Les voyages de ZITA

Les voyages de ZITA

BALKANS 2013

Le 16 Juin

 

Bonjour,

 

Nous sommes décidés et nous allons partir avec ORAVENTURE. (www.oraventure.fr)

Le rendez vous sera du côté de Venise. Nous en profiterons pour revisiter cette belle ville et aller à Murano.

Maintenant, après un grand Week end de préparation du Massif, c'est l'heure du repos.

 

 

Le 6 Juillet

Aujourd’hui les préparatifs sont sur le final. Le frigo est rempli, je viens de faire la vidange du moteur avec un peu de galère car le bouchon avait été serré par un grand « malade » et surtout costaud ! il m’a fallu une rallonge de 50 cm au bout de ma clé 6 pans et pousser avec le pied en m’agrippant au marchepied. L’empreinte de la clé était déjà marquée par le dernier desserrage et même à coup de burin !! Merci IVECO !!

Les croquettes de Fahan sont dans le bidon et sur la galerie. On part mercredi matin et nous avons changé de destination intermédiaire, nous irons directement du côté de Ljubjana en passant par l’Allemagne et l’Autriche, ce qui est plus court. Venise avec la chienne ce n’aurait pas été évident !

 

Le 10 Juillet

Ca y est, nous partons sous un beau soleil.

Direction l’Allemagne par l’autoroute, passage sans encombre de la Francilienne, c’est normal, nous sommes un mercredi et il est 10h00 du matin. Cool. Nous sortons de l’autoroute vers 1 heure et quart pour casser la croute dans un petit chemin de campagne. On a même déplié la table de camping et les chaises au milieu du chemin ! On fait le plein dans l’Intermarché le plus proche, merci GPS. Et chose marrante, nous étions passés à cette même pompe en septembre dernier lors d’une balade en moto du côté du lac de Madine.

Nous passons le Rhin et la frontière et continuons vers Munich. Quelques bouchons autour de Stuttgart et surtout dans l’autre sens. On s’en tire bien malgré tout. Entre Stuttgart et Ulm, nous sortons de l’autoroute pour trouver un joli et calme camping.
Il y a un resto qui fait des pizzas, alors une bière (grande) et une pizza. Un tour dans la campagne pour la chienne et nous pour digérer. Il y a des bleuets dans les champs.
Et retour au Massif pour rédiger cet article et faire papattes en rond.

Le 11 juillet.

Ce matin, petit déj au camping puis départ tranquille après une bonne douche dans des sanitaires ultra propres et sonorisés avec chants d’oiseaux et musique d’ambiance. Nous reprenons l’autoroute direction Munich et au km 105 nous entendons un choc style oiseau qui tape contre le parechoc. Nous continuons et soudain je vois le voyant batterie allumé, le temps de réfléchir deux secondes à ce qui se passe, la température du moteur grimpe au maximum. Warning et arrêt d’urgence le long de l’autoroute. Gilet jaune et ouverture du capot. La courroie est décrochée avec un petit accroc sur le bord. Allo Macif assistance.

Super efficaces à la Macif. 20 minutes après une dépanneuse venait nous prendre en charge et nous conduire chez IVECO à Ulm.
Diagnostic : nous avons perdu le galet de l’alternateur !!! Le genre de panne qui n’arrive jamais ! Sauf à mon Massif…..

Nous attendons une heure au soleil pour savoir si les pièces sont disponibles. Nous en profitons pour aller casser la croute à une roulotte dans la zone industrielle.
En revenant au garage, ils me préviennent qu’ils ne recevront la pièce que vers 20h00. Oui j’ai bien dit 20h00 car ici le garage est ouvert de 7h10 à 22h00.
Nous allons visiter Ulm en prenant un bus, le N°7, à deux pas du garage.

Ulm est une jolie ville, avec un mélange de vieux bâtiments et de neufs.
Des torrents qui se jettent dans le Danube,
Une Cathédrale très belle et très haute.
e suis monté tout en haut du clocher par des escaliers en colimaçon de 80 cm de large. Il y 768 marches à grimper pour arriver au sommet à plus de 150 m de hauteur. Faut pas avoir le vertige ni le tournis.

Après ce moment sportif, une petite bière le long du torrent, dans le quartier des pécheurs,
pour se remettre en forme, ensuite balade et restaurant en terrasse. Puis bus et retour chez Iveco vers 20h15.
Ils viennent de recevoir un alternateur complet car le filetage en bout d’arbre est abimé et il ne sera pas possible de remonter un galet neuf.
A 22h00, enfin le Massif sort du garage après avoir acquitté une facture de 904 Euros. Les voyages coûtent cher.

Nous repartons et cherchons une aire de repos pour hisser la tente et essayer de dormir car ma chère et tendre ne voulait pas bivouaquer en Allemagne. Ne me demandez pas pourquoi ? Je n’en sais rien. Bref, nuit horrible avec bruit des camions des portes qui claquent, des gens qui discutent à côté du 4x4.

Nous aurions été si bien dans un chemin de campagne ou de forêt, ce n’est pas ce qui manque par ici.

Le 12 juillet.

Réveil de bonne heure. On sait pourquoi. Pliage de tente et passage à la station-service pour le plein du Massif et la vidange de Madame.

Ensuite nous reprenons la route avec pour destination Salzburg pour acheter des chaussons chez Fellhof. C’est un magasin spécialisé en cuir et peaux de mouton et leurs chaussons sont divins !!!

Arrivée à Salzburg,
nous trouvons une place à l’ombre et partons à pieds vers la boutique par des petits chemins très sympathiques. Malheureusement ils n’ont pas mis leur site internet à jour et ils ont changé d’adresse. Il n’y a pas de boutique au 1 Chiemsee Gasse.

Nous revenons vers le 4x4 en achetant des gâteaux pour midi et surprise : un PV à 25 €uros  sur le parebrise. Il y avait un parcmètre mais nous ne l’avons pas vu en passant sur l’autre trottoir. On verra s’ils font suivre, de toute façon on ne comprend rien à l’allemand sur le PV…..

Quelques courses pour remplir le frigo et direction Bled en Slovénie.

Nous faisons une pause midi à Eben,
le long de l’autoroute mais pas sur l’autoroute. C’est superbe.

Nous arrivons vers 16h00 près du lac et là nous n’oublions pas le parcmètre. Nous partons pour une balade à pied de 2 heures pour faire le tour du lac.

Fahan est très contente car je crois qu’elle en avait marre de la voiture et se dégourdir les pattes lui fait du bien.

Après cette balade, direction Sobec pour camper. En ce moment le barbecue chauffe et j’en profite pour vous écrire. Le rosé est frais. A demain….

Le 13 juillet.

Démarrage tranquille ce matin. Il a plu cette nuit, je n’ai rien entendu, mais hier soir nous avons laissé un fauteuil, le charbon de bois et la natte de Fahan en dehors du auvent et tout est trempé. Ca séchera plus tard….

Nous partons pour le village à côté du Camping (*****) 5 étoiles c’est la note que j’ai mis sur le GPS lorsqu’il m’a demandé de noter le camping quand nous sommes partis ! C’est bien les GPS maintenant !!!

Bref direction Radovijica, où nous nous arrêtons sur un parking près du centre-ville historique et après consultation du GPS pour trouver la vieille place,
nous repartons en 4x4 car il indique 4 km. En fin de compte nous faisons le tour du patelin pour revenir à 150m d’où nous sommes partis, mais bloqués par une borne escamotable.
On a gagné de faire 9 bornes pour que dalle. Nous nous posons là, et marchons jusqu’à cette jolie petite place où un bistrot nous offre sa terrasse pour prendre le café quotidien.

Retour au véhicule pour aller à Ljubljana la capitale qui a un joli centre-ville qui borde la rivière du même nom. Balade vers le château où tous les mariés de la ville se succèdent pour le vin d’honneur et les photos souvenir.
C’est réglé à la minute, à peine un groupe de parti que les garçons changent les nappes et resservent pour le nouveau groupe qui arrive. Bon je ne vous ais pas dit, nous sommes samedi. Et le samedi ici, les parkings sont gratuits à partir de 13h00. Pas pour faire du shopping, mais parce que tout est fermé le samedi après-midi.

Nous déjeunons dans le meilleur resto de la ville, d’après Lonely Planet, sur la place du château, et c’est très bon.
 Que des produits locaux et des recettes traditionnelles. Après nous redescendons chercher Fafa qui nous attend dans le Massif. Ca va que le toit est isolé et que la galerie avec la tente de toit et les malles font isolant. Il ne fait pas chaud dedans et Fafa est toute contente d’aller visiter avec nous la ville et le marché, qui ferme lui aussi !!!
Nous passons et repassons sur le pont des Dragons orné de quatre magnifiques figures vertes qui font concurrence à notre nouvelle mascotte Zita la dragonne rouge.

Ensuite nous repartons pour rejoindre la frontière italienne près de Lipica, pays d’élevage des chevaux Lipizans, mais on n’en a pas vu la queue d’un. C’est seulement le matin et après avoir pris un billet que  nous pourrions les voir. Tant pis !

Nous recherchons un camping pas loin et nous en trouvons un comme nous aimons bien. Une grande prairie, pas complètement fauchée, dans la courbe d’une rivière.
Nous installons le campement et les hamacs, car il y a de beaux arbres judicieusement éloignés. Petite sieste avec un bouquin, soleil, nuages, nuages et orage qui gronde mais ne tombe pas.

Bon la soirée sera quand même plus fraiche qu’hier….

 

Le 14 Juillet

Ce matin réveil avant que le téléphone ne sonne le branle-bas, car je ne voulais pas réveiller tout le camping, bien que chacun soit éloigné d’au moins 25 m.

On plie rapidement le camp, douche et vaisselle d’hier soir et nous voilà partis vers le point de rendez-vous avec Jean Pierre l’organisateur du raid. Le point de RdV est le dernier hôtel avant la frontière Italie Slovénie.
 Nous arrivons de bonne heure et en profitons pour nous offrir un petit déjeuner à l’hôtel. Vers 9h30, nous en ressortons pour voir si d’autres 4x4 étaient arrivés. Il y en avait un seul. Pas d’organisateur. Gilles de l’autre 4x4 nous apprend que le raid est annulé et qu’il a reçu un mail il y a 2 jours pour l’informer. J’ouvre mes mails et découvre que Jean Pierre nous a écrit le 12 juillet pour nous dire qu’il s’était fait voler tout son équipement et ses papiers et qu’il annulait le raid mais qu’il serait présent au RdV. Nous décidons de l’attendre en reprenant un café.

Ne le voyant pas venir, nous préparons notre voyage en solo car Gilles et son épouse avec leurs deux jeunes enfants ne veulent pas prendre de risque et s’orientent vers d’autres destinations. Nous échangerons par SMS et verrons si nous nous retrouverons un soir.

Départ seuls vers la Bosnie pour rejoindre Bihac
où nous campons ce soir. J’ai reprogrammé le GPS pour aller au plus court et éviter les autoroutes et routes à péage.

Nous avons emprunté une piste qui au sortir d’une ferme était barrée. Demi-tour et nouvelle route de campagne. Après 160 km comme ça et une attente de 30 minutes pour passer la frontière
nous sommes arrivés à Bihac. Ah oui, on ne sait plus ce qu’est une frontière en Europe….

Sylvie qui conduisait a fait du charme à un conducteur de petit train. Et à chaque passage à niveau ou lorsque la route passait à proximité de la voie ferrée, c’était des échange de klaxons et des grands coucous de la main.

En 160 km nous avons changé deux fois de monnaie, du Kuna au Mark Bosniaque (KM).

 

Le camping ici est super tranquille, quoique proche de la nationale.

Internet est gratuit et marche bien.
Je poste les articles depuis le départ et vais faire dodo.

 

Le 15 juillet.

Réveil tranquille, déjeuner idem et lancé de frisbee avec Fahan. Puis pliage du campement et douche froide car nous étions les derniers à passer. C’est con de trainer le matin….

Ensuite nous sommes partis vers Bihac, prononcer Birratché,  pour un tour du centre-ville où il n’y a pas grand-chose à voir. Le reste d’une église : le clocher, une tour ancienne et le turbe. La mosquée construite à partir d’un ancien monastère.
Les constructions publiques dans le style communiste des années 60.
Quelques immeubles criblés de balles et le tour de la ville est fait.
C’est très pauvre et il y a beaucoup d’anciens magasins fermés.

Nous prenons la route pour aller voir les chutes d’eau de Strbacki Buc,
puis celles de Martin Brod.


 Les premières sont impressionnantes avec un accès super bien aménagé par le Lions Club  local. Les secondes sont très belles et plus accessibles, une centaine de mètres à pieds versus 3 km pour les premières.  Nous avons fait de la piste et même un peu plus car nous nous sommes égarés dans la campagne.
Ici i est difficile de communiquer car les gens ne parlent pas anglais, seulement quelques bribes d’allemand. Guère plus que nous !

En repartant des chutes, nous avons tracé direct vers Mostar, et c’est une belle route où il n’y a pas un chat, ni camping, ni rien du tout.
Nous avons quand même croisé une Mercédès arrêtée sur le bord de la foute avec deux messieurs qui  discutaient dehors en en attendant deux autres qui arrivaient à pied. Le temps de faire demi-tour pour leur demander où il y avait un endroit pour camper, les deux dernier n’ont pas répondu et sont allés s’assoire à l’arrière de la voiture, les deux autres ont quand même répondu  à Sylvie en expliquant qu’il valait mieux prendre la grande route pour trouver quelque chose. Ce que nous avons fait.

Mais ne trouvant rien de plus sur la grande route, nous nous sommes arrêtés demander à un paysan qui fauchait son terrain, un endroit pour « Kamper ». Il nous a proposé de nous mettre devant chez lui.
C’est au bord de la route mais il ne passe pas grand monde. Il m’a offert un coup de gnole, Du « Stock 84 » ! C’est une base de prune et ça secoue !!! Et après quelques verres on doit maîtriser le serbocroate….

Voilà, nous allons dormir bercé par le bruit des camions qui passent, mais ici il n’y a pas de mine.Danger Mines.jpg

Le 16 juillet.

Malgré la gnole, la nuit n’a pas été si bonne que ça. Ce ne sont pas les rares voitures et camions qui sont passés dans la nuit, mais le vent qui s’est levé alors que nous commencions à dormir et qui nous a fait nous relever et replier le auvent avant qu’il ne soit déchiré. Il y a eu aussi le chien du fermier qui n’avait sans doute pas l’habitude d’avoir des « voisins » et qui s’est usé les cordes vocales une partie de la nuit.

Donc levés de bonne heure, nous avons rangés les tables et plié la tente, dit au revoir à Georgiu, qui nous a proposé gentiment de reprendre une gnole pour la route. Il venait d’en avaler deux pour démarrer la journée….

Nous sommes partis vers Livno où nous avons pris notre café et un pain à la confiture (même chose qu’un pain au chocolat mais avec de la confiote rouge de je ne sais quoi). Petit tour du centre-ville en passant devant le Moulin Rouge. Mais oui, c’est la classe ici !!!

Puis direction le Lac de Bucka pour la pause pipi et photos, ou le contraire ?? Il y avait des mouettes d’eau douce et des canards (eux aussi d’eau douce !)

Route de nouveau pour rejoindre Mostar et y déjeuner près de fameux pont détruit en 1993 et reconstruit à l’identique.

Sur la route nous avons été surpris par le nombre de maisons abandonnées. Il y a eu 100000 morts et 50% de la population déplacée. Ce qui fait que 7 maisons sur 10 sont désertées. C’est impressionnant et ce tout au long des grandes vallées entre Bihac et Livno.

Dans Mostar, une partie du centre a été reconstruit mais il reste toujours des traces de la guerre, Impact de balles, d’obus, murs détruits etc…

Après un bon Kebapcici et un Burger local dans le resto le Labirinte au bord de la rivière rive gauche au pied du pont, petite balade au soleil et nous sommes partis à Blagaj chercher un camping. Nous nous sommes arrêtés au dernier, au bord de la rivière. C’est tout petit et sympa. RiverKamp Bare.

Nous allons chercher une casse-croute et nous mettrons les photos ce soir sur le blog.

Le 17 juillet.

Après avoir rangé, nous quittons ce joli camping très calme, à l’exception du bruit permanent de la chute d’eau qui nous a bercé toute la nuit. Direction le Château pour une balade à pied. Nous montons un peu le chemin en 4x4 et nous nous garons pour finir à pattes. Après un km toujours pas de château. Comme au camping il nous on dit qu’on y accédait par un escalier nous avons dû nous tromper. Demi-tour et nous allons visiter à 600 m de la Tejjika. Un monastère de Derviches qui se trouve à flanc de la montagne près d’une résurgence de la rivière. C’est magnifique et frais. Bie sur il y a les marchands du temple comme dans tous lieux touristiques, mais ça reste harmonieux.

Mais comme nous voulions aller voir le château, nous sommes revenus au 4x4, et le guichet du tourisme étant ouvert, la jeune fille qui le tenait nous a confirmé que le chemin, piste, que nous avions emprunté ce matin était la bonne, mais qu’il fallait continuer plus loin. Et elle nous dit que ça fait au moins 4 ans qu’elle n’y est pas monté !!!

Nous reprenons le 4x4 après avoir acquitter le montant du parking. 1 €. Et nous repartons sur la piste. Nous montant plus haut et arrivons dans une petite carrière. La piste semblant repartir au bout, nous essayons et non, c’est une impasse. Marche arrière pour descendre le raidillon, quand tout à coup, le Massif bascule de l’arrière.  Passage en 4x4, Vitesse courte, essai en avant. Rien, nous sommes posés avec une roue en l’air. Il ne reste que la pelle pliante et à suer une peu pour en sortir.

Après cet épisode muscu. Nous quittons le village sans avoir vu de près les ruines du Château. Mais j’ai eu le temps d’en admirer les murailles lorsque je pelletais….

Nous sommes partit à Kravica pour de très jolies cascades, dans lesquelles nous sommes descendus nous rafraichir. Là aussi c’est magnifique.

Comme nous n’étions qu’à 16 km de Medugorje, lieu de pèlerinage Catho. Nous sommes passé dans la ville sans nous arrêter car il n’y a vraiment rien à voir si ce n’est des vierges en plâtre et de bondieuseries de tous genres.

Comme il était l’heure de casser la croute nous avons cherché et trouvé un coin au bord de la rivière, qui est un lieu bien installé par les pécheurs, et dont nous avons profité. C’est au pied d’un vieux pont métallique à une seule voie.

Ensuite direction Dubrovnik. Passage de 3 frontières car il y a une petite bande côtière bosniaque entre 2 zones Croates.

Arrivée à Dubrovnik et arrêt au Camping Solitudo où on ne craint pas la solitude car c’est immense et assez peuplé car au centre de la ville. Mais ça reste calme malgré tout et nous avons une place avec vue sur la mer.

Visite de la ville le soir avec diner sur le port et retour par le bus au camping pour faire dodo…

Le 18 juillet.

Réveil avec grosse chaleur sèche. Cette nuit il y avait du vent chaud et sec lui aussi. Même dans la tente de toit on avait l’impression d’étouffer, il aurait fallu ouvrir une fenêtre !!

Après visite de Dubrovnik la vieille ville. Nous avons eu du pot car nous avons trouvé une place de parking juste à côté de l’entrée près du port, sous les remparts, à l’ombre. Le pied quoi !

Balade en ville, avec visite du monastère franciscain et du dominicain. Pendant ce temps, je me suis baladé en ville car la chienne n’aime pas visiter les monastères. 

Ensuite grand café glacé près d’un petit marché, surtout pour les touristes, quelques courses au Konsum pour ce midi et départ après avoir fait notre devoir (corvée ?) de cartes postales.

Direction par les petites routes, il n’y en a pas de grande, le Monténégro. En longeant la côte, nous avons cherché un endroit pour déjeuner. Nous avons trouvé un chemin qui descendait vers la mer, un petit parking en arrivant, un chemin avec des escalier qui descendaient directement sur les rochers, un mer limpide et turquoise, le paradis, sauf qu’il y avait un grand panneau « interdit aux chiens » et qu’en Croatie, ce ne sont pas des rigolos concernant les règlements…. Bref nous avons cassé la croute sous les arbres et sommes repartis en longeant plus ou moins la mer pour trouver une presqu’ile accueillante, Molunat, Il y a un petit port de pêche et nous sommes descendus sur les rochers, avec palmes masque et tuba. L’eau était super bonne, mais à parts quelques petits poissons, il n’y a rien à voir dans ce coin-là. Nous repartons vers Budvat après la frontière pour trouver un camping et passer à la banque pour changer des Euros. La ville est très touristique, ça fait un peu croisette des années 60. Sylvie trouve une banque, je me gare et l’attend. Elle revient en me disant qu’ici tout est en Euros. Elle aurait eu l’air fin en demandant à changer des Euros pour des Euros !!!!

Nous avons continué vers Sveti Stefan où nous avons trouvé un camping avec un accès à une plage de galets et qui nous permettra de prendre un bain demain matin avant le petit déj.

Par contre le camping est à déconseiller, c’est mal entretenu et dégueulasse…

Le 19 juillet.

Nous quittons sans regret le camping « CRVENA GLAVICA » qui est à déconseiller à toute personne sympathique et nous partons rejoindre l’Albanie en longeant la côte.

Nous passons par des petites routes dites touristiques et par des villages à l’identique. Nous faisons une halte café vers midi moins le quart, sinon après ce n’est plus le café du matin ! Nous passons par Bar pour faire les courses pour deux jours car où nous allons, nous ne sommes pas surs de trouver ce qu’il nous faut….

Nous faisons le plein du 4x4 aussi car nous allons nous attaquer bientôt à 4 heures de pistes à l’aller et 5 au retour, sans possibilité d’approvisionnement.

Nous repartons en passant par Ulcinj et la frontière  Monténégro/Albanie à Sukobin. Direction Shkoder, pour un petit casse-croute et une bière dans la rue principale après avoir échangé des Euros contre des Lekes et en piste.

C’est bien le cas, une piste défoncée et en travaux, oui ça existe, avec des engins de chantiers, des cailloux énormes, des trous le long de la piste pour les futurs murets de protection. Et tout ça pendant 4 heures à 15k/h en 3ème ou 4ème courte.

En arrivant à Theth, le village perdu, nous cherchons un camping, il y en a 4 mais sont très mal indiqués à l’exception du premier en face le pont sur le torrent, mais qui n’offre pas de belle vue sur les montagnes, ce qui est un comble dans une si belle région.

Nous en dégotons un sympa près de l’ancienne école, en gros sur le stade !Teth Ecole.jpg

Nous nous installons au milieu des fleurs et des sapins. C’est grandiose. On entend le torrent qui dévale à quelques dizaines de mètres. Les vaches meuglent à côté et les moutons font tinter leurs clochettes.

Ce soir barbecue avant l’orage qui passe rapidement, nous sommes en montagne et avons franchi un col de 1665 m pour y arriver.

La nuit sera bonne surtout après une demi-bouteille de blanc de Mostar.

Le 20 juillet.

Journée de repos pour le Massif et pour ses passagers. Nous avons décider comme nous sommes à la moitié des vacances à notre apogée touristique de prendre cette journée pour nous détendre et faire fonctionner les pattes de dessous le ventre. Ce matin, une petite marche de 3 heures pour nous mettre en forme,Teth paysage.jpg
nous allons voir une cascade qui est tellement renommée que seules les cartes la mentionne mais aucun balisage sur le terrain à l’exception des bandes blanches et rouges qui ne nous indiquent pas si c’est le chemin de la cascade ou une autre piste. A propos de piste, nous avons acheté une carte du parc à l’Office du Tourisme à Shkoder, elle est d’avril 2013 mais ne figurent pas la moitié des pistes que nous avons empruntées alors que sur le guide Petit Futé de l’Albanie elles y sont !!!teth maison tradi.jpg

Bon pas de panique, nous avons suivi notre instant et les flèches. Nous sommes tombés aau milieu de nulle part sur une cabane près d’une source où une grand-mère préparait du café et vendait des boissons pour les rares touristes. Son petit-fils parlant anglais couramment car il vit aux USA, nous avons pris notre café turc matinal et sommes repartis dans la direction qu’il nous a indiqué. Nous avons atteint la cascade peu après un couple d’allemands avec leur fille. La mère se trouvant en difficulté pour passer des cailloux sans se mettre les pieds dans l’eau, j’ai voulu l’aider. La galanterie française… Et c’est moi qui me suis retrouvé les pieds dans l’eau et le cul avec.Teth Cascade 2.jpg
L’appareil photo a résisté à la chute et à l’eau. Merci ALDI !!

Redescente vers le village par une autre piste, arrêt piquenique sorti du sac le long du torrent Teth coin picnic.jpg
et retour au camping pour une sieste mérité pour Sylvie et Fahan, et pour moi, plongé dans la suite de mon San Antonio de 1949, le numéro 1 de la série !!Teth Camping 11.jpg

Après quelques bon calembours, nous sommes allés dans un petit bistroquet le long du torrent, une caravane sur un terrain et quelques tables et chaises, et avons éclusé une bière locale, la TIRANA, un demi litre chacun. Ensuite tour du village par des petites sentes et retour au 4x4 où nous avons ramassé des pommes de pin pour le barbecue de ce soir.

Voilà, journée de repos bien remplie, vérification du 4x4 pour les 5 heures de pistes de demain matin. Nous serons déjà sur le retour et trouverons peut être le soir un point Internet pour poster cet article et mettre les photos sur le blog.

Le 21 Juillet.

Aujourd’hui c’est le grand jour, nous devons affronter 5 heures de piste cassante pour retourner à la vie civilisée. Après un solide petit déjeuner et avoir plié les affaires, nous prenons la piste après le petit pont. Hier Sylvie m’a montré un gué qui traverse le torrent, mais il y a un  sacré flot et ce serait con de mettre en péril le 4x4, comme nous sommes seuls, à seulement quelques mètres du pont !

Bon la descente commençant par une montée, nous attaquons. Retour de Teth piste 2.jpg
De croisements de ponts en croisements de pont, de passage où la piste est effondrée et passages où il n’y a pas de place pour deuxRetour de Teth piste arret midi.jpg
alors qu’il faut croiser un 4x4 montant ou un minibus Mercédès, qui remonte les autochtones ou les touristes auquel nous tirons chapeau bas, car être trimbalé et secoué la dedans pendant plus de 5 heures, même si le but en vaut la peine. Nous ne le ferions pas.Retour de Teth piste 1.jpg

La descente est rythmée par quelques arrêt photos, pipi, repos, café turc,  casse-croute, retour de Teth Arret midi.jpg
toujours proche du torrent si beau et si bleu.Teth torrent bleu.jpg

Le GPS est super car il indique la piste mieux que la carte. Nous descendons vers la vallée pour aller rejoindre Sarajevo demain. Retour de Teth Piste.jpg
Nous allons trouver difficilement un camping à Monastir Moraca, ce qui en fait était plus un Kamp avec des petites cabanes en forme de tentes, ce qu’on trouve de temps en temps le long de la route qu’un vrai camping. Nous nous sommes arrêtés sur la route avant la frontière à Koplic Koplik immeubles.jpg
où nous avons cherché un tapis albanais, mais comme nous étions dimanche et en début d’après-midi, à part des tapis acrylique made in China, nous n’avons rien trouvé. Ce n’est pas non plus une très grande ville. Nous sommes repartis un peu frustrés et en oubliant d’aller changer nos Lekkes Albanais.

Le 22 Juillet.

Pourquoi attachent-ils un chien dans un chenil dans chaque camping ? Juste pour empêcher le campeur de dormir ? Certainement pas pour éviter les voleurs, car ce n’est pas le chien qui fera quelque chose sachant qu’il est attaché, ou en cage, et qu’à force de l’entendre gueuler son maître de bouge plus. Si quelqu’un a une explication à nous donner ?.

Bref nous partons après une bonne douche prise dans une des petites cabanes que le propriétaire nous a ouverte à me demande, car sinon, ni chiottes ni eau courante…

Nous roulons vers SarajevoCafé Russe.jpg

Rivière TARA avat barrage.jpg

Rivière TARA barrage.jpg


que nous atteignons en début d’après midi. Nous avons fait une pause repas juste avant la frontière Montenegro/Bosnie. Resto frontiere MNE BIH.jpg
Je sais que c’est compliqué à suivre nous passons des frontières tous les jours, les pays sont tellement petits.

Le resto est aussi un point de départ pour descendre la rivière en raft. Ils chargent les clients dans un minibus qui passe la frontière Monténégraine, et les mets à l’eau entre les deux postes frontière. Nous nous continuons vers l’autre poste en passant sur un petit pont métallique à une voie qui débouche juste sur le poste douanier.Pont frontière Bosnie.jpg
C’est un bordel mosntre avec un bus de touristes et quelques voitures allant et venant alors que le pont est bloqué par ceux qui entrent en Bosnie.Foutoirfrontiere bosnie.jpg

Avec le temps tout s’arrange enfin et nous atteignons notre destination. Vache qui double.jpg
Parking en plein centre-ville, 2 KM/h au placeur de parking pour mettre un ticket derrière le parebrise et nous partons visiter les vieux quartiers de cette ville qui mélange les religions avec harmonie.

Nous achetons un tapis Bosniaque. Nous nous désaltérons près d’une fontaine où Fahan aussi se désaltère.

J’essaye aussi de changer nos Lekke Albanais, après avoir consulté 3 banques ou j’étais accueilli comme un éboueur qui venait poser un tas de merde sur le comptoir alors que c’était les billets  albanais. Il y e même une des employées qui en a pris un et regardé comme si c’était un billet de Monopoly, elle ne connaissait pas cette monnaie.

Une autre n’a pas voulu y toucher alors que le Konvertible Mark local (KM) n’a de convertible que le nom. Essaye de le placer en dehors de la Bosnie, tu auras le même effet que moi et mes Lekke ici.

 

Ensuite nous reprenons la route pour nous poser dans un camping figurant sur notre carte à Kiseljak. Malheureusement ce camping n’existe plus. Nous nous renseignons, et personne de connait de camping dans la région à part à Sarajevo d’où nous venons.

Nous décidons de continuer vers Vitez où un autre symbole de camping figure aussi sur la carte. Rien non plus et les avis des personnes interrogées diverges, Oui il y en a un, mais plus loin, non il n’y en a pas ! Nous restons positifs et cherchons le soi-disant camping en nous fiant aux indications d’un couple. Nous ne trouvons rien malgré tout. Nous passons devant des policiers et faisons demi-tour pour les interroger. Non il n’y en a pas. Putain de pays, il est déjà 20 heures et le soleil se couche. Nous continuons vers Jajce en désespoir de cause et pour nous poser dans un bivouac lorsque nous tombons sur un motel qui fait aussi camping, restaurant, bowling et minifoot.

La totale. L’herbe est magnifique, le repas aussi. Fahan est heureuse car c’est tout doux et frais sous ses pattes, elle me l’a dit !!!

Le 23 juillet

Levés de bonne heure comme d’habitude nous profitons de la douche tiède mais très propre du Motel, des tables et bancs de bois pour déjeuner et nous plions bagages pour prendre la route de Jajce qui est à 77 km. La nuit a été bonne et il fait un superbe temps, soleil, mais pas trop chaud ce matin. Vers 9h00 nous passons devant une station-service qui indique une température de 29°C. Cool !

La route serpente au fond de la vallée le long de la rivière et tout est très vert.Vallée rivière TARA.jpg
Nous roulons tranquillement  et arrivons sur le coup de 10h30 à Jajce. Nous trouvons une place à l’ombre juste devant la porte de la vieille ville, et nous partons nous offrir un expresso bien mérité. Je ne sais pas pour vous si c’est pareil, mais un expresso est toujours bien mérité, comme une bière bien fraiche l’est aussi. Surtout en vacances….

Je ne reconnais pas la ville alors que j’y suis venu il y a 49 ans. Mais depuis, il y a eu la guerre ici qui a fait beaucoup de ravages, d’où des constructions neuves.

Nous montons visiter la Forteresse, et à l’entrée pour prendre le ticket nous trouvons des copies d’anciennes gravures de la ville. Et là, je reconnais ce que j’avais vu quand l’étais gamin. C’est amusant la mémoire…

Après avoir visité la ville et joué à des jeux de grattage, car j’avais observé un petit père qui entrait  dans la boutique de LOTEJERA, en ressortait pour regarder s’il avait gagné, A son attitude je devinais Perdu ou Gagné. Ensuite, il rentrait à nouveau dans la boutique et en ressortait avec un nouveau jeu de ticket. Même attitude, retour à la boutique etc… Ça c’est reproduit 4 fois jusqu’à ce qu’il n’ait plus de chance. Il est alors re-rentré dans la boutique et nous l’avons vu repartir avec son journal à la main et sa casquette sur la tête. Son quart d’heure de jeu était terminé.

Pour info nous n’avons rien gagné non plus.

Ensuite direction le camping, installation du Massif, du auvent et des hamacs, puis nous sommes partis à pied vers les lacs pour déjeuner.

Il y a sur une petite ile, une cabane en bois, quelques tables et bancs, à l’ombre de grands saules. Nous avons commandé deux truites, que le cuistot a été chercher dans une nasse dans la rivière et nous a préparé à la plancha. Servies avec quelques légumes, 3 bouts de pain et une bière fraiche, c’était génial.

Balade près des anciens moulins de meunier. Jajce Moulins.jpg
Quand j’étais venu, il y en avait encore quelques-uns qui fonctionnaient et faisaient une farine de maïs qui était utilisée pour le pain local. Maintenant ils ne sont plus utilisés.Jajce moulins pano.jpg

En fin d’après-midi nous sommes allés faire le tour des lacs à pied. Nous sommes passés sur une écluse et Fahan qui ne regarde jamais où elle va a continué tout droit au lieu de tourner au bout de la passerelle et s’est retrouvée 1m plus bas dans le canal.Jajce plongeoir de Fafa.jpg
Elle a eu peur et comme elle nage comme une enclume, on a eu du mal à la faire se rapprocher d’un rebord accessible où j’ai pu l’attraper par son collier. Elle est montée sur le rebord en béton mais comme celui-ci était sous une passerelle métallique sur laquelle nous étions, elle s’est bloquée dessous car elle ne voulait plus se rapprocher de l’eau. Sylvie a dû descendre pour l’aider pendant que je la tirais par son collier. Bref, elle a eu peur, nous aussi et Sylvie en a été quitte pour un bain de pieds.

 

Le 24 juillet.

Nous quittons Jajce avec le regret de ne pas y séjourner un jour de plus, mais nous avons fait notre itinéraire et essayons de nous y tenir. Le camping était superbe et la ville pas vraiment bien car en reconstruction.

Nous devons rejoindre Postojna en Slovénie où nous étions passés en 2009 pour visiter les grottes, voir article sur la Roumanie, et où Sylvie veut visiter le château qui est parait-il superbe aussi.

Nous ne ferons pas de belles balades pour ce trajet car il est relativement long et nous ne souhaitons pas perdre de temps. Aussi nous prenons l’autoroute. Lors d’un arrêt pipi sur une aire, je m’assois sur le bord du trottoir pour donner à boire à Fahan, et là, les yeux à hauteur de la roue arrière gauche je m’aperçois que la lame de suspension supérieure est cassée.Suspension cassée.jpg

Elle est même passée par-dessus la fixation de l’amortisseur sur le pont. Je sors la caisse à outils pour décrocher le cric high lift de la galerie, je démonte la roue pour constater l’ampleur des dégâts. N’ayant pas d’outil adapté pour réparer, nous décidons de repartir comme ça, on vient quand même de faire près de 250 km avec la lame cassée et ça a tenu !!

Nous rejoignons Postojna et trouvons le camping dans les bois. Il est très grand et très beau, tout en grands trous et bosses avec dans chaque des petits espaces pour se poser la tente. Les sanitaires sont biens, il y a un resto où nous avons été transférer sur internet les pages précédentes et où ils ont une bonne Slivovitch (gnole de prune locale).

Je demande à la réception s’il y a des garages pour réparer la suspension. Il m’en indique deux. Nous irons demain matin, En attendant, après de longues heures d’autoroute nous allons dormir.

L’autre anecdote du jour est qu’en passant la frontière, je m’arrête au guichet, donne passeport, CG et carte verte d’assurance, le gars regarde, me les rends et me fait signe d’avancer. Je passe la première en commence à partir en passant devant un autre guichet où un gars est en train de discuter. Aussitôt un douanier sort de la guérite en hurlant car je ne me suis pas arrêté. Là je me dis merde les ennuis commencent.

Je recule et tends les papiers au douanier qui me dit qu’il faut s’arrêter et me demande si je n’ai rien à déclarer.  Il me rend les papiers et me demande où nous allons. Je lui réponds en France et nous repartons tranquillement des fois qu’un autre nous interpelle….

 

Le 25 juillet.

Après une bonne nuit au camping de Postojna et un vrai petit déjeuner pris au restaurant avec pain , « Vache qui rit » locale, « Nutella » local et une petite barquette avec un dessin de canard, que je croyais être de la confiture mais qui étais du pâté de foie, nous partons en quête du garagiste futé qui pourra nous réparer la suspension.

Le premier  où nous nous rendons est en fait un centre de réparation rapide et un vendeur de pièce détachées type FAP en plus petit. Il ne peut rien faire, mais il a en vente des sangles de camion de 5 tonnes et je lui en achète une. Ca pourra servir….

Nous partons vers le second garage qui est aussi une agence de dépannage. Comme c’est les vacances il n’y a qu’un mécano et quand sa chef lui demande de regarder ce qu’il peut faire sa réponse est tout de suite Rien Impossible !! Comme il ne parle pas anglais, il dit à sa chef de nous envoyer vers un autre garage. Elle se met sur internet et je vois sur l’écran la pub d’un garage Land Rover. J’ai du mal à expliquer que c’est un IVECO et pas un Land Rover. Le mécano est même retourné voir le capot pour bien lire IVECO !!!

Là, nos affaires semblent s’arranger car elle nous indique un petit garage indépendant IVECO à 9 km de là. Nous repartons et le cherchons un peu car son enseigne n’était pas visible du côté par lequel nous arrivions.

Manque de bol, il est fermé.

Qu’à cela ne tienne, il a une cour bien plate sur laquelle je me gare, Sylvie et Fahan s’installent à l’ombre des arbres et moi je m’attaque à la réparation. Cric, dépose de roue, utilisation de la sangle camion pour tirer le pont en arrière et dégager la demi lame. Une fois celle-ci en place, sanglage  avec celles du dessous. Sanglage du pont  sur l’ancrage avant de la lame car ma plus grande crainte est que l’axe de jumelle arrière ne casse. Je vous rappelle que ça m’est déjà arrivé 3 fois depuis 2009. Dans ce cas le côté gauche ne serait plus guidé et je ne sais pas ce qui se passerait si ce n’est de rejoindre le décor en catastrophe !!!

Remontage de la roue et roulage. Tient le volant est revenu à sa position d’origine…alors que j’avais eu un doute sur un problème de direction car il avait tourné d’un sixième de tour lorsque nous avons repris la route normale après la descente de la piste du Tethi.

C’est donc depuis l’Albanie que la suspension est cassée, mais la lame n’avait pas dû se déplacer à ce moment-là  car j’avais inspecté  les suspensions et la direction à cause du volant tourné.

Bon on vit dangereusement sans le savoir et tout va bien. C’est plus dur quand on le sait…

Nous avons donc oublié de visiter le fameux château de Postojna. Nous reviendrons une prochaine fois… Et nous sommes partis vers Vérone en Italie par l’autoroute. 110 km/h pas plus avec  quelques vérification du « pansement ». Rien ne bougeant, nous avons filé pour voir Vérone en fin d’après-midi.

Arrivée à Vérone, nous nous garons près du centre-ville que nous allons visiter à pieds.

Il y fait une chaleur suffocante car le temps est orageux. Nous nous renseignons pour le camping et comme il est en ville, nous décidons après avoir flâné deux heures d’y monter. Le camping est dans l’ancien château qui surplombe la ville. Nous arrivons juste pour prendre la dernière place, juste à côté de la porte d’entrée. Heureusement que le Massif ne fait pas 20 cm de plus long sinon on ne passait pas !

Bref nous sommes installés et après un petit repos et une bonne douche nous descendons en ville par les marches qui rejoignent le vieux pont Pietra qui nous amène en plein centre de la vieille ville. Petite visite nocturne et resto avec spécialités locales : des pates….

Nous remontons ensuite vers le camping pour une nuit difficile car il fait excessivement chaud et c’est très bruyant. Mais l’emplacement est très bien !! En remontant par les escaliers, nous avons prélevé des boutures de câprier ? Je ne sais pas si ça va pousser chez nous mais nous allons renter.

 

Le 26 juillet.

Nous quittons le camping pour retourner en centre-ville faire le tour des arènes. C’est très chouette car ils sont en train d’installer les décors pour Aïda. Ce sont des décors gigantesques. Ils sont dans la rue et sur la place et c’est une grue qui sert pour les transférer vers l’intérieur en passant au-dessus des murs d’enceinte.

Nous prenons notre café quotidien et nous repartons vers le Massif en nous arrêtant sur un petit marché acheter quelques fruits et légumes.

Ensuite ce sera une longue journée d’autoroutes pour remonter jusqu’à Saint Gervais les bains, par le tunnel du Mont Blanc.

Arrivée à St Gervais par une très grosse chaleur qui ne nous quitte pas depuis Vérone. Ciel bleu, vue sur le Mont Blanc encore enneigé. Nous nous posons et descendons au village faire quelques courses et prendre une bière. Ça fait 25 minutes de marche Aller et un peu plus au retour avec le poids du sac et de la bière. Et en plus ça monte !!!

Soirée barbecue, nous enfumons un peu nos voisins hollandais à l’allumage, mais en déplaçant un peu le BBQ, c’est mieux. Sauf que le vent tourne et que la fumée revient encore vers eux. Ils sont maudits !!!

 

Le 27 Juillet.

Comme nous avons décidé de passer le WE à St Gervais, ce matin nous descendons au village en navette gratuite (le problème est qu’il n’y en a pas beaucoup) et nous prenons les œufs pour grimper sur les pistes. Descente de la télécabine au Bettex, puis marche en grimpant jusqu’à l’Avenaz où nous déjeunons face au Mont Blanc. Puis descente vers St Gervais par la Cry et le chemin des écoliers. En arrivant nous sommes cuits. Nous avons marché 6 heures sur des chemins très pentus avec 34°C à l’ombre. Nous avons eu peur pour la chienne qui a souffert elle aussi de la chaleur. Une bonne douche en arrviant et du repos l’ont remise sur pattes pour le soir.

Nous tout pareil. Nous sommes redescendu au village pour diner dans un resto, Les edelweiss, d’une croute savoyarde. C’est un Welsh Rarebit à la mode savoyarde. 9a et quelques verres de blanc, et il était temps de refaire nos 2,5 km à pieds pour aller nous coucher…

 

Le 28 juillet.

Aujourd’hui ce sera plus calme. Démarrage tranquille et départ en télécabine vers le Bettex puis vers le Mont Arbois. Nous sommes à 1650 m et il y fait plus frais. Nous allons prendre un café chez La Tante. Pas la mienne, celle de la montagne…

Près descente à pieds vers le Bettex par de jolis chemins avec concert de vaches. Piquenique au bord d’un petit étang dans lequel de nombreux têtards s’ébattent. Après s’être restaurés nous rejoignons le Bettex et redescendons par la télécabine en ville où nous dégustons une bière Mont Blanc verte au Genépi. Trop sucrée à notre goût.

Ensuite retour au camping après quelques emplettes et barbecue le soir. Nous allons passer une bonne et dernière nuit de voyage.

Le 29 Juillet.

La nuit  été perturbée par un gros orage suivi de l’évacuation du camping,  car l’alarme du glacier Tête Rousse s’est déclenchée dans la vallée. Une sirène retentissant durant au moins 20 minutes, et, pendant ce temps le responsable du camping nous a demandé d’évacuer vers le point de rassemblement situé en hauteur, en pyjama sous la pluie battante. Puis les pompiers sont passés pour faire évacuer les retardataires. A ce moment-là nous ne savions pas ce qu’il se passait vraiment.

C’est après une demi-heure que les pompiers sont revenus nous expliquer que l’alarme du glacier s’était déclenchée et que des spécialistes étaient montés vérifier le système, à pied car l’hélico ne pouvait pas décoller avec l’orage. C’est après une heure et quart que nous avons pu rejoindre la tente et nous changer avant de se rendormir. Orage en haute savoie

Au matin nous avons plié sous la pluie et sommes allés au village pour prendre un café chaud avant d’attaquer l’autoroute pour revenir à la maison. Vers 16h30 fin du voyage.

A bientôt pour une prochaine balade.



16/07/2013
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