacer un peu pour en trouver de plus accueillants.
C'est la première sortie en mer du canoë, nous partons avec palmes et tuba voir les poissons. C'est aussi gris qu'ailleurs.
Retour à la plage pour déjeuner, bbq. Nous sommes presque seuls sur cette très jolie et propre plage.
Ensuite repos postpandial. Dans l'après-midi,  nous  retournons en canoë faire des exercices de descendre à l'eau et de remonter sur le canoë sans le retourner.  Ça muscle les bras...
Encore un peu de palmes et tuba puis temps calme jusqu'au soir.

Le 13 septembre.

La nuit a été bercée par le bruit du ressac sur les galets. Nous déjeunons et replions pour sortir de la zone de marécages qui sont entre Perivolia et Patra.
La route est longue.  Nous nous arrêtons dans un petit port très joli à Mitikas, qui forme un cap.

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Nous regardons une femme pêcher le poulpe avec une patte de poulet accroché à sa ligne.
Nous continuons et stoppons prendre un café à Astakos qui est au fond d'une baie. C'est très joli aussi et calme. Avec les  enfant qui reprennent l'école aujourd'hui.
Nous roulons vers le pont de Patra qui est le deuxième plus long pont suspendu du monde, construit pour les JO de 2004.

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Arrivés à Patra, nous essayons de nous garer dans cette grande ville étudiante.  Avec un coup de chance nous trouvons une place suffisante pour Zita  dans une rue à 500 m du centre.

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Balade et léche vitrine, resto italien, il y en a beaucoup.

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Livraison de café au camion poubelle


Retour au 4x4 et nous quittons cette ville où il n'y a rien à voir à part les 35000 étudiants (tes).
Nous partons vers Diakofto où nous trouvons un bivouac en altitude près d'une petite chapelle, vue sur la mer de Corinthe.

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Le long de la route en altitude, nous voyons plein de petites tentes au ras du sol qui servent à sécher les raisins de Corinthe.

Le 14 septembre,

Nous descendons à la gare de Diakofto, pour prendre un aller retour vers Kalavrita. C'est un petit train à crémaillère qui monte à un monastère et à la petite ville de Kalavrita où démarre le domaine skiable. Il traverse les gorges de Voukayrou.

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Le parcours fait 30 km avec un seul  arrêt pour aller visiter le monastère où pour les touristes, descendre du train et revenir au départ en suivant la voie ferrée sur 12 km. Ce que nous faisons après être allé jusqu'au terminus.
Nous évitons les 2 premiers ponts, normalement interdits aux piétons, en descendant franchir le torrent qui coule au fond de la gorge,  la première fois en passant sur un arbre couché en travers.

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La seconde fois est plus compliquée, car nous devons traverser sur des rochers.
Sylvie passe directement dans l'eau et je cherche un passage au sec.
De l'autre côté et remonté sur la voie ferrée j'attends Sylvie qui ne trouve pas de sentier pour remonter.
Après quelques tentatives,  nous repartons et terminons ces 12 km de marche en franchissant les ponts et tunnels

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suivants même s'ils sont interdits. Tout cela en guettant le passage du train, car ce n'est pas assez large pour lui et nous.

De retour nous discutons avec 3 motards français,  dont nous en avions rencontré un dans le train.
Ensuite nous partons à la recherche d'un camping. En arrivant au lieu indiqué,  c'est un camping privé et non accessible. Nous en choisissons un second dans la montagne à une vingtaine de km. En arrivant, ce dernier est fermé depuis très longtemps. Nous trouvons une chapelle  à la sortie du village où nous installons notre bivouac. La nuit va bientôt tomber.

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Le15 septembre

On quitte notre chapelle pour rejoindre Patras. Nous reprenons les petites routes en passant devant les séchoirs à raisins. Les vendanges sont en cours et les pick-ups sont surchargés.
En arrivant sur Patras, nous bifurquons vers Rio pour traverser le détroit de Corinthe par le bateau au lieu du pont. Nous ne savons où acheter le billet, et c'est en faisant le plein à la station service du port que le gars nous dit que les billets sont vendus à bord et qu'il faut monter sur le bac en partance. Comme il y a au moins 6 ou 7 bateaux à quai, lequel choisir. Un camion monte dans un des bacs, nous le suivons  et demandons à l'équipage si c'est le bon bac. C'est le bon et il part 2 minutes après que nous soyons montés à bord.  Le prix est de 6,50€ contre les 20 du passage par le pont.

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En débarquant à Anterio, nous allons boire un café nous nous cherchons un restaurant. Rien d'intéressant dans cette petite ville.  Nous longeons la côte jusqu'à Naupaktos, où Lepante, où nous déjeunons chez Papoulos, resto recommandé par notre Guide du routard de 2007!
Très bien. 

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Nous partons visiter la ville et monter jusqu'à la citadelle qui surplombe le port.

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Retour à Zita parquée un peu vers la sortie de la ville car lorsque nous sommes arrivés il était près de midi et c'était l'affluence en ville....
Nous continuons vers un bivouac qui est un camping désaffecté sur une grande plage de petits galets.  Des rangées de tamaris nous font de l'ombre et il y a des douches à l'eau froide avec pommeaux.
Pas terrible pour faire notre plein d'eau.  Je pars en repérage au long de la plage et avisé un camping car français. Je leur demande si il y a un autre point d'eau.  Ils me confirment que non et me proposent un arrosoir pour remplir notre réservoir.
En 3 tours de 12 litres, c'est fini.
Après c'est baignade et repos.

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Nous leur proposons de venir boire un verre de vin le soir, c'est tout ce qu'on a.
Ils passent vers 19h30 juste avant le couché du soleil.  Le vent souffle fort et la pluie arrive. Nous nous réfugions sous le auvent et discutons jusqu'à tard. La pluie a cessé lorsque nous nous quittons.

Le 16 septembre,

La nuit à été un peu bruyante, car contrairement aux camping cars qui sont plus ou moins insonorisés, nous n'avons qu’une toile qui nous sépare de l'extérieur, et les camions étaient nombreux à passer. C'est dommage, car là il n'y avait pas de chien !!
Nous allons dans l'eau avant le levé du soleil et le regardons se lever devant nous, les yeux au ras de l'eau, avec des petits thons ou des marsoins qui sautent au loin. 
Douche derrière le 4x4 et départ vers Delphes et le camping Delphi qui est bien noté sur notre application.
Pause café de 10h00 passées dans le joli village de pêcheurs de Galaxidi. Petite balade sur le port et de l'autre côté de la crique.

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Lorsque nous revenons vers Zita, il est bientôt midi. Nous nous installons à un petit resto face au port et à Zita.
Arrivés dans l'après-midi, nous nous posons et glandons tout l'après-midi avec passage à la piscine.

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Nous sommes installés sur une terrasse qui domine la baie et les plantations d'olivier , la mer d'oliviers, .  C'est très beau. Il fait très chaud et c'est avec plaisir que nous apprécions la nuit au bord de la terrasse à regarder les étoiles et ISS...

Le 17 septembre.
Levés de bonne  heure car c’est en car que nous rejoignons le site de Delphe. (Et un peu crevés car les chiens ont gueules toute la nuit. C'est le Maroc bis.) Et les cars ne sont pas nombreux. A 8h nous sommes sur le sanctuaire d Apollon. Quasiment aucun touriste, grimpette jusqu’au stade. Super vue d’ensemble. Le site est impressionnant,  on n'a pas vu la Pythie .

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Puis enchaînement avec le superbe musée qui contient des statues et des frontons magnifiques. Cela met en 3 D ce que l’on a vue sur le site archéologique. En plus, explications en français,  super rare en Grèce.  Les villes se tiraient la bourre pour des offrandes et des trésors à qui mieux mieux.
On termine par le site d’Athèna après un petit bout à pied. Moins bien mis en valeur mais qui vaut le détour aussi.

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La température a grimpé. On repart à Delphes à pied pour trouver un resto et surtout une Mythos bien fraîche. Les touristes ont désertés la ville et nous on a raté l'écart pour redescendre au camping. On nous avait annoncé  2km3 par un raccourci mais nous ne sommes pas parti du bon côté.  Donc 4 km en bord de route sous 31 degrés.  Chaud chaud...Claqués à l’arrivée,  on se pose, hamac, piscine...en attendant la fraîcheur.

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Le 18 septembre
Départ tranquille ce matin après une bonne nuit, merci les bouchons d oreilles, les chiens on vous a bien eu !
L’objectif du jour est de grimper au sommet du mont Parnass,  pour le clin d'œil à nos habitants du XIVème.
Le mont est désormais une station de sport d’hivers avec des remontées en tout sens et en jachère à cette saison, des routes plus que defoncées pleines de gros rochers décrochés de la montagne et des rampes de sécurité en très mauvais état . Nous stoppons Zita sur une piste bleue à 1950 mètres et en avant pour Montparnasse....il ne fait pas trop chaud mais le vent souffle très fort. Après quelques zig et zag sur la piste un joli fléchage style "tâches rouges" pointe vers le sommet.  Des grecs en pick-up qui descendent nous confirme que c’est le chemin.

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La montagne est toute pelée avec des herbes aromatiques et des brebis au loin. 2h30 plus tard, on arrive suivis par 3 familles grecques qui sont montées assez loin en 4x4.

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Sandwich au sommet, pause et redescente. On y laisse un bâton de marche trop vieux . Retour au 4x4 et direction un petit coin repéré à la montée.  On se pause près d’une chapelle comme il se doit et dans les bois, des sapins comme dans les Alpes.

Le 19 septembre,

La nuit a été super calme, trop peut-être car il n'y avait aucun, mais vraiment aucun bruit. C'en était perturbant. Dans la nuit, une voiture est passée sur la piste près de nous,  ça nous a réveillé même si elle passait très doucement. Ça caillait un peu avec seulement 11 °C.

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Après nous sommes partis visiter le très joli monastère d’Hosios Lukas.

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Nous repassâmes dans une vallée de station d’hiver inachevée.  Les grecs sont inspirés par leurs sites archéologiques et construisent des bâtiments non terminés qui rappellent ces ruines!
Arrivés au monastère la visite est très intéressante et nous croisons l'archevêque,  qui est un très vieux monsieur, et aussi la première personnalité religieuse du pays!

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Ensuite nous déjeunons dans le jardin du monastère et repartons avec 3 litres de rouge et un et demi de blanc des vignes du monastère.  Il doit être bon, car des grecs repartaient avec plusieurs bidons de 5 litres...
Nous traversons une plaine agricole de champs de coton et découvrons les machines à récolter les boules de coton.

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Sur le trajet, Sylvie déguste une grenade cueillie au monastère.

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Nous tirons vers l’est de la mer de Corinthe près d’Agia Sotira où nous avons trouvé un bivouac près de la plage. Comme nous sommes un dimanche,  c'est blindé et en plus pas très beau. Nous continuons de suive le bord de mer pour trouver un coin plus sympa et atterrissons dans un petit camping paumé mais agréable en cette saison avec très peu de touristes.

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Après installation,  nous descendons vers le petit village boire une bière au bord de l'eau.

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En revenant au camping, le long des 1,5 km de route, je récolte ma première figue de barbarie sur un énorme cactus.  J'utilise mon masque pour me protéger les doigts lors cette cueillette piquante.

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Le 20 septembre,

Nous quittons le camping après une nuit chaude mais tranquille. La route nous ramène en bord de mer puis nous fait monter à 600m à travers des forêts récemment dévastées par le feu. Des bûcherons déblayent les arbres calcinés. 

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Seules les vignes ont résisté à l'incendie et nous suivons des pick-ups et des camions chargés de grappes. Les vendanges ont commencé. On a vu des vendangeurs dans les vignes avec leur grosse hotte sur le dos.

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La route longeait la crête et passait le long de profondes gorges de craie blanche.
Nous rejoignons la banlieue d'Athènes et pour une rare fois, nous prenons l'autoroute pour éviter de traverser la ville. Nous tirons vers la côte Est,  pas trop loin de l'aéroport.  Nous en trouvons un , le seul, camping pour nous installer pour 2 jours à Nea Makri.
Nous déjeunons près de la plage et rejoignons le camping où nous attendons qu'un groupe de 25 camping-cars italiens, et des gros, nous libèrent la place. Je crois que notre arrivée arrangeait le gérant qui voyait ses italiens peu pressés de partir.

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Lessive et repos car il fait très chaud. Ensuite nous nous promenons le long de la mer sur une jolie promenade bien aménagée.

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Demain, bus et métro pour aller dans le centre d'Athènes. 

 

Le 21 septembre,

Ce matin, nous laissons Zita tranquille au camping.
Nous prenons le bus pour aller dans Athènes.
La nuit a été bruyante avec les pompiers qui sont passés nombreux et sirènes hurlante car il y a eu un gros incendie dans les montagnes au dessus de la ville.
Durant le petit déjeuner nous voyons les canadairs passer au dessus de nos têtes.
Le bus avait un peu de retard, nous avons suivi le 9arcours officiel du marathon, car nous étions au km 9. Nous étions tout proche de la ville de Marathon.

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Sur la chaussée un trait bleu continu indique aux coureurs la meilleur trajectoire pour optimiser les kilomètres parcourus.
Nous arrivons au terminus du bus et prenons un ticket journée pour le métro et rejoignons l’Acropole pour visiter le nouveau, 2009, musée.

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Il est très beau et agréable à visiter avec beaucoup d'espace entre les objets exposés.

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Un café en terrasse nous offre une belle vue sur l’Acropole.

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Au dernier étage  la salle est immense et reconstitue le Partenon avec toutes ses colonnes et permet d'exposer les frises et sculptures difficilement visibles sur le vrai. Le tout à l'échelle 1/1.

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En sortant nous allons sous le musée voir les vestiges des anciennes demeures qui ont été sauvegardées lors de la construction du musée,  c'est impressionnant de modernité pour cette époque !

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Ensuite balade dans le quartier de Plaka avec ses boutiques souvenir. Nous allons vers le marché et déjeunons,  il est presque 15h00, devant un hôtel où nous avons séjourné il y a plus de 15 ans.

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Balade dans le marché,  puis direction le Premier cimetière d'Athènes où nous nous promenons à l'ombre et au calme à la recherche de la tombe de Demis Roussos, que nous ne trouvons pas. Nous voyons celle, immense,  de Melina Merkouri, avec derrière une toute petite plaque pour Jules Dassin, son mari.

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Retour au métro Acropole pour une glace et métro vers le terminal des bus. Nous trouvons le bon bus, qui en rentrant fait un détour exceptionnel par Rafina, ce qui nous fait arriver au camping à 20h00. Il fait nuit, nous sommes fatigués, un bref dîner et dodo. Demain c'est le départ vers l'aéroport.

Le 22 septembre,

Réveil à 7h00, il n'y a pas eu de pompier cette nuit, mais c'est quand même bruyant un camping en ville. Petit déjeuner et Sylvie prépare son petit sac de voyage.
Départ du camping à 9h00 direction l'aéroport. La tablette, comme d'habitude nous amène à l'entrée des personnels. Demi tour et après 20 minutes nous arrivons sur le bon parking des ”Departures”.

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Petit café et recherche de revue française.  Nous allons à la poste acheter des timbres pour poster les cartes, il n'est pas trop tard....
Puis Sylvie passe les contrôles et moi, je récupère Zita pour me rapprocher de Patras. Je prends l'autoroute pour éviter Athènes et sa circulation et direction le canal de Corinthe.

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Malheureusement,  cette fois, il n'y a pas de bateau à franchir le canal.
Je le suis sur sa rive Sud, c'est assez moche avec travaux de terrassement et anciens blockhaus.
L'extrémité côté mer de Corinthe est mignon.

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Je continue et longeant la côte vers un bivouac potentiel.
J'y arrive à 14h00 pour déjeuner.  C'est moche et plutôt fait pour les camping-cars où tu passes à l'intérieur....

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Je trouve un autre point en montagne près de Kalavrita, à 1200m d'altitude dans les bois.

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En montant, j'ai le plaisir de retrouver la voie ferrée que nous avons utilisée il y a quelques temps.
Au dessus de Kalavrita se dresse un immense monument à la population mâle de la ville qui a été entièrement fusillée par les nazis le 13 décembre 1943.

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J'atteins mon bivouac vers 16h00 et fais une petite lessive. Ensuite repos et lecture en attendant la nuit qui vient vite.

 

 

Le 23 septembre,

 

Ce matin départ vers Petra, ou Patras, c'est la même ville. 

Je vais prendre le ferry pour Ancône, en Italie où j'arriverai demain en début d'après-midi. 

J'arrive sur le port en suivant les indications d’Osmand+. Cela me fait passer dans des petites rues en ville, mais bloquées par desctravaux d'assainissement.  Galère habituelle!

Je cherche le bureau de la Minoan Lines pour récupéré mon billet.  Ne trouvant rien, je m'adresse au poste de garde du port qui m'explique que c'est dans le nouveau port au sud de la ville. Donc je suis le vieux port puis la côte pour rejoindre ce nouveau port et trouve le bureau recherché,.

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Je récupère mon billet, déjeune sur le parking puis passe les contrôles et vais attendre sur le quai. Comme je ne sais pas où attendre les 2h00  avant l'embarquement , un gars du port, qui gère les camions me dit d'aller devant la passerelle d'embarquement où  j'assiste à la sortie des derniers camions du ferry et à l'embarquement des camions vers l'Italie. 

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En suite vient mon tour.

A bord je trouve un endroit pour m'installer, car je n'ai pas pris de cabine.

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Au soleil sur un pont, puis dans une salle avec des fauteuils pour la nuit.

A part manger, avec une heure de décalage car levferry est à l'heure italienne,  et lire ou dormir, il n'y a rien d'autre à faire.

Je m'emploie donc à ces activités jusqu'à l'arrivée. 

 

Le 24 septembre,

 

Débarquement vers 14h00 sous le soleil,

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j'opte pour prendre l'autoroute afin de regagner la France rapidement,  car sinon, je devrais longer la côte au travers de villages estivaux puis traverser le nord industriel et agricole. 

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Après Turin, je sors de l'autoroute pour bivouaquer. Je trouve un chemin dans des champs de maïs  où je vais passer une nuit au calme et dans mon lit.

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Le 25 septembre,

 

Levé avec le soleil, douche et petit déjeuner  avant de reprendre l'autoroute et de filer vers les Alpes. 

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Je les franchi par dessous en empruntant le tunnel de Fréjus. 12,5 km de long, à 70 km/h, c'est long...

Je sors de l'autoroute avant Grenoble et continue vers la Maison par les départementales. 

Petite nuit humide dans le Morvan près d'un lac.

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Le 26 septembre, 

 

Dernières centaines de km pour rejoindre la maison.

 

Fin des vacances.



18/08/2021
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